O.D.D. Zone
  Épisode 7
 

 

Épisode 7
 
                                                     Erreur fatale         
 
Dans le rôle de Correy : Jim Carrey
 
 
815am, armurerie, O.D.D.
 
La dernière équipe du matin venait de quitter l’armurerie avec leur matériel respectif. Steve en profita pour monter l’inventaire de ce que contenait son département. À tous les jours, Giovanni lui faxait une liste des employés qui devait partir en mission, avec l’heure environ à laquelle les effets de ses personnes seraient ramassés et une estimation du matériel requis. Il était du devoir de l’armurier de veiller à compléter la liste d’armes pour permettre à l’équipe d’être la plus efficace possible. Il devait voir à tout.
Au début, il avait appliquer à l’O.D.D. en pensant qu’il s’agissait d’un département de science bien ordinaire, mais il compris rapidement que l’organisation traitait bien d’autres sujets que de la crème anti-ride et des pilules contre le mal de tête. Malgré tout, il aspira tout de même à devenir scientifique pour eux, il trouvait les sujets de recherches fascinants. À sa grande déception, il fut refusé pour ce poste. Il n’avait pas les qualifications requises et le fait qu’il soit très lunatique ne l’aidait en rien pour obtenir une place dans ce domaine. C’est alors qu’une autre occasion se présenta à lui. Le patron de l’établissement le convoqua à son bureau pour lui proposer une alternative. Leur précédent armurier venait de prendre sa retraite et ils auraient bien besoin d’un remplaçant. Il fit une formation de deux semaines avec l’autre armurier qui allait prendre sa retraite et devint officiellement membre de l’O.D.D. On lui avait offert un condo situer à quelques rues de là et comme il ne possédait pas de permis de conduire, cela l’avantageait beaucoup. Depuis, il avait offert quatre ans de service à l’organisation. Il se sentait une pièce maîtresse au sein de l’équipe, même si il ne quittait jamais vraiment son poste.
Steve était en train de compter les boîtes encore pleines de munitions de 9 mm Luger lorsque quelqu’un le fit sursauter en posant une main sur son épaule. Il se retourna brusquement, en faisant tomber une des boîtes en question.
Correy : Alors, comment trouves-tu mon costume pour la soirée d’halloween organiser par les policiers?
Steve se retourna comme si tout était naturel et observa un grand homme d’une quarantaine d’année qui était arrivé sans prévenir derrière lui. Il portait un chapeau melon recouvert d’une pellicule d’aluminium et était vêtu de papier ciré enroulé autour de lui comme une robe jusque sous les aisselles. Le bas de sa robe semblait parsemé de confettis blancs jusqu’à sa taille environs. 
Steve : Tu es déguisé en quoi?
Correy : Ça ne ce voit pas? Je suis une salière! Tu aimerais faire la poivrière avec moi?
Steve : Non, j’ai prévu autre chose. J’aimerais mieux que tu ne viennes pas.
Correy : Pas venir? Pourquoi, pourquoi, pourquoi?
Il sautait sur place comme un enfant contrarié.
Steve : Parce que je veux tenter ma chance avec une femme.
Correy : Une femme? Encore Lorna j’imagine!?
Steve : Oui! Et j’ai l’intention de faire bonne impression. Ce n’est pas avec toi dans les pattes que je vais enfin pouvoir lui révéler ma personnalité irrésistible. Encore moins en portant un costume de poivrière qui ressemblerait au tiens.
Correy : Ça fait quatre ans que tu m’empêches d’y aller, juste pour essayer de montrer ta personnalité « irrésistible » à la sorcière. Elle ne veut rien savoir de toi. Quand vas-tu le comprendre?
Steve : Mais cette année j’ai un plan infaillible. 
Correy : Tu vas encore mettre ton costume d’Indiana Jones?
Steve : Non! Cette année j’en ai un autre.
Correy : Vraiment? Je veux voir! Je veux savoir! Je peux le toucher? Je peux peser sur ce petit bouton?
Correy venait d’apercevoir un interrupteur qui semblait avoir fait son apparition dernièrement. Steve ouvrit de grands yeux.
Steve : NON!!!!
Il répondit trop tard. Correy avait déjà pesé sur l’interrupteur relié à une boîte d’explosifs. L’armurier eut juste le temps de plonger sous son bureau les bras aux dessus de la tête pour se protéger des débris projeter par l’explosion.
Correy : … Oups…
La partie est de l’armurerie venait de disparaître en un instant. Une épaisse fumée noire emplissait la place. Steve sortit de son trou pour constater les dégâts. Il porta les deux bras derrière sa tête en signe d’impuissance, atterré. 
Steve : Merde, pas encore!
Il sentit la panique monter en lui.
Correy : La dernière fois c’étais-toi.
Steve : Non, c’étais-toi! Excepter que la dernière fois tu n’avais que dégoupillé une grenade et que j’ai eu le temps de l’envoyer où il n’y avait rien a détruire.
Correy : N’empêche que tu as quand même fait sauter un mur.
Steve : Par TA faute!!! Encore un fois je vais avoir des ennuis!! Pire que pire!
Correy : Possible! Hey tu veux jouer au Monopoly?!!!
L’armurier se retourna vers le type habiller bizarrement l’air abattu.
Steve : Tu viens de faire exploser la moitié du département et tu veux jouer au Monopoly?
Correy : Mais oui! On joue? Je t’avertis je prend le chien. Il va pouvoir faire caca sur tous tes terrains. T’as une table?
Steve : Elle vient d’explosée!
Correy : Ho… pas grave on peux jouer par terre.
Steve : Je ne veux pas jouer avec toi. Tu viens de causer un accident presque irréparable et qui va sûrement entraîner mon renvoi.
Correy : Super! On va avoir encore plus de temps pour le Monopoly!
Steve (frustré) : Arrête de penser au Monopoly!
Correy : Pourquoi? Parce que tu préfères le Yatzee?
Steve pris une grande inspiration pour tenter de garde son calme.
Steve : Tu m’énerves. Est-ce que tu as une seule idée de ce que tu viens de faire?
Correy : Je t’ai proposé une partie de Monopoly.
