O.D.D. Zone
  Épisode 4
 

 

Épisode 4
 
 
                                                     Parmi les créatures
 
 
Dans les profondeurs de l’O.D.D., au tout dernier sous-sol, là où se passait des activités plutôt controversé, une trentaine de scientifiques observait le comportement d'une jeune femme enfermée dans une cage de verre. Celle-ci frappait la vitre incassable et suppliait pour qu'on la laisse sortir. Elle avait l’air si innocente, tellement humaine que quiconque s’y aurait laissé prendre. Heureusement, les hommes portaient des lunettes spéciales pour ne pas tomber dans son piège si tentant soit-il. Elle avait été emmenée en journée et les analystes brûlaient d’impatience de tester leurs nouvelles découvertes. Leurs collègues du 6e étages avait mis au point trois différents gaz contre les effets envoûtants des succubes. Le premier avait presque tué leur sujet d’expérience. Le deuxième produit avait eu pour effet d’endormir le monstre. Encore là, ce n’était pas ce qu’il leur fallait. L’intention des chercheurs était de pouvoir mélanger le gaz au système de ventilation des restaurants et des hôtels pour empêcher les hommes de devenir des esclaves au moindre regard pour ces créatures. Puisque cela restait les endroits les plus fréquentés par ces démons, ils augmenteraient les chances de sauver de pauvres hommes victimes des charmes de la créatures. Il aurait été mal vu de demander aux dirigeants de grands restaurants ou même de petits motels d’obliger leur clientèle masculine à porter une paire de lunette spécialement conçue en tout temps dès qu’ils entraient dans l’établissement. De plus les dites lunettes n’étaient pas du tout esthétiques. Il est assez rare de retrouver ce qualificatif lorsqu’il s’agit d’une chose pratique. Normalement vous avez le choix entre joli et inutile ou laid et efficace. Il fallait donc se douter que la plupart des choses qui se trouvait à l’O.D.D. faisaient partie de la 2e catégorie.
La femme tentait une nouvelle approche envers ses ravisseurs. Elle les invita à se déshabiller si ils daignaient lui ouvrir la porte. Elle déboutonna les trois premiers boutons du chemisier que l’organisation lui avait prêté, le regard prometteur et insistant. Les scientifiques malgré leur tentation restèrent concentrés. Les lunettes les empêchaient peut-être se subir le charme magnétique de la bête, mais leur instinct restait toujours celui d’un homme et à cela rien n’y changerait.
Scientifique#1: Faites entrer le sujet no.2264. Voyons comment elle réagira.
Un homme blanc, dans la soixantaine entra dans la cage avec le démon. L'ayant tout de suite remarqué, elle alla user de ses charmes pour qu'il l'aide à s'échapper. L'homme se fit manipuler comme une marionnette. Il obéissait comme un chien à tous ses gestes. Il buvait les paroles de la créature sans la quitter des yeux, il la voulait pour lui seul. Il serait là pour la protéger, l’aimer, lui offrir tout ce qu’elle voudrait. Il ne voulait plus jamais la quitter et tout ça, il l’avait compris en croisant le seul regard de cette beauté.
Scientifique#4: Activez le système A.C.S.!
Quelques personnes travaillant aux ordinateurs s'activèrent à entrer plusieurs codes. Un gaz invisible et presque inodore se répandit dans la prison de verre. Dans la cage, il semblait y avoir du changement. Tout d’abord, le sujet no.2264 réussi a détaché son regard de la captive. Excellente première vu les circonstances. Puis, à son expression, les scientifiques remarquèrent que l’homme commençait à se questionner. Il fonçait les sourcils et regardait autour de lui à la recherche de réponse. Il remarqua à nouveau cette magnifique femme avec lui et fût un peu intimidé. L'homme était encore éblouis par cette dernière, mais avait retrouvé sa raison. Les scientifiques se félicitèrent. Ils savaient qu’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, mais les premières étapes étaient concluantes.
Scientifique#8: Mettez le sujet no. 2264 en quarantaine et envoyez le sujet no. 2265 pour nous assurer que le produit est toujours aussi efficace pour d’autre type d’homme. Contrôlez le dosage du gaz.
Les membres de l’organisation reprirent leurs expériences avec un regain d’espoir. Un homme dans la trentaine fit son entré dans la cage. Il était d’origine thaïlandaise.
 
9h00pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Carrianne ne cessait de parler à son nouvel ami. Elle lui avait fait visiter la maison cinq fois. Mathieu avait maintenant mal à la tête de l'entendre faire des compliments à toute les dix secondes au petit chien. Le pauvre devait avoir envie de se dégourdir les pattes depuis le temps que la scientifique l’avait dans les bras.
Carrianne: C'est qui le plus beau des p'ti-pitou? C'est qui? C'est toi!
Elle le couvrait de caresses et de baisers. Elle adorait se mettre le nez dans la fourrure de son cou à la fois chaude et douce. En échange, le chiot lui léchait le menton en secouant frénétiquement la queue. Carrianne le posa enfin par terre, mais s’agenouilla à ses côtés, refusant de le laisser tranquille.
Carrianne: Math! Il faut lui trouver un nom!
Mathieu soupira, désespéré. Il s’étendit de tout son long sur le sofa.
Mathieu: Que dirais-tu de Tylenol?
Carrianne: Non trop chimique. Pourquoi pas Pooky?
Mathieu: Pour le moment ce serait pas mal, mais quand il aura la taille d'un loup, ça va être laid. T’as pas déjà une peluche qui s’appel comme ça aussi?
Il se tourna vers sa sœur qui était maintenant en train de gratter le ventre du petit husky. Le tueur le trouva plutôt mignon en le regardant de plus prêt. Il avait les oreilles bien droites, les yeux très bleus, sa tête et une partie de son dos étaient gris pâle et le reste de sa fourrure était blanche.
Carrianne: C'est vrai. Pourquoi pas Médor?
Mathieu: Médor, Fido, Chien chien… soit donc un peu plus original.
Carrianne: Oui… réfléchissons. Il est blanc, il a les yeux bleus…Ghost!
Mathieu: C'est déjà mieux.
Elle s’allongea sur le sol et le pris à nouveau dans ses bras.
Carrianne: Ça te plaît Ghost? Ça veut dire fantôme.
Mathieu: D'après moi il s'en fiche totalement.
Carrianne: Même pas vrai. Écoute le pas Ghost, il est jaloux parce que tu es plus beau que lui.
Mathieu: Pff…moi jaloux… Jamais! Salut.
Il se leva, s'étira et alla se coucher. Carrianne sortit le chiot dehors pour qu’il puisse aller se soulager et l’emmena dans sa chambre pour aller dormir à son tour. Elle était tellement contente qu’elle eu beaucoup de mal à s’endormir. Elle passa une bonne partie de la nuit à jouer avec son nouveau compagnon. Elle repensa au petit mot qu’elle avait trouvé sur son collier en se demandant qui avait bien pu penser à lui offrir un tel cadeau. Sa première idée fût que Mathieu avait voulu lui faire une surprise, mais à bien y penser, comment aurait-il fait pour rester devant la télévision et parvenir à frapper à la porte. Elle devait approfondir ses recherches.
 