Steve : TU VIENS DE SIGNER MON TESTAMENT!!!
Correy : Pourquoi? Qui est-ce qui va te tuer?
Steve: TOUT CEUX QUI TRAVAILLE ICI!!
Correy : Tien ça fait beaucoup de monde.
Steve : Va t’en, tu m’as déjà causer assez d’ennuis.
Correy : Ok! Mais si tu changes d’idée pour le Monopoly, tu sais où me trouver.
Steve : Non, je ne sais pas.
Correy : Ha non? Alors je vais aller trouver un endroit où je serai toujours et tu pourras m’y trouver quand j’aurai trouver…. Je comprends plus rien moi!
Correy disparut, laissant Steve dans ses problèmes. Il voulu s’asseoir, mais sa chaise avait rendu l’âme dans l’explosion. Il ne pu s’empêcher de lâcher un long cri de désespoir. Alors que le silence retombait, une voix s’éleva derrière le comptoir de service.
Rachelle : Steve? Est-ce que ça va?
Steve arriva derrière le comptoir et y vit Rachelle qui avait une bonne dizaine de livres dans les bras. Il essaya d’avoir l’air naturel. Heureusement, de l’autre côté du comptoir, il était impossible de voir les dégâts, mais l’odeur et la fumée trahissait la situation.
Steve : Ha salut! Qu’est-ce que je peux faire pour toi?
Rachelle : J’arrive de la bibliothèque et je voulais venir tester quelques armes pour voir lesquelles seraient les plus efficaces contre le type de démon que j’étudie. Mais j’ai entendu une explosion et tu t’es mis à parler tout seul.
Steve : Heu…oui, ça m’arrive quelquefois.
Rachelle : Qu’est-ce qui c’est passé?
Steve : Un accident. J’ai…échappé une boîte de munitions pleine sur un interrupteur relié à une caisse d’explosifs. Je ne suis pas sortit du bois. Tu viens tester des armes? J’espère pour toi qu’elles ne sont pas mortes avec le reste de la place.
Il lui ouvrit la porte et la fit entrer. Rachelle était digne de confiance. Steve s’était toujours très bien entendue avec elle et elle l’avait souvent sortit du pétrin. Une vraie petite sœur attentionnée cette fille. Il savait qu’elle n’allait pas parler de cette explosion au patron, mais tout finirait bien par ce savoir un jour ou l’autre.
Steve : Quel démon est-ce que tu étudies?
Rachelle : Les fées!
Steve : Depuis quand les fées sont des démons?
Rachelle : D’après mes recherches, depuis 644 ans. Elles veulent se venger des humains qui ont envahis leurs forêts et qui ont pollués l’atmosphère.
Steve : Hostiles petites mouches!
Rachelle rie à cette remarque. Elle ouvrit un de ses livres et disparut derrière des étagères, pour ensuite revenir avec un chariot rempli de matériel servant à la chasse aux démons. Steve regardait les images du livre.
Steve : Elles n’ont pas l’air si méchantes que ça.
Rachelle : Non, mais elle tues les bébés ou les kidnappes. Moi je n’ai rien contre elles, de toute façon, il y déjà assez de morveux sur terre.
Steve leva un sourcil perplexe suite à cette remarque, mais ne répondit rien.
Rachelle : Me donnerais-tu le filet à papillons?
Steve : Un filet à papillons? C’est une arme ça?
Rachelle : Oui! Est-ce que je peux l’apporter aux scientifiques pour qu’ils puissent l’améliorer?
Steve : Pas de problèmes, je ne crois pas que quelqu’un va le réclamer de si tôt.
Il alla dans la partie qui avait explosée et tenta de trouver du matériel survivant. Pendant ce temps, la sorcière évaluait les armes qui pourraient servir contre les fées. Lorsqu’elle eu finit, elle alla aider le préposé dans ses recherches.
Rachelle : Alors, tu vas festoyer à la soirée d’halloween organisée par les policiers? 
Steve : Ouais!
Rachelle (gênée) : Et tu as trouver quelqu’un à accompagner?
Steve : On peut dire ça! Toi?
Rachelle : Moi? Non. Je n’irai sûrement pas, à moins que quelqu’un me le demande. Je vais peut-être même devoir travailler. Du moins si personne ne souhaite m’y voir, je ne refuserai sûrement pas ça à Giovanni. 
Steve : Tu ne veux pas y aller seule?
Rachelle : Non, pas vraiment.
Steve : Pourtant il n’y a aucun règlement qui dit que tu dois absolument y aller avec quelqu’un.
Rachelle : On s’amuse plus avec une autre personne, surtout si il avait vraiment envi d’y aller avec toi.
Steve : C’est logique.
Rachelle : Bon, je vais aller porter le filet dans les laboratoires et mes résultats de recherches à Gio. À Plus!
Steve: Ouais! Bye.
Il continua ses fouilles pendant que l’autre s’éloignait. Un peu plus tard, Correy revint voir son ami.
Correy : Je l’aime bien cette fille! Pas toi?
Steve : D’une certaine façon.
Correy : Elle est chouette, intelligente, un peu dur de caractère, mais très… Sensas!
Steve : Si tu veux.
Correy : Merde tu n’as pas compris qu’elle s’intéressait à toi? Par chance que je suis là pour te le faire remarquer.
Steve : Rachelle? S’intéresser à moi? T’as encore reniflé trop de moquettes.
Correy : Non, juste un peu hier midi. Mais même à ça, elle voulait que tu lui demandes de l’accompagner ce samedi.
Steve : Non voyons. Je suis trop vieux pour elle. Et je suis certain de ne pas être son type.
Correy : Qu’est-ce que tu en sais? Tu es trop obsédé par Lorna pour remarquer les autres qui en valent vraiment la peine.
Steve : Si tu l’aimes tant que ça t’a qu’à l’inviter toi!
Correy : Je suis trop gêner voyons. Invite-la pour moi!
Steve : Quoi! Mais t’es fou, il n’en est pas question, de toute façon, j’ai déjà un plan infaillible pour ce jour. Je ne vais pas tout gâcher pour un homme qui n’existe pas vraiment.
Steve regretta immédiatement ses dernières paroles et le visage de Correy changea subitement.
Correy (vexé) : Là tu me fait de la peine, si tu me vois, c’est que je suis ton ami, je devrais exister pour toi.
Steve (culpabilise) : Je m’excuse, ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais toi aussi tu es trop vieux pour elle. Plus que moi.
Correy (boude) : N’essaye pas de changer de sujet. J’ai compris le message. Salut!
Il passa à travers le mur et laissa Steve culpabiliser.
 
9h30am, maison de Lorna.
 
Jonathan se creusait la tête pour essayer de trouver un moyen de se sortir de cette merde dans laquelle il s’était enfoncé jusqu’au cou. Il était étendu sur le divan, fixant le plafond sans ciller. Soudain, il fut tiré de ses pensées par la sonnerie de la porte d’entrée. Il se leva et hésita à aller répondre. Il se demandait si ce n’était pas de ces chasseurs de démons qui avaient réussi à le retrouver. Peut-être que Lorna leur avait dit où il se cachait. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre. Personne ne semblait surveiller les alentours de façon suspecte et il n’y avait pas l’habituel Avalanche bleu qui appartenait à l’une des personnes qui avait presque réussi à le tuer. Il alla ouvrir la porte avec précautions. Un petit homme ventru et atteint de calvitie avancée, tenait une petite mallette noire, en affichant un large sourire aux dents jaunies par la cigarette. Son costume brun délavé était bon pour la poubelle. Jonathan baissa sa garde. Il salivait déjà à l’idée de ce cœur, menaçant de lâcher à tout moment à force de battre dans cette graisse étouffante.
Monsieur : Bonjour, je vends des aspirateurs, est-ce que la dame de la maison est présente?
Jonathan : Non.
Monsieur : Alors m’accorderiez-vous quelques minutes de votre temps pour…. Est-ce que ça va? Vous ne vous sentez pas bien? Avez-vous besoin d’aide?
La respiration du mangeur d’organe s’accéléra, sa peau et ses bras commencèrent à changer. Ses yeux devinrent feu et ses dents longues et pointues comme des aiguilles remplacèrent celles d’humain. Le vendeur recula d’un pas et  tenta de se sauver, mais il était déjà trop tard. Jonathan lui enfonça un doigt dans la gorge et le fit descendre jusqu’au nombril. Le colporteur, toujours vivant, perdit connaissance immédiatement. Le démon lui ouvrit la cage thoracique en brisant les côtes d’un mouvement précis. Il regarda le gros muscle sanglant palpiter d’un rythme régulier et si appétissant. Il plongea la tête dans l’ouverture comme un lion qui se jette sur un morceau de viande fraîche et transperça la chaire du cœur de ses nombreuses petites dents. Ses longs doigts s’enfonçaient dans les yeux et dans la cuisse de sa victime, pour lui assurer un meilleur équilibre. Une marre de sang se répandit sur le porche et dégouttait entre les planches de bois de la galerie. Le monstre s’attaqua ensuite au foie bien gras de sa victime et retira le gros intestin pour l’écarter de sa nourriture.
Lorsqu’il eu finit son repas, Il remit le gros intestin à l’intérieur du corps, ainsi que tout les morceaux non comestibles qu’il avait écartés pour mieux pouvoir les transporter. Il reprit forme humaine et, le visage encore couvert de sang, il alla se débarrasser du corps. Quand il reviendrait, il devait absolument penser à nettoyer les planches de tout le sang qu’il avait répandu. Lorna lui enfoncerait bien un tisonnier en plein ventre si elle venait à découvrir ce qu’il avait fait.
 
10h04am, infirmerie, O.D.D.
 