12h00am, bar La Larme Du Dragon.
 
Katia était encore une fois débordée. Comme d’habitude, mais cette fois cela jouait sur son humeur. Son employé ne faisait que draguer les jolies filles assises au bar et elle faisait tout le reste. Trois femmes plutôt énervantes ne cessaient de commenter tous les hommes qu’elles voyaient dans la place. De plus, elle consommait peu. La barmaid essaya d’aller leur proposer autre chose entre deux services de bière. Un type à l’air louche entra dans la place. Les trois mégères le remarquèrent immédiatement. Il alla s'asseoir au bar et fit signe au serveur de venir prendre sa commande. Le serveur étant occupé, Katia le remplaça.
Katia: Qu'est-ce que ce sera?
Inconnu: Ton cou sur mes lèvres beauté.
Katia: Hum…apport ça?
Inconnu: Un café, noir.
Il n'avait pas vraiment l'intention de le boire, mais les gens de son espèce aimaient sentir la chaleur que dégageait le café sur leur peau pâle. Déçu de ne pas faire une vente plus payante, elle le servis en espérant faire au moins un bon pourboire. Ce qui ne fut pas le cas. Décidément ce n’était pas sa journée. Peut-être devait-elle changer de carrière? Elle avait mise toutes ses économies dans ce bar et bien que le travail la rendait parfois folle, il était rentable. Elle pris note mentalement de virer son barman et de trouver quelqu’un d’autre de plus efficace et digne de confiance. Une des trois harpies commanda enfin quelque chose. Une bière! Bah c’était déjà mieux que de l’eau.
Celle qui avait commandé la bière, Mia, pensa faire une meilleure impression au nouvel arrivant. C’était le genre de femme qui se sentait «in» lorsqu’elle montrait aux hommes qu’elle buvait de la bière. Celle qu’on à pas peur de présenter à ses amis et celle avec qui on s’amuse. Avec le temps elle avait appris à aimer le goût, mais au début, elle n’avait fait ça que pour l’image et faire son intéressante.
La deuxième, Monique, était plutôt du type fonceur et dominateur. Elle avait la mauvaise habitude de prendre toutes les décisions pour tout le monde, ce qui finissait généralement par agacer quiconque passait trop de temps en sa compagnie. Elle avait perdu beaucoup de travails et amis, ainsi que petits amis à cause de cela.
Nadine, la troisième, paraissait déjà un peu plus intelligente. Du moins elle en avait l’air. Ce qui ne voulait pas dire que c’était le cas. En fait son truc à elle était de se taire, se laisser aborder et s’arranger pour coucher. Elle parvenait généralement à ses fins. Elle adorait le sexe, mais elle savait que les petites sainte nitouche dans son genre attirait beaucoup plus ce qu’elle recherchait que celles qui affichaient ouvertement leur intentions.
Katia les connaissait bien. Tout les Mercredi soir, les trois harpies comme elle les appelait, venaient se raconter leurs histoires et tenter de voir laquelle ferait le plus de conquêtes en une soirée. La semaine dernière, Mia avait fini bonne dernière et Monique en avait attrapé trois. Parfois les hommes ont besoin de se sentir diriger, mais pas longtemps ça non. Étant toute trois intéressées par le type silencieux qui avait commandé le café, elles se mirent au défi. La gagnante de ce soir serait celle qui conclurait avec lui. Peu importe les autres «points» qu’elles avaient accumulé ce mois-ci, celle qui aurait celui-là serait la meilleure. Comme à son habitude Monique pris les devants, mais les deux autres ne la laissèrent pas prendre de l’avance aussi facilement.
Monique: Salut, je suis Monique. Elle c'est Nadine et Elle Mia.
L'homme continuait de regarder son café et semblait trouver la situation amusante, car un léger sourire s'affichait constamment, laissant montrer de magnifiques dents blanches. Il daigna leur jeter un regard, il plongea ses yeux étrangement vides dans ceux de chacune d’elles. Il reporta ensuite son attention sur sa boisson chaude et fumante, sans toutefois cesser de sourire.
Mia: On se demandait si tu étais intéressé à nous accompagner dans un endroit…plus calme.
L'homme laissa échapper un petit rire.
Inconnu: Mesdames! Vous ne connaissez même pas mon simple prénom. Vous seriez prêtes à partir avec un parfait étranger sans aucune méfiance?
Mia : Toutes les trois ensembles nous ne craignons rien. En plus si vous dites des choses comme ça c’est sûrement que vous êtes quelqu’un de bien, un dangereux criminel ne nous mettraient pas en garde.
Le sourire du type s’élargis encore un peu plus.
Inconnu : Ma foi, vous avez de la chance d’être tomber sur moi. N’importe qui pourrait vouloir abuser de si belles créatures. Ne vous inquiétez pas, je saurai m’occuper de vous mes jolies. Je me nomme Nikolas, pour vous servir.
Il leur baisa chacune la main.
Nikolas : Si vous tenez à quitter cet endroit, nous pourrions aller chez moi, j’habite tout près. Je vous montrerai des choses que vous n’auriez jamais pensé voir. Je vous ferai vivre des sensations que vous n’avez jamais connues. Faites-moi confiance.
Les trois dames gloussèrent de satisfaction. Nikolas se leva de son tabouret et ils sortirent du bar bras dessus bras dessous. Katia vint ramasser la tasse de café encore pleine qu’elle avait servie un peu plus tôt. Il n’était plus très chaud, même froid. Pourtant en un si court laps de temps, il n’aurait pas dû perdre autant de chaleur. C’était étrange. Elle remarqua que son employé s’était remis au travail et elle décida d’aller lui parler un instant.
Katia: Je n'ai pas confiance en l'homme qui vient de sortir. Il était bizarre.
Serveur: Tout le monde est bizarre pour toi.
Katia: Lui plus que les autres. Il faut que je fasse un téléphone. Je n'en ai pas pour longtemps, remplace moi. S'il te plaît.
Sur ce, elle alla dans la section derrière le bar réservé au personnel où se trouvait son bureau.
Nikolas et ses escortes marchaient depuis environs cinq minutes à peine et pendant tout ce temps, les harpies continuaient de glousser. Elles s’amusait à lui attraper une fesse par-ci, lui donnait des baisers sensuels dans le cou, lui mordillait l’oreille, passaient leurs mains dans ses cheveux. L’autre réagissait à leur petit jeu et les empoignaient avec force pour les embrasser, leur lécher lentement la carotide ou encore pour passer doucement sa main sur leur peau satinée. Avec tout ça, elles remarquèrent à peine où les emmenaient cet homme si habile. L’une d’elle se cogna le pied sur quelque chose de dur ce qui détourna un tant soit peu son attention. Juste assez pour qu’elle reconnaisse les lieux.
Nadine: Pourquoi sommes-nous dans un cimetière?
Nikolas: Êtes-vous effrayées? Vous ferais-je peur?
Mia: Non, tu es mystérieux… c'est sexy.
L’homme baissa la tête et eu un petit rire sec. Il se retourna brusquement.
Nikolas: Et maintenant?
Les trois femmes crièrent en apercevant les yeux maintenant rouges de sang et les dents acérées de Nikolas. Il s'élança sur Monique et planta ses longs crocs dans la tendre chaire de sa nuque. Puis, ce fut le tour de Nadine. Elle avait tenté de se sauver, mais la rattraper fut un jeu d'enfants. Il lui brisa le cou et laissa le corps sur la pierre froide. Il se tourna alors vers Mia. Elle pleurait et suppliait pour avoir la vie sauve. Cette situation l'amusait au plus haut point. Il lui saisit le poignet et commença à y boire le sang qui affluait rapidement dans ces petits segments bleus. Mia étouffa un cri de douleur. Elle continua de supplier. Tenant toujours son fragile poignet entre ses puissants doigts, il plongea son visage dans le décolleté de la jeune femme et lui lécha la gorge en longueur. Finalement, dans un rugissement d'animal, il enfonça violemment ses dents dans l'artère de son cou. Lorsqu'il l'eut saignée jusqu'à la dernière goutte, il laissa tomber le corps, se retourna et se dirigea vers sa crypte.
Nikolas: Pauvres petites créatures. Si faibles, si naïves, si humaines.
 