Après avoir appris la dure nouvelle, Giovanni avait écarté l’infirmière, malgré sa résistance et était aller retrouver la jeune femme morte dans la petite salle où elle s’était fait endormir. Il y avait maintenant 3 heures qu’il était entrer, s’était assis sur le lit, avait tenter de la réveiller et n’avait plus prononcer un mot depuis. Les infirmières s’étaient résignées à le faire sortir. Il ne voyait plus autre chose que le corps raide de son employée, il entendait sans cesse les dernières paroles prononcer par la petite garde malade. Il n’avait pas pleuré, il n’en avait pas la force. Son monde s’était écroulé. Ses mains n’avaient pas quitté celles de la froide Anika. Trois heures s’étaient écoulés, il fixait toujours le visage pâle devant ses yeux. Son corps était recouvert de pansements ensanglantés et d’autres plaies qui n’avaient pas encore été soignées. Était-ce une coïncidence qu’il avait décider de l’inviter à passer du temps avec lui la veille et qu’aujourd’hui elle n’était plus de ce monde? Il réussi presque à ce persuader que tout était de sa faute, qu’il n’avait pas agit assez rapidement pour lui venir en aide et qu’il lui avait porté malheur. Si elle avait des problèmes avant ce jour, il avait été un mauvais patron de ne pas avoir réussi à déceler les signes qu’elle aurait pu lui envoyer.
Un médecin finit par arriver et interrompit le cours de ses pensées.
Médecin : Patron? Vous devriez sortir, nous allons l’emmener.
Giovanni tourna légèrement la tête. Le visage sans aucune émotion, mais le regard vide.
Médecin : Elle est morte paisiblement si cela peut vous rassurer. N’importe qui aimerait partir dans leur sommeil. Je suis persuadé que c’est ce qu’elle voulait aussi.
Il ne répondit toujours pas. Il détourna la tête et ferma les yeux dans un court soupir.
Médecin : Elle était déjà gravement blessée quand elle est arrivée. Dormir ralentis le rythme cardiaque et diminue les hémorragies. Elle s’est beaucoup débattue pour ne pas qu’on lui administre le somnifère ce qui à dû entraîner une perte de sang plus importante et donc rendre son état plus critique.
Giovanni (murmure) : Qu’est-ce qui lui est arrivé?
Médecin : Nous croyons qu’elle se serait automutilée. Bien que je ne vois pas comment elle aurait pu se faire des marques aussi profondes et à ces endroits, prenons par exemple ses bras, avec quoi et comment restes des questions sans réponses dans ce cas.
Giovanni (chuchote) : Pourquoi? Pourquoi se serait-elle fait ça?
Médecin : Certaines personnes y prennent plaisir, d’autre sentent le besoin de se punir d’un acte ou d’une pensée jugée intolérable. Ce n’était pas l’œuvre d’un démon, les scientifiques ont vérifiés. Il n’y avait aucune trace de combat, rien venant d’une autre dimension. Ça ne pouvait être qu’elle même.
Giovanni (Soupir) : Non, non pas elle, elle n’a pas pu. Non.
Il se leva dans un excès de colère et se mit à lancer tous ce qui lui tombait sous la main. La lampe de chevet alla se fracasser contre le mur de l’autre côté du lit, un verre d’eau et un pichet de plastique opaque déversèrent leur contenu sur le sol, la chaise sur laquelle il était assit un instant plus tôt se renversa. Le médecin s’élança sur lui et enfonça une seringue de morphine dans le bras du patron.
Médecin : Calmez-vous! C’est normal que vous soyez sous le choc, mais la vie en as voulu ainsi vous n’y pouvez rien. Je viens de vous administrer une dose de calmant, cela risque de vous endormir. Vous ne pouvez pas tout contrôler monsieur, dormir vous fera du bien. Vous vivez quelque chose de dur et vous avez besoin de vous calmer. Pardonnez mon geste, mais c’était pour votre bien et pour celui du matériel de cet endroit.
Giovanni commençait à ressentir un engourdissement dans les membres. Il dévisagea l’homme en blanc qui se tenait devant lui, le regard rempli de haine. Il luttait pour ne pas s’endormir. Deux autres hommes entrèrent dans la salle et l’emmenèrent dans une chambre où il pourrait se reposer quelques heures. Il ne pu les empêcher de le soulever et de le traîner dans les couloirs de l’étage de médecine. Ils l’allongèrent dans un lit simple aux draps bleu ciel. C’est tout ce qu’il crut remarquer avant de fermer les yeux. L’obscurité l’entoura. Le vide, le noir, le silence. Puis, il y eu quelques lumières, un tapis, deux vieilles chaises. Il regarda autour de lui. Un décor perdu dans l’espace. Tout autour, il continuait de faire noir. Aucune lumière ne venait éclairer les quelques objets qui avaient fait leurs apparitions. C’était à ne rien y comprendre.
Giovanni : Qu’est-ce qui ce passe? Où es-ce que je suis?
Un souffle glacé vint lui effleurer la nuque. Soudain, une voix résonna en écho un peu partout.
Voix : Enfin, j’espérais te revoir bientôt. Assis-toi. C’est tout ce que je suis capable de faire pour l’instant.
Giovanni eu beau regarder de tout les côtés, personne n’était visible. Pourtant il connaissait cette voix et n’avait pas besoin de voir la personne pour savoir à qui elle appartenait. Elle était incertaine, timide, réservée. Une voix de femme mûre et réfléchie.
Giovanni : Anika? C’est toi?
Voix : Je sais que ça peut paraître bizarre, mais oui.
Giovanni : Comment? Qu’est-ce qui ce passe?
Voix : C’est une longue histoire dont je ne connais pas la fin. Tout ce que je sais, c’est que je suis prisonnière ici, je suis devenu les cauchemars.
Giovanni : De quoi tu parles? Tu es morte!
Voix : Morte? Non, je suis là, je suis vivante.
Giovanni : Tu es morte. Les médecins l’ont dit, je t’ai vu. Je l’ai constaté.
Voix : Comment? Pourquoi? Je suis prisonnière de ce monde et dans l’autre je suis morte? Les infirmières, les médecins, ils m’ont directement conduit à cette mort!
Giovanni : Non, tu devais dormir pour…
Voix (criant) : IL NE FALLAIT PAS QUE JE DORME!!
Giovanni : Pourquoi? Je ne comprends pas.
Voix : C’est lui qui m’a tuée. Je devais dormir pour entrer dans son monde. Il m’a torturée. Tu as vu les trous dans mes bras? Je les ais rêvés, c’est lui qui m’as fait ça. Ce n’était pas un rêve. Les brûlures, l’acide, les scorpions… tout était de sa faute. Avec les somnifères, ils m’ont conduit ici.
Giovanni : Où es-tu?
Voix : Devant toi. J’ai eu ses pouvoirs, mais je ne sais pas comment les utiliser.
Giovanni : Mais de qui tu parle?
Voix : De Michael. Le démon des cauchemars. Celui qui a décapité la famille du dossier que tu m’as parler. Il voulait que je le libère. J’ai tenté de résister, mais il m’a fait céder. Il est libre, vivant et moi… prisonnière ici et morte dans le monde réel.
Giovanni : Est-ce qu’il y a un moyen de te faire sortir?
Voix : Je crois qu’il faut qu’il prenne ma place. Comment? Ça je n’en ai aucune idée.
Giovanni : Ne t’en fait pas, je vais tout faire pour te sortir d’ici. En attendant… essaye d’apprendre à maîtriser tes nouveaux pouvoirs. Si tu dois rester ici un certain temps aussi bien en profiter pour aménager avec plus de confort. De plus si tu dois l’affronter dans son élément, il sera à ton avantage que tu saches utiliser toutes tes capacités.
Il y eu un moment de silence.
Voix (surprise) : Tu as peur des cobayes (cochons d’indes)!!!
Giovanni : Quoi? Comment tu as su ça?
Voix : Je peux connaître toutes les peurs des gens avec ce nouveau pouvoir... Et des papillons noirs!
Giovanni : Arrête de rire de moi!
Voix (amusée) : Et aussi du pétrole? C’est quoi l’histoire du pétrole?
Giovanni : Je n’ai pas peur du pétrole, j’ai peur du goudron. Ça pu et quand il est frais j’ai peur d’y rester collé ou encore de m’y enfoncer comme dans des sable mouvants.
Voix : Moi qui croyais que vous n’aviez peur de rien.
Giovanni : Tout le monde a peur de quelque chose. Même Carl… enfin je crois.
Voix : Vraiment? J’irai faire un tour dans ses rêves pour le savoir.
Giovanni : Au moins comme ça tu vas pouvoir arrêter de rire de moi.
Voix : Je ne ris pas de vous, je trouve juste bizarre le fait que quelqu’un ai peur des papillons.
Giovanni (justifie) : Des papillons noirs! C’est pas pareil. Ils peuvent paraître inoffensif juste comme ça, mais moi je sais qu’ils ont été envoyés par le diable pour nous espionner.
Voix : Ha oui? Et qui est-ce qui vous as dit ça?
Giovanni : Peu importe. Heu… comment je fait moi pour sortir d’ici?
Voix : Vous vous réveillez.
Giovanni (sarcastique) : Super! Avec la dose de calment qu’on m’as administré, j’en ai pour au moins une heure encore.
Voix : Je vais commencer à croire que vous ne voulez plus passer de temps en ma compagnie.
Giovanni : Je trouve seulement agaçant qu’on lise dans ma tête pour se moquer de moi.
Voix : Je suis désolée, vraiment. J’ai réussi à voir quelque chose et dès que j’ai discerné clairement ce que c’était, les informations se déversaient dans mon esprit comme un simple robinet qui coule. C’était soudainement si facile.
Elle semblait vouloir enchaîner avec une autre phrase, mais ne continua pas. Le décor, si modeste soit-il disparut complètement et Giovanni se retrouva à nouveau plongé dans la noirceur totale.
Giovanni (inquiet) : Anika? Qu’est-ce qui ce passe? Tout va bien?....Anika??
Le silence repris place dans cet endroit vide et sombre. L’abîme était redevenu maître des lieux. Giovanni ressentait un mélange d’inquiétude et de panique. L’inquiétude vis-à-vis le silence de la femme qui se trouvait déjà dans une position difficile et de la panique à l’idée de rester coincé dans cette dimension pour toujours. Elle lui avait dit de se réveiller pour retourner dans le monde matériel, mais combien de temps encore allait-t-il devoir rester endormi. Se pouvait-il qu’il ne se réveille même jamais? Le médecin avait peut-être mal dosé son sédatif. Le temps semblait suspendu. Combien de minutes s’étaient écoulé depuis qu’il avait atterrit dans cet endroit? Il essaya de compter les secondes qui passait, mais comment être sûr que le temps entre chaque chiffre était le bon? Il avait l’impression d’être observé. Il essaya cependant de ce convaincre du contraire en se répétant pour lui-même qu’il était entièrement seul. Un courant d’air glacé vint lui faire dresser les poils sur les bras. Il se mit à donner des coups de poings dans le vide pour se rassurer.
Anika : Qu’est-ce que vous faites?
Giovanni s’interrompit dans ses gestes et chercha la provenance de la voix de son employée.
Giovanni : Qu’est-ce qui c’est passé? Où étais-tu?
Anika : Je ne suis pas très certaine moi-même, mais il semble que j’ai été transféré dans le rêve de quelqu’un d’autre. Vous ne devinerez jamais qui!!
Giovanni : Quelqu’un d’important? Le président?
Anika : Non pas à ce point la tout de même. Carrianne! Elle dort au travaille maintenant? Ou bien a-t-elle eu un jour de congé?
Giovanni hésita à répondre. Anika attendit un moment puis insista.
Anika : Y a-t-il quelque chose que je ne saurais pas?
Giovanni : Je croyais que tu savais lire dans la tête des rêveurs!?
Anika : Avec un peu de concentration oui, mais je croyais que vous ne vouliez plus que je viole votre intimité.
Il réfléchis un instant. Après tout elle avait raison, il lui avait fait la morale pour qu’elle cesse de rire de ses peurs et maintenant il l’invitait presque à recommencer. Cela n’avait pas vraiment de sens. Il hésita pourtant à lui donner les explications qu’elle réclamait. La situation était déjà assez compliquer avec la récente mort de la tueuse prisonnière du monde immatériel, expliquer en plus ce qui se passait de l’autre côté de cette dimension alors que l’histoire n’était pas encore totalement réglée l’agaçait un peu.
Giovanni : Je t’en parlerai lorsque les choses seront plus claires de mon côté aussi.
Anika n’insista pas. Elle respectait les décisions de son supérieur et bon sang qu’il était mignon dans cette pénombre. Elle se surprit à le fixer avec un air rêveur. Heureusement qu’il ne pouvait pas la voir. Elle avait envie de s’approcher, de passer une main dans ses cheveux qui avait l’air soyeux. Elle aurait aimé sentir l’odeur de son cou. Après tout il ne voyait rien. La tentation était forte, mais elle se maîtrisa. Un jour, le moment viendrait et personne ne pourrait l’en empêcher. Cependant, elle se rappela ce que lui avait dit Giovanni quelques instants plus tôt. Morte dans le monde réel, prisonnière du monde des rêves. L’occasion se présenterait-elle vraiment un jour à elle? Pourrait-il un jour prendre sa main dans les siennes pour ne serait-ce que la réconforter? Elle laissa échapper un long soupir.
Giovanni : Tout va bien? Tu es fatiguée?
Anika (perdue) : Hein? Heu…non tout va bien… je ne sais même pas si le sommeil existe dans cette dimension. Je n’ai ni faim, ni soif, ni sommeil. Il ne fait pas chaud ni froid et malgré le fait que je ne me soit jamais sentis aussi bien, il y a en moi comme un énorme vide.
Giovanni : C’est compréhensible. C’est probablement dû à touts ses changements radicaux. Ne t’en fait pas, je vais mettre des équipes d’experts sur ton cas et on va te sortir de là. Je n’abandonnerai pas une employée dans le besoin.
Anika eût un petit sourire en coin, mais aurait aimé entendre une autre raison. Aux yeux de l’être aimé elle n’était qu’une employée. Même dans cette dimension elle devait endurer cette souffrance intérieure qui la rongeait depuis si longtemps.
Giovanni : Anika? Je crois que je suis en train de me réveiller! Je me sens tirer vers ailleurs.
Anika : C’est probablement ça! Passer une bonne journée monsieur!
Giovanni : Merci, toi aussi…je vais sûrement revenir te rendre visite cette nuit.
Il dit cette dernière phrase avec un ton plutôt enjoué, comme si il venait de faire une blague. La tueuse remarqua que le corps de son patron était de moins en moins visible pour elle jusqu’à ne plus rien discerner du tout. Elle se retrouva à nouveau seules dans cet abîme silencieux.
 