12h21am, Maison d'Anika
 
Anika rêvait qu'elle et son patron pique-niquaient sur le bord de l'eau, devant un coucher de soleil. Tout était parfait. Les reflets colorés sur l’eau du lac, les oiseaux volant majestueusement au-dessus des eaux, l’herbe verte sous leurs pieds nus, Giovanni. Tout à coup, le téléphone sonna. Elle revint peu à peu à la réalité, maudissant celui ou celle qui avait osé la faire quitter ce monde où elle aurait voulu rester pour l’éternité. Elle décrocha le combiner.
Anika (endormie): Quoi?
Katia: Salut, c'est Kat. Tout à l'heure un homme bizarre est venu dans le bar et… Anika??
Elle s'était rendormie
Katia: NIKA!!
Anika: Hum... oui, oui... je suis réveillé, ça va.
Katia: Donc je disait qu'un homme bizarre est venu et il est partit avec trois de mes clientes. Tu crois que ça peu être… un démon?
Anika: Ça peut être n'importe quoi. Si on trouve quelque chose, je viendrai te voir promis. En attendant dodo!
Elle raccrocha avant que son amie n'ait pu lui répondre et tenta de replonger dans son rêve.
Anika et Katia s’étaient rencontrées au secondaire. Elles avaient vécu ces années mouvementées ensemble, se soutenant moralement dans chaque situation si éprouvantes soient-elles. Elles avaient ensuite trouvé leur premier emploi dans le même bar. Anika qui était plus timide restait de l’autre côté du comptoir pour préparer les cocktails et remplir les verres. Katia prenait les commendes, parlait avec les clients, servait les boissons. Elle était plus à l’aise avec le public. À la fin de leur journée, elles séparaient tout de même les pourboires à deux. Elles se complétaient et rien ne pouvait les séparer. Jusqu’au jour ou Anika rencontra Michael. Les deux filles commencèrent à moins se voir, Anika laissa tomber le bar pour devenir traîteuse de texte dans un bureau d’avocat, pousser par son nouveau copain. Katia voyait bien que son amie avait changée, mais que pouvait-elle faire? Elles se virent de moins en moins jusqu’à ne plus se parler du tout. Cela dura presque trois ans. Puis un jour, alors que Katia était maintenant devenue la propriétaire du bar où elles avaient toute deux travaillées, Anika refis surface. Elle n’avait pas l’air très bien et regardait sans cesse sa montre. Elle semblait avoir peur et affamée. Katia s’inquiétait pour elle et tenta de la faire parler, mais l’autre n’attendait que des nouvelles de sa bonne vieille amie. Ce fût ainsi pendant un certain temps, la si différente Anika venait passer une heure à peine au bar puis repartait comme si elle craignait être en retard quelque part. Une autre année peut-être passa jusqu’à ce que son amie ne revienne plus. Katia s’alarma et téléphona à la police pour essayer de l’aider, elle voyait bien que tous ces changements étaient dus à Michael. Le lendemain, la police la rappela pour lui dire qu’Anika avait été arrêtée pour meurtre. La barmaid n’en crût pas un mot, elle connaissait cette femme depuis toujours et elle savait qu’elle ne ferait jamais de mal à personne. Elle se remis en question, repensa à tout ce qu’elles avaient vécu ensemble depuis tout ce temps, essayant de se convaincre du contraire. Ce n’est qu’une semaine après cette révélation qu’elles se revirent. Anika semblait mieux, encore trop maigre, mais tellement mieux. Elle lui raconta tout. Avoua avoir tuer Michael, après lui avoir dit tout ce qu’il lui faisait subir, sa rencontre avec un mystérieux et si séduisant Giovanni. Elle avait jurer de garder le secret professionnel sur son nouvel emplois, mais comme Katia était sa meilleure amie, elle ne pouvait lui caché ce détail. Elle lui fit jurer de garder le secret sur tout ce qui s’était dit et fidèle à sa parole, l’autre le jura. Elle gardèrent contact depuis et tout ou presque revint comme avant.
 