11h20am, Hôpital.
 
Mathieu et Lorna avaient été chargés d’une nouvelle mission, dès leur arrivé à l’O.D.D. Giovanni les attendaient dans le stationnement, dossier en main. Il avait déjà été chercher les armes requises pour la mission et leur avait vaguement expliquer la situation. Puis, ils avaient dû partir. Sur le chemin, Lorna avait feuilletée le dossier, pendant que Mathieu conduisait. Ils en avaient conclu qu’il s’agissait d’un démon de la maladie et de la mort, du nom de Mutu. Il se cachait dans un hôpital et s’en donnait à cœur joie pour donner des maladies aux personnes venu faire un simple examen de routine. Certain y trouvait même la mort, peu de temps plus tard. Des médecins et infirmiers avait rapporter que plusieurs malades s’étaient plain d’avoir vu une créature monstrueuse rôder dans le coin et souvent, après se bref aperçu, ils devenaient encore plus souffrant et finissaient par s’éteindre. Bien que leur esprit rationnel refusait de croire cette explication, ils avaient contactés la police et à leur tour, les policiers avaient contactés l’O.D.D. Lorna et Mathieu entrèrent dans l’établissement et allèrent directement voir la personne à la réception qui avait contacter les autorités concernées. Ils portaient chacun un sac à dos contenant un scaphandre et des masques à filtre à air pour éviter toute contamination.
Lorna : Bonjour nous sommes de l’O.D.D. Vous avez appelé pour une enquête?
Réceptionniste : O.D.D.? Je croyais que la police nous enverrait un enquêteur ou un détective! Qu’est-ce que l’O.D.D.?
Loran : Nous sommes une division de la police, nous enquêtons sur des faits étranges. Pourriez-vous nous expliquer ce qui c’est passé?
Un agent de sécurité qui les avaient remarqué et avait entendu des bribes de la conversation vint à leur rencontre.
Garde : Beaucoup plus de gens en santé, blessé ou atteint d’un virus plutôt banal se présente et au moment de repartir, ils sont victime de maladies pour la plupart mortelles et très souvent encore inconnu. Il y a une augmentation énorme de mortalité, ce qui n’est pas bon signe dans un hôpital. De plus, les malades disent que ce n’est qu’après avoir vu une espèce de monstre ils sont tombés malades. C’est plutôt étrange je sais au début nous avions cru à un délire dû à une de leur maladie soudaine, mais plusieurs autres personne ont eu cette version et présentait des symptômes pour la plupart différents.
Lorna : Qui est la dernière personne à vous avoir dit qu’il avait vu le « monstre »?
Le garde regarda autour de lui avant de se prononcer.
Garde : Heu… Lui!
Il montra un homme mort, qui était en train d’être étudié par un coroner. Lorna regarda Mathieu et ils se firent un signe d’approbation.
Lorna : Où gardez-vous les autres patients qui sont atteint de maladies inconnus?
Garde : Au deuxième étage, mais vous n’avez pas le droit d’y aller, car ces maladies peuvent être contagieuses. Seul le personnel vêtu d’équipement adéquat peut entrer dans les chambres.
Lorna : Nous ne sommes pas venus les mains vides. Pouvons nous aller examiner les couloirs de cet étage? Nous ne sommes pas médecins, nous n’avons rien à faire dans les chambres.
Lorna lui désigna le sac à dos qu’elle portait et le garde sembla comprendre le message.
Garde : Oui, ça serait possible. Mais n’aller pas ailleurs.
Lorna : Merci monsieur…?
Garde : Dubé!
Lorna : Alors Merci monsieur Dubé. Nous vous demandons seulement de faire quitter les lieux aux personnes qui n’ont pas encore été contaminé par une quelconque maladies s’il vous plaît. Envoyez les urgences ailleurs et les autres dites leur de prendre leur mal en patience ou de se présenter dans des clinique de médecine générale. Nous enfilerons nos uniforme dans l’ascenseur avant de le faire monter et pour ne pas effrayer le gens.
Garde : Pas de problèmes! L’ascenseur est là-bas.
Mathieu et Lorna partirent en direction de l’élévateur. Quand les portes furent fermées, Lorna sortit son enregistreuse de sa poche et en retira la cassette. Les informations pourraient bien resservir un jour ou l’autre.
Mathieu : Je déteste ce travail.
Lorna : Y a-t-il un jour où tu ne le dis pas?
Mathieu : Oui! Quand je suis malade!
Lorna rit et ouvrit son sac à dos pour en sortir un scaphandre noir et un masque couvrant tout le visage. Elle enfila des gants de caoutchouc et attendit que son compère ait fini de se vêtir pour faire monter l’ascenseur. 
Les portes s’ouvrirent et il arrivèrent sur un étage sombre pas très rassurant.
Mathieu (sarcastique) : Quelle ambiance joyeuse.
Sa voix était étouffée par le masque qu’il portait.
Lorna : Les malades sont enfermés la-dedans?
Elle pointa un couloir remplis de portes hermétiquement fermées. Une personne vêtue d’un scaphandre blanc ouvrit l’une d’elle et y entra sans voir les deux enquêteurs.
Mathieu : Comment les gens font pour travailler dans des conditions pareilles? Je trouve ça déprimant.
Lorna : Sûrement de la même façon que nous.
Mathieu : Qu’es-ce que tu veux dire?
Lorna : À Chaque fois qu’il y a un démon à tuer, nous avons une nouvelle chance de mourir. Pour eux, c’est presque la même chose, mis apport que ce n’est pas eux qui vont mourir.
Mathieu : D’une certaine façon. Par où est-ce qu’on commence?
Lorna : Par trouver le démon. Il devrait être quelque part dans le coin. LÀ DANS L’ASCENSEUR!!!
Les portes de l’ascenseur commencèrent à se fermer. Mathieu s’élança dans sa direction et les fit bloquer à l’aide d’une bassine en plastique qu’il avait attrapé au passage. Les portes s’ouvrirent à nouveau, laissant voir une espèce de gros monstre noir et luisant, couvert de pustules remplies d’un pus vert épais. Il n’avait pas de jambes et ressemblait surtout à une énorme limace hideuse. Un liquide jaune comme du vomi coulait de son semblant de bouche, si c’était cela. Il y avait de grosses boules brunes dans le coin de ses minuscules yeux rouges. Il fit une espèce de pet et un gaz gris sortit des plis graisseux sous son cou.
Mathieu : Tu es vraiment dégoûtant toi! Pas étonnant que tu transmettes des maladies.
Lorna entra dans l’ascenseur à son tour et regarda le tas de « microbes » qu’elle devait combattre.
Lorna : Ho ouach!! Par chance que les mangeurs d’organes ne ressemble pas à ça!
Ils firent arrêter l’élévateur entre 2 étages pour pouvoir se battre sans être vu des autres personnes. Lorna préparait une formule pour accompagner les ingrédients servant à la destruction du démon, pendant que Mathieu frappait dans le tas de graisse gélatineuse pour essayer de l’affaiblir. Il avait pourtant l’impression de frapper dans de la gelée au fruit en moins appétissant bien sûr. Le démon de pouvant se défendre qu’en rendant les autres malades, ne pouvait rien faire contre le tueur et la sorcière. Son corps absorbait les coups du tueur comme une éponge, mais malgré toute la masse qui le composait, Mathieu réussissait tout de même à causer quelques dommages.
Lorna : Ok pousse toi!
Mathieu alla se placer dans un coin de la petite cabine et Lorna lança une poignée de poudre blanche sur la chose respirant la contamination.
Lorna : Mutu! Démon de la maladie et de la mort, par ses simulacres de cire je te fais quitter ce monde, retourne d’où tu viens ou meurt!
Sur ce, Mutu se mit à gonfler en faisant plusieurs bruit de pet et finit par exploser, lassant traîner des morceau de sa grosse carcasse gluante partout, sans parler de l’espèce de morve qui recouvrit toute la cabine et ses occupants.
Lorna : Yark!!!
Mathieu remis l’ascenseur en marche et ils retournèrent au rez-de-chaussée. Les portes s’ouvrir en plein milieu de la salle d’attende bourrée de patients. Ils se mirent tous à fixer les deux personnes couvertes de mucus et de morceaux de démon.
Mathieu : Tout va bien, nous maîtrisons parfaitement la situation!!!Vos égouts ne déborderont plus je vous le garantis!
Ils sortirent et croisèrent le garde avec qui ils avaient parlé au début de la mission. Ils lui firent un regard réprobateur pour ne pas avoir fait sortir le monde comme ils l’avaient demandés. Le garde fit signe qu’il n’avait rien pu faire, car personne ne voulait l’écouter. Les membres de l’O.D.D. retournèrent à l’Avalanche de Mathieu. Avant de monter dans le véhicule, le tueur retira son masque et son scaphandre pour le ranger dans un grand coffre a outil. Lorna quand à elle retira seulement le scaphandre et le rangea avec celui de son collègue, mais cru plus sûr de garder son masque encore un certain temps. Il prirent place dans le véhicule et démarrèrent.
Mathieu (attache sa ceinture) : Tout à l’heure tu as dit quelque chose qui m’as parut vraiment….bizarre.
Lorna : Heu… Ha oui?
Mathieu : Tu as dit par chance que les mangeurs d’organes ne sont pas aussi laids que celui qu’on vient de tuer.
Lorna (mal à l’aise) : Ha oui ça! Bof… tu sais… c’est parce que nous sommes toujours à la recherche du mangeur d’organe… et si il était aussi laid que l’autre, je voudrais pas le poursuivre comme je le fait avec… le mangeur d’organe.
Mathieu (septique) : Vraiment? Ok! Bon direction O.D.D.!
 