1h03am, maison de Jack et Carl.
 
Carl ne trouvait pas le sommeil. Depuis qu'il avait rencontré Carrianne, il souffrait d'insomnie. Il avait les yeux grands ouverts et fixait le plafond. Il se demandait comment elle allait, ce qu'elle pouvait bien faire en ce moment. Sans doute dormait-elle. Si c'était le cas, rêvait-elle à lui? Bien sûr que non voyons inutile de se poser ces questions il connaissait déjà la réponse. C'en était trop pour lui. Il se leva et alla boire un grand verre d'eau pour se changer les idées. S'intéressait-elle à lui, avait-il une chance? Quand son subconscient allait-il lui transmettre d’autres pensées? Il retourna dans sa chambre. Il prit ses rats et les laissa courir dans ses couvertures. Il l’avait prédit pourtant, il ne fallait pas continuer de la voir. L’éviter aurait été la meilleure des solutions, le bouddhiste ne disait-il pas : «Pas de désir égale pas de souffrance»? Il était trop tard maintenant. Il revoyait sans cesse son sourire étincelant, ses yeux brillants, ses cheveux lisse, ses doigts fins qui écrivaient d’une si belle calligraphie un rapport pour le travail. Elle le possédait en entier. Jamais il ne s’était sentit aussi mal dans sa propre chaire. Il aurait voulu être quelqu’un d’autre. Quelqu’un de mieux.
Ses rats venait de temps en temps lui grimper sur les bras puis repartaient jouer dans les couvertures.
Il ne souhaitait que la tenir dans ses bras un seul instant, sentir le contact de ses bras chaud autour de lui, sa tête contre sa poitrine. Comment pouvait-il se permettre autant de pensées? Il la connaissait à peine et déjà elle l’obsédait ainsi. Peut-être était-il fou. Voilà, un simple déséquilibre mental ça peut arriver à tout ne monde non? Surtout lorsqu’on passe sa vie à tuer et voir des cadavres, il était normal qu’un esprit flanche. Oui c’était cela, il n’était qu’un fou. Cette folie le tuerait un jour, il en était certain. Il soupira et ferma les yeux. Elle avait été envoyée comme épreuve ultime. Convaincu d’être immunisé à tout, elle lui avait été envoyée pour lui prouver qu’il était un simple petit humain. Uniquement un humain. Il se mit à déprimer. Rien de plus qu’une épreuve. Et quand il s’en sera enfin fait à l’idée, elle disparaîtrait de sa vie. Voilà ce qui allait se passer. Un humain, fou, devant lequel on brandit une carotte au bout d’un bâton pour le faire avancer, mais jamais il n’attraperait cette carotte. C’est comme ça qu’il voyait les choses maintenant. Il se résigna enfin.
Lorsqu'il décida de refaire une tentative de sommeil, Vlad et Marius vinrent prendre une toute petite place sur son oreiller et s'endormirent calmement à ses côtés.
 
4h01am, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Comme à l'habitude, Mathieu entra dans la chambre de sa sœur pour la réveiller. Il alluma les lumières. Ghost bâilla et se leva en remuant la queue. Contrairement à l'ordinaire, Carrianne ne se réveilla pas. Normale vue l’heure à laquelle elle avait enfin trouvé le sommeil. Il se plaça devant elle, le visage à environs dix centimètre du sien et attendit. Elle ouvrit les yeux et lâcha un cri. Mathieu se tordait de rire.
Carrianne: Espèce de malade!! C'est traumatisant de voir une grosse tête te regarder quand tu te réveilles.
Mathieu cessa de rire, s'essuya une larme et alla prendre possession de la salle de bain. Carrianne se leva, s'habilla, dit bonjour au petit chien, le prit dans ses bras et le mit dehors pour qu'il fasse ses besoin. Elle avait été chanceuse qu'il ne se soulage pas dans son lit. Elle se fit à déjeuner et essaya de trouver quelque chose à donner au chien. Elle lui fit des œufs micro-onde. Elle savait que c'était bon pour le poil des animaux. Quand elle le fit entrer, elle le félicita d'avoir fait ses besoins à l'extérieur et déposa un bol d'eau et les œufs près du comptoir.
Carrianne: Profites-en, ce n'est pas tous les jours que tu auras da la nourriture de table. Ce soir je vais aller t'acheter du manger pour bébé chien! C’est meilleur pour toi.
Mathieu sortit des toilettes, vêtu d'un t-shirt noir et d'un jeans.
Mathieu: Attention, zone contaminée!
Carrianne: Dégueu!
Il sourit satisfait puis jeta un œil au chien.
Mathieu: C'est mon assiette préférée ça?
Carrianne: Toutes les assiettes sont pareilles. De toute façon, ce n'est pas du poison, c'est de la bave de chien. Ne t’en fais pas je vais la lavée.
Mathieu grogna et prit un verre de jus d'orange.
Mathieu: Apport ça, bien dormit? Boule de poils ne t’as pas trop énervé?
Carrianne: GHOST, m'as lécher les oreilles pendant deux heures hier. Après il voulait jouer dans mes couvertures et finalement il s'est calmé et j'ai eu droit à un long sommeil de quatre heures.
Mathieu: Quel privilège!
Il se pencha et joua dans le poil du chiot.
Mathieu: C'est doux… c'est tout doux!
Carrianne sourit et afficha un air songeur.
Carrianne: Math, je vais pas le laisser seul ici. Il est trop petit, il va penser que je l'abandonne. Si il faisait ses besoins dans la maison tu seras pas content non plus.
Mathieu: Je ne vais pas dire à Giovanni que tu es malade, alors que tu ne l'es pas. En plus que tu viens d’avoir ta promo, il faut t’en montrer digne.
Carrianne: Je vais l'emmener!
Mathieu: Tu es folle?
Carrianne: Non, juste le temps qu'il soit assez grand pour rester ici tout seul.
Mathieu: Si tu l'habitue à l'emmener travailler, il ne sera jamais capable de rester tout seul.
Carrianne: Il pourrait travailler avec nous, devenir un chasseur de démon lui aussi.
Mathieu (soupir): Fait ce que tu veux.
Il fouilla dans le réfrigérateur et referma la porte
Mathieu: Bon… tu as donné les derniers œufs à ton chien! Je mange quoi pour déjeuner moi?
Carrianne prit un air innocent et son frère ne dit plus rien.
Carrianne: Si tu veux on peux aller déjeuner au restaurant du coin c’est pas mauvais là-bas. C’est moi qui paie! Je vais aller faire l'épicerie en revenant de travailler. De toute façon, il faut que j'équipe Ghost.
Satisfait de cette décision, Mathieu alla chercher ses clés et son portefeuille. Sa soeur prit le petit chien dans ses bras et tout les trois partirent pour le restaurant de déjeuner rapide.
 
4h21am, maison de Lorna.
 
Lorna finit de déjeuner et alla voir comment son malade se portait. Lorsqu'elle arriva au salon, elle s'aperçut qu'il avait disparut. Son cœur se mit à battre plus vite, ses yeux s'arrondirent, ses mains devinrent moites et toute sorte de théories vint prendre vie dans sa tête. Elle croyait qu'il était caché dans la maison et qu'il n'attendait que le bon moment pour la tuer. Elle croyait qu'il était sortit recommencer à tuer les humains dans la ville. Elle pensait qu'il n'avait pas survécu à l'opération et qu'il avait disparut comme le faisait la plupart des démons en mourrant. Cette idée semblait être la meilleure.
Homme: Boo!
Lorna lâche un cri en se retournant et elle tomba sur le sofa. L'homme sourit, amusé par sa réaction. Lorna ne le quittait pas de yeux. Elle se disait qu'il allait la tuer et manger ses organes pour la remercier de l'avoir aidé.
Homme: Tu crois? Non! Tu ne mérites pas ça.
L’ayant entendu parler dans sa tête à plusieurs reprises, elle ne fut pas surprise qu’il ait pu lire dans ses pensées, mais elle trouva qu’il s’agissait d’une violation de son intimité.
Lorna: Qu'est-ce que tu veux?
Homme: Pourquoi voudrais-je quelque chose? Si ce n'est que nous fassions connaissance.
Lorna: Pourquoi?
Homme: Mais parce que tu m'as aider! Le regrette-tu?
Lorna: Non!
Homme: Non? Une sorcière tueuse de démons ne regrette pas d'en avoir aidé un. Raison de plus pour faire connaissance. Tant de mystères à éclaircir.
Lorna se sentait mal à l’aise. L’assurance qu’elle ressentait lorsque l’homme était mourrant s’était à présent entièrement volatilisée. Autant il paraissait faible et inoffensif quelque heure plus tôt, autant présentement il dégageait de la force et de la puissance. Elle ne savait plus trop ce qui l’avait pousser à aider une créature aussi dangereuse.
Lorna: Je dois aller travailler.
L’homme plongea son regard dans celui de son hôtesse.
Homme: Soit! Nous parlerons à ton retour. Va tuer mon espèce!
Il avait dit cette dernière phrase avec une pointe d’ironie dans la voix. Lorna se leva avec méfiance et sortit travailler. Le démon sortit quelques minutes plus tard, pour aller chasser un cœur bien frais.
 
6h11am, bureau principal, O.D.D.
 
Giovanni survole le rapport que Carrianne lui a apporté, en même temps de parcourir un nouveau dossier sur un meurtre. Trois, pour être plus précis. La scientifique c’était bien débrouiller pour une première fois et il espérait ne pas l’avoir trop traumatiser en la plaçant dans la même équipe que Carl. Il espérait aussi que le tueur de débarque pas dans son bureau en menaçant de tuer la fille parce qu’elle parlait trop. Giovanni soupira en se demandant pourquoi tout était toujours aussi compliquer. On frappa discrètement à sa porte. Il sortit de ses pensées.
Giovanni: Entre!
Anika ouvrit doucement la porte, juste assez grande pour pouvoir entrer et la referma derrière elle.
Anika: Vous vouliez me voir?
Giovanni: Oui, j'ai reçus un nouveau dossier ce matin et je voudrais que tu ailles faire une enquête. Je crois qu'il y aurait un lien avec le meurtre d'avant-hier. Si c'est le cas, on aurait un vampire en ville.
Anika se maudit mentalement de ne pas avoir pris un instant pour écouter son amie qui semblait au courant de quelque chose.
Anika: Je connais quelqu'un qui m'as parlé d'un homme lugubre qui est partit avec des femmes. Je pourrais aller la questionner.
Giovanni leva un sourcil perplexe. Comment quelqu’un pouvait-il lui parler de quelque chose concernant les démons alors qu’elle ne devait en parler à personne. Beaucoup d’excuses auraient été plausible c’est pourquoi il ne posa pas de question, mais il restait tout de même méfiant.
Giovanni: Oui... oui ce serait parfait. Tu iras avec Carrianne.
Anika allait acquiescé comme à son habitude, mais la phrase trouva soudain un sens dans son esprit.
Anika: Carrianne fait des enquêtes?
Giovanni: Oui, je lui ai donné une promotion. Elle a l'air à la hauteur. Quand tu l'auras trouvé, vous irez enquêter. Pas besoin de passer à l'armurerie. Vous prendrez ta voiture.
Comme la dernière mission avait été conclue sur une histoire de vampire, il crût que l’équipement de pointe n’était pas nécessaire vu l’heure de l’enquête.
Anika baissa la tête et sortit du bureau sans poser d’autre question. Elle partit à la recherche de la scientifique. Tout d’abord elle irait voir aux laboratoires, puis à la cafétéria si elle ne se trouvait pas au premier endroit.
 
6h40am, Gymnase, O.D.D.
 