12h24pm, cafétéria, O.D.D.
 
Il y avait un rassemblement énorme d’employés dans la cafétéria. Bientôt, il n’y eu plus assez de place pour tout le monde. La grande majorité semblait être des scientifiques, mais se trouvaient aussi quelques tueurs, des sorciers, des recherchistes et d’autre employés de l’organisation. Les cuisinière pensèrent que toutes ces personnes venaient pour manger et elles craignirent de ne pas avoir assez de nourriture pour tout le monde, mais virent peu de temps plus tard que personne ne s’intéressait à leurs repas. Certains distribuaient de grands cartons et des crayons feutres pour faire des affiches annonçant leur requête. Carl semblait être leur leader. Il se tenait debout sur une table et dictait des choses à écrire sur les affiches, tout en motivait très bien ses alliers avec des discours enrageant, sans ménager l’honneur d’Élenie. Lorsque celle-ci entra dans la cafétéria, tout le monde lui lança des boulettes de papiers en lui criant des injures. Carl descendit de la table et se fraya un chemin jusqu’à elle.
Carl (menaçant) : Il est temps pour toi de cesser de traiter les autres comme des sous fifres à ton service. Ils en ont assez et te le feront payer.
Ils se fixèrent un certain temps, le regard plein de haine. Finalement, Élenie tourna les talons et sortit. Les manifestants applaudirent leur dirigeant. Carl resta impassible. Il retourna s’asseoir sur un banc. Les gens hésitaient tout de même à lui donner une tape d’encouragement dans le dos ou encore lui adresser directement la parole, mais tous semblait fièrent de lui malgré tout. Soudain, les applaudissements et les sifflements s’arrêtèrent. Giovanni avait poussé les portes d’entrée et observait ses employés révoltés.
Giovanni (autoritaire) : Mais qu’es-ce qui ce passe ici?
Personne n’osa répondre. Quelques un  tentèrent de cacher leurs cartons de manifestation.
Giovanni : Qui a organisé ça? Je veux parler avec le dirigeant.
Personnes ne répondit. Ils n’osaient pas vendre le coupable, car ils appuyaient entièrement ce qu’il avait fait. Carl s’avança encore une fois et il sortit, le patron derrière lui.
Giovanni : Je ne m’attendais vraiment pas à ça de ta part!
Carl : Je sais.
Giovanni : Te rends tu compte de ce que tu as fait?
Carl : C’est sûr.
Giovanni : Mais qu’est-ce qui t’as prit?
Carl : J’avais envi de mettre un peu d’action dans cet immeuble. Auriez-vous préféré que j’organise des combats à mort?
Giovanni : Arrête, je suis sérieux.
Carl : Moi aussi.
Giovanni : Tu as inciter mes employés à faire la grève, tu as fait de la discrimination envers une de tes collègue… sans parler de tout ce que tu as fait depuis que tu es arriver ici.
Carl : Personne n’est parfait.
Giovanni : Je n’ai pas d’autre choix… je te renvois! Je te laisse une demie heure pour aller ramasser tes choses. Je ne peux plus toléré un comportement comme le tien dans mon établissement.
Sur ce il lui tourna le dos et retourna en direction de son bureau plusieurs étages plus hauts. Carl attendit que son patron soit hors de vu pour partir d’un pas décider vers son casiers pour y ramasser ses effets. Les gens dans la cafétéria avaient tous le regards tourner vers les fenêtres donnant sur le couloir où avait eu lieux la discussion espérant comprendre ce qui se passait.
 
1h13pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Après avoir fait une petite sieste, Carrianne s’était mise à chercher un emploi dans les petites annonces du journal. Elle avait fait quelques téléphone inutile et avait été jouer aux cartes sur l’ordinateur, en attendant l’appel d’un employeur qui aurait pu être intéressé à l’engager. Après avoir perdu trois parties de suite, quelqu’un vint sonner à sa porte. Elle ferma son jeu et alla ouvrir. Elle fût surprise lorsqu’elle reconnu celui qui se tenait sur le seuil de sa porte.
Carrianne : Carl? Tu ne travail pas?
Carl (bête) : J’ai été renvoyé!
Carrianne : Quoi toi aussi? Pourquoi?
Carl : J’ai organisé une petite révolte générale et comme je n’étais déjà pas un employé model, Giovanni m’a viré.
Carrianne : Sérieusement? Il disait toujours que tu étais le meilleur tueur.
Carl : Je sais, mais ce n’est plus le cas.
Carrianne : Mais pourquoi tu as fait la grève? Vous êtes très bien payés pourtant. De plus je ne vois vraiment pas de quoi tu pouvais te plaindre, les conditions d’employés sont excellentes…même si nous travaillons beaucoup…en fait vous…ils travaillent beaucoup!
Carl : C’était pour nous débarrasser d’Élenie, elle n’aide pas aux bonnes conditions d’employés! De plus tu n’aurais jamais voulu revenir si elle avait encore travaillé là-bas.
Carrianne (Émue) : Tu as sacrifié ton emploi pour que je retrouve le mien? Tu es…
Elle fut interrompue par le téléphone.
Carrianne : Attend une minute, c’est peut-être important.
Elle alla répondre dans la cuisine. Carl quitta l’entrée et alla prendre place dans le salon pour attendre que son hôte revienne.
Carrianne : Allô?… Oui…Ha… d’accord….Merci!
Elle retourna voir Carl au salon.
Carl : C’était une bonne ou une mauvaise nouvelle?
Carrianne : Ça dépend du point de vu que l’on a. J’ai été réengagée à l’O.D.D.
 
1h20pm, Laboratoires, O.D.D.
 
Élenie était enragée. Elle ramassait ses effets personnels en cassant tout ce qui lui tombait sous la main.
Élenie (marmonne) : J’étais la meilleure des scientifiques de tout l’établissement. Ils ont préféré donner mon poste a miss perfection. Moi je deviens quoi? Préposée à l’entretien de l’équipement de laboratoire…CONCIERGE OUI!!! Il n’y a aucune justice… mais je me vengerai… ha ça oui je me vengerai!
Elle descendit au dernier sous-sol, là où des scientifiques spécialisés étudiaient et gardait certains spécimens de démons. Elle y ramassa le reste de ses choses. Elle bousculait tout ceux qui était sur son chemin, mais l’un des scientifiques qu’elle bouscula alla atterrir directement sur un levier servant à ouvrir une des cages d’observation. Le succube qui y était enfermé fut libéré et réussi à s’enfuir par une des sorties de secours. Des alarmes furent rapidement déclanchées et certains essayèrent de la rattraper, mais il était déjà trop tard, elle avait réussi à sortir. Élenie s’éclipsa rapidement, ne se sentant pas le moindrement coupable de cet incident. Ils l’avait bien mérité après tout.
Scientifiques#10 : Le succube d’observation Sonia s’est enfui. Il faut la retrouver, elle est encore sous expérimentation.
Scientifique#29 : Nous n’aurons aucune chances, personne n’a réussi à l’arrêter.
Scientifique#13 : Espérons seulement que les puces l’empêcheront de tuer.
Scientifiques#4 : Vérifier tout de même les autres cages, nous devons nous assurer qu’aucun autres sujet ne peut s’échapper. 
 
  Copyright: Gabryelle Vendette  
 
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