Carrianne alla retrouver Carl qui s'entraînait à la barre fixe. Il la vit arriver et poussa un long soupir. Elle vint lui exhibé sa peluche vivante sous le nez.
Carrianne (fière): Salut! Je te présente Ghost! Il était dans une boîte devant ma porte avec un message pour moi dans le collier. Il est mignon hein?! Je l’adore! Je le présente à tout le monde! Ghost voici Carl!
Carl: Oui...Il est mignon! Il vient de qui d'après toi?
Carrianne réfléchis un instant.
Carrianne: Au début je me suis dit que c’était peut-être mon frère qui voulait me faire la surprise, mais lorsque quelqu’un est venu frapper à la porte, il dormait devant la télévision! Maintenant que j’y pense, peut-être vient-il de Dominic. Comme Dominic il a les yeux bleus. Il se serait peut-être dit que ça créerait une ressemblance. C'est subtil et intelligent. C'est ce que je pense en tout cas. Toi qu’est-ce que tu en dit?
Carl (mal à l'aise): Dominic... tu… tu pense?
Elle fronça les sourcils pour penser un peu plus à cette théorie.
Carrianne: Pourquoi? Tu as un doute?
Carl: Je ne sais pas, je crois juste que tu sautes peut-être trop vite aux conclusions.
Carrianne: Ha oui? Tu crois? C'est vrai que ça ferait bizarre. Il pourrait me l’avoir offert en signe de remerciement pour l’avoir accompagner pendant tout ce temps à son arrivé.  Mais j'y pense! Comment Dominic aurait fait pour savoir que je voulais un chien? Je venais tout juste de prendre cette décision. Tu te souviens? Je te l'ai dit au… au…tu lui as dit?
Carl fût surpris par cette question. Non mais penser que son frère aurait pu lui offrir ce cadeau était peut-être acceptable, mais ce Dominic…
Carl: Je ne lui parle même pas.
Carrianne: Ah!  Hey mais c’est vrai!Tu as les yeux bleus toi aussi!
Carl: Heu…
Carrianne (excitée): Ça viens de toi! Si je m'attendais à ça! Merci!
Elle le serra dans ses bras.
Carl: Attention, tu va écraser le chier. Et non, ça ne vient pas de moi. Fais plus de recherches, comme je l'ai dit, tu en viens trop vite aux conclusions. Je sais pas où te viens l’obsession des yeux, mais je crois que tu cherche trop là.
Carrianne: Ha bon. Désoler.
Carl fût surpris qu’elle l’ait démasqué aussi vite. Elle était plus intelligente qu’il ne l’avait crut. Il n’était tout de même pas pour lui avouer avoir fait ça? Qu’aurait-elle pensé? Le petit obsédé voilà ce qu’elle verrait si elle savait. Le dingue antisocial.
Les portes du gymnase s'ouvrirent. Anika entra d’un pas léger et silencieux.
Anika: Carrianne!
Carrianne laissa Carl à son entraînement matinal et alla à la rencontre de la tueuse.
Carrianne: Regarde ce que j'ai eu!
Anika eut un sursaut de surprise en apercevant la bête que lui brandissait la scientifique.
Anika: Il est beau. Quand l'as tu acheté?
Carrianne: Quelqu'un l'a déposé devant ma porte hier soir. Il y avait une lettre pour moi dans son collier.
Anika: T’en as de la chance!Giovanni veut que nous allions faire une enquête. Trois meurtres. Il faut aussi aller interroger une de mes amies.
Carrianne se retourna pour dire au revoir au tueur qui avait repris ses exercices, perdu dans ses pensés.
Carrianne: Ok! On y va? Salut Carl!
Anika: Tu emmènes le chien?
Carrianne: Oui, pourquoi?
Anika: Heu… pour rien.
Elles sortirent du gymnase. Carl eu un soupir de soulagement. Il était tout de même satisfait qu'elle l’ait serré dans ses bras sans que lui ne réagissent en contre-attaquant, mais il aurais bien voulu lui retourner ce geste et que cela dure plus longtemps. Il était aussi content qu'elle aime le chien, après tout, il aurait pu se tromper.
 
6h50am, infirmerie, O.D.D.
 
Jack entra en sifflant dans la chambre de Maria. Arrivant dans un peu avant l’heure de visite, les infirmières seraient normalement intervenues, mais comme il s’agissait de celui qui avait guérie la patiente, il pouvait bien bénéficier de ce privilège.
Le scientifique se sentait d’humeur joyeuse ce matin là.
Jack: Salut! J'ai pris une pause et je me suis dit que je devrais venir te voir. Quoi de neuf?
Maria: Les médecins veulent me garder en observation pendant encore deux jours.
Jack: Je me suis arrangé avec eux pour que tu puisses aller rencontrer les nouveaux et sortir de la chambre. C’est bon pour ton sociale!
Il lui présenta un fauteuil roulant.
Maria (riant): Je suis capable de marcher!
Jack: Je sais, mais j'ai envie de te promener en fauteuil roulant. De toute façon, il ne faut pas que tu gaspilles ton énergie.
Maria soupira abandonnant le débat à peine commencé.
Maria: Ok, ok! On dirait que tu ne me laisseras pas le choix.
Elle alla s'asseoir dans le fauteuil et Jack le poussa vers la sortie.
Jack: On va commencer par les laboratoires! Il y a un nouveau scientifique très sympathique qui vient d'arriver. Je ne sais pas si il va te plaire, il a un peu de poids en trop selon moi, mais ça m’a tout l’air d’un type bien. En plus, qui est mieux placé que moi pour savoir que tu aimes aller te promener dans les labos? Je sais, ne me remercies pas! Ensuite va falloir tu rencontre le nouveau phénomène de l’O.D.D. je n’en dit pas plus, je te réserve la surprise. 
Maria: On dirait qu'il s'est passé beaucoup de choses durant mon sommeil.
Jack: Bof, la routine quoi.
Ils tournèrent dans un long corridor blanc et y rencontrèrent quelqu'un que Maria n'avait encore jamais vu. Il s’agissait justement du nouveau scientifique que Jack voulait lui présenter.
Jack: Salut! Je te présente Maria, une très bonne amie à moi.
Maria: Allo!
Elle lui tendit la main.
Chris: Salut, moi c'est Chris.
Il lui serra la main, sortit un peigne de sa poche et se le passa dans le toupet.
Chris: Tu es scientifique toi aussi?
Maria: Non, moi je suis une tueuse. J'ai en un petit incident dans ma dernière mission, mais je m'en remets rapidement. Et toi?
Chris: Je suis stagiaire scientifique, sous le commandement d'Élenie. Elle est terrible il n’y a pas trois jours que je suis ici et elle me rend dingue! Ça me fait penser qu'il faut que j'aille lui chercher son endorphine à la con dans l'entrepôt de science. Vous ne sauriez pas où c'est?
Jack: Oui, tu vas au 2ieme sous-sol et c'est la première porte à gauche, après l'ascenseur 4.
Chris (confus): Heu…ok… je vais essayer de trouver.
Sur ce, il repartit. Maria leva la tête vers Jack avec un grand sourire
Maria: Wow! Il est mignon ce p'tit nouveau. Un peu joufflu, mais ça lui donne un air de nounours. Il doit être poilu!
Jack leva les yeux au ciel en soupirant et continua son chemin vers les laboratoires. Il pensa que même si elle avait déjà rencontrer le nouveau, elle apprécierait probablement de voir les autres scientifiques en plein travail.
 
7h06am, cimetière Lahaie.
 
Carrianne et Anika venait d'arriver sur les lieux où s'était produit le meurtre de trois femmes. Carrianne les examina une par une et prenait des notes. Ghost reniflait un peu partout et Anika assurait leur sécurité.
Carrianne: C'est encore un vampire d'après moi. Peut-être le même qui a tuer les deux autres filles que je suis aller examiner hier. Mais celles-là ont l’air plus mal en point. Il y en à une qui à le cou brisé, mais aucune marque de morsure. C’est une victime inutile. C’est dégueulasse de tuer comme ça! Oui bon, toutes les morts de ces personnes sont inutiles, mais je veux dire par là qu’il l’a tué non pas pour se nourrir comme avec les autre, mais juste pour…la tuer quoi! Tu vois ce que je veux dire?
Carrianne se retourna pour voir si la tueuse approuvait ses dires, mais celle-ci semblait avoir l’esprit ailleurs. La scientifique vient se placer à ses côtés.
Anika: Qu'es-ce qu'il a lui?
Elle regardait Ghost qui n'arrêtait pas de renifler la gorge d'une des femmes. Puis, il se mit à japper et à courir dans une direction opposée.
Carrianne: Ghost reviens! Méchant chien, viens ici!!
Elles s'élancèrent à sa poursuite. Le chiot s'arrêta devant un tombeau pour se remettre à renifler.
Anika: Tu crois qu'il nous montre la cachette du meurtrier?
Carrianne: Je ne sais pas. Ça me donne froid dans le dos. Je vais dire au policer de venir s'occuper des cadavres. Si Ghost a découvert quelque chose, vaut mieux mettre cet endroit sous surveillance.
Elle prit son cellulaire et donna le feu vert aux autorités pour qu'ils puissent venir s'occuper des mortes. Anika prit Ghost dans ses bras et elles allèrent questionner Katia, l'amie de la tueuse.
 
7h24am, laboratoire, O.D.D.
 
Jack et Maria arrivèrent au 5ième étage. C’était l’endroit réserver aux salles de repos pour les employés. Il y avait aussi des chambres et de petits appartements de 4 pièces pour loger des employés dans le besoin ou en attente de maison.
Maria: Pourquoi on vient ici? Tu crois pas que tu choisi mal ton moment pour coucher, en plus sur les lieux de travails, si on se fait prendre on est mal.
Jack: Tu vas voir.
Ils avancèrent dans un long couloir terne et Jack s'arrêta devant une porte de bois travaillé. Il frappa et ils entrèrent, même si personne ne leur en avait donné la permission. Ils arrivèrent dans un de ces appartements réservés aux membres. Pour un quatre pièces, l’endroit paraissait assez grand, ils entraient dans la salle à mangé qui était relier à la cuisine un peu étroite, mais donc tout les appareils étaient encastré, ce qui sauvait de l’espace. Sur leur droite se trouvait un couloir menant à deux portes, l’une pour la salle de bain et l’autre pour la chambre à coucher. Puis, le passage se terminait par un salon plutôt spacieux et bien éclairé.
Jack: Je vais te présenter un démon qui va travailler avec nous. Il est ici parce que les scientifiques tente de trouver le moyen de lui enlever un anneau qu'il a autour du cou qui l'empêche de se transformer en rat. Je sais ce que tu vas me dire, un démon qui travail pour l’O.D.D. ça n’as pas de sens! Pourtant oui c’est vrai, Giovanni l’a interrogé longuement et il en a convenu qu’il avait de bonne intention. On doit fait confiance au patron!
Maria: Je vois. Pourquoi il n'est pas là?
Jack: On pense savoir comment lui retirer le collier. Il est allé tester la technique.
Maria: Pourquoi Giovanni ne lui a pas fourni de maison comme il fait d'habitude?
Jack: Parce qu'il n'y en a plus. Il faudrait qu'il aille cohabiter avec un autre et il préfère rester ici. Je n’y vois pas vraiment d’inconvénient dans le font, on pourra mieux l’avoir à l’œil si Giovanni s’est trompé. L’erreur est humaine comme on dit!
Maria: Il va devenir comme le patron et habiter au travail.
La porte s'ouvrit et un homme d'environ quarante ans vint à leur rencontre. Il se tenait bien droit dans un costume noir. Il fut un tantinet surpris de voir des gens dans son appartement, mais n’en fut pas pour le moins offusqué.
Gabriel: C'est la première fois que je reçois de la visite. Bonjour, moi je suis Gabriel un dieu-démon. C'est le patron qui m'as trouver se nom parce qu’il faut avouer qu’avec le temps, il arrive que quelqu’un comme moi oubli qui il est.
Il était très calme et poli. Il serra la main du scientifique d’abord et inclina la tête pour saluer Maria. Il leur offrit de l’eau car c’est tout ce qu’il avait pour le moment. Les deux arrivants refusèrent gentiment l’offre.  
Jack: Je te présente Maria. C'est une tueuse et ma meilleure amie. Je vois que les scientifiques on réussi à t'enlever ton collier.
Gabriel: Oui! Ils ont eu besoin de l’aide de trois sorciers. Je ne crois pas que cette technologie vient des gobelins, ils ne sont pas assez intelligents pour créer une chose aussi complexe.
Maria: Vous êtes maintenant capable de vous transformer en rat? Je peux voir?
Ce n’est qu’après avoir poser la question que Maria se sentit un peu mal. Cela n’était pas très poli de sa part, mais il lui arrivait trop souvent de regretter ces paroles ou ses gestes seulement après les avoirs dites ou faits. Le dieu démon ne sembla pourtant pas choquer par cette requête.
Gabriel ferma la porte et s'éloigna un peu. Il laissa ses bras le long de son corps et ferma les yeux. Tout à coup, il émit un petit couinement et une centaine de rats remplacèrent le démon. Au début ils étaient tous montés comme une pyramide, mais cette dernière s’écroula rapidement lorsque la transformation fut complète. Ils se dispersèrent, certain vinrent renifler les deux autres employés, d’autres tentèrent de les escalader. Puis, ils se regroupèrent à nouveau et Gabriel réapparut en tant qu'humain.
Gabriel: Je commençais à être rouillé. Ça faisait une semaine que j'étais prisonnier dans ce corps humain. Certaine parties de moi avait envies de se dégourdir un peu les pattes.
Maria sourit à cette remarque. Jack fut très impressionné par cette démonstration des pouvoirs de la créature. C’est alors qu’il remarqua l’heure qu’indiquait l’horloge dans la cuisine.
Jack: Nous aimerions bien restés parler avec toi, mais ma pause ne durera pas éternellement et je voudrais présenter d'autres personnes à Maria. Merci de nous avoir accorder un peu de ton temps.
Gabriel: De toute façon, le patron a dit qu'il voulait me voir Lorsque mon anneau aurait été retiré. Probablement pour tester mes capacités. Je n'aurais pas pu rester non plus.
Ils se quittèrent en partant chacun de leur côtés. Jack conduisit son amie à la cafétéria, là ou il serait plus facile de faire du social.
 
7h28am, bar la Larme du Dragon.
 
Anika et Carrianne entrèrent dans le bar de Katia. Celui-ci était habituellement fermer pendant la journée, mais lorsqu'elle devait raconter un fait étrange à son amie, (ce qui arrivait souvent) elle ouvrait juste pour elle.
Les chaises étaient monté sur les table pour faciliter le nettoyage du plancher, les fenêtres étaient barrées et les toiles de plastique recouvrait les fûts de bière pour les protéger de la poussière. Katia alla leur descendre chacun un tabouret au bar pour leur permettre de s’asseoir confortablement avant d’aborder un tel sujet.
Katia: Entrez, entrez! Je vous sers quelque chose?
Carrianne: Un bol d'eau s'il te plaît, c'est pour mon chien.
Katia sourit en apercevant le chiot que Carrianne tenait dans ses bras.
Anika: Est-ce qu'il t'arrive de dormir des fois?
Katia: Pas vraiment. Vive le Café!
Elle posa un bol remplit d'eau par terre et se prépara à répondre aux questions des deux filles.
Anika: Comme tu le sais, nous ne sommes pas venue pour rien. Trois femmes sont mortes hier soir et d'après ce que tu m'as dit au téléphone, tu aurais peut-être des informations.
Katia: Ça devait être mes clientes. Hier, un homme bizarre est venu. Il semblait trop… trop sûr de lui. Dans sa façon de bouger, de parler. Tout ce qu'il faisait était lent, précis et direct.
Carrianne: Avait-il quelque chose de distinctif? Cicatrice, tatouage, défaut physique quelconque?
Katia: Non! Il était parfait. Trop parfait. Il y a quelque chose d’étrange par contre. Il à commander un café, il ne l’as même pas bu et disons entre cinq et dix minutes plus tard quand il est partit, le café était devenu froid. Pourtant il était chaud quand je l’ai servi j’en mettrais ma main au feu. On aurait dit qu’il avait bu toute la chaleur. Comme un vampire qui bois le sang.
Anika: Normal, c'en était un! Du moins c’est ce qu’a confirmé notre observation sur les corps.
Katia (exaspérée): Pourquoi les démons choisissent-ils mon bar et pas un autre?
Carrianne: A-t-il dit une information qui aurait pu nous être utile?
Katia: Heu... non! Attendez oui, oui il a dit qu'il s'appelait Nikolas et heu…c’est tout!
Anika: Pas très intelligent ce vampire. En générale ils gardent l'anonymat. Ce soir on va envoyer quelqu’un en reconnaissance. Il risque de revenir si sa chasse a été fructueuse la première fois.
Katia: Pourquoi ce ne serait pas toi?
Anika: Mais parce que les vampires lisent dans les pensées et que si il sait qu'on l'attend, il ne viendra pas. C’est pour ça que tu ne connaîtras pas ceux que nous t'enverrons. N’importe qui dans le bar pourrait être l’un de nous. Moins tu en sauras mieux ça sera pour toi.
Les deux filles se levèrent et ramassèrent leurs effets.
Katia: Vous partez déjà? Vous ne voulez pas rester prendre un verre?
Anika: Non merci! Tu devrais aller te coucher, Julien va commencer à se poser des questions.
Katia: Je ne suis plus avec Julien, je suis avec Frédéric. Tu vois, on ne se parle plus assez! Tu ne sais même pas avec qui je sors ces temps-ci.
Anika: Je te promets d'avoir une longue conversation avec toi au téléphone ou face à face bientôt. Les démons sont un peu moins nombreux depuis une semaine, mais je suis encore pas mal occupée. Les employés de mon département sont toujours les plus prisés.
Katia: Oui je sais tu me l’as déjà dit. Je m’ennuis de toi moi viens me voir de temps en temps!
Anika fit une promesse à Katia et les deux filles s’étreignirent.
Les deux enquêteuses et le chien sortirent du bar. Elles appelèrent le patron dans la voiture. Comme Anika était au volant et beaucoup trop gênée pour téléphoner à Giovanni, c’est Carrianne qui s’en occupa. Elle parla d’abord à Agatha qui la transféra sur la ligne du responsable de l’organisation.
Carrianne: C'est Carrianne! C'est encore un cas de vampire. Il faudrait envoyée une équipe au bar la Larme du Dragon ce soir, pour surveiller. Anika pense que parce qu’il y a fait une bonne chasse la nuit dernière il risque d’y retourner.
Giovanni:Je vais voir ce que je peux faire. Vous pouvez revenir.
Giovanni mit fin à la conversation. Carrianne était en train de dire à Anika qu’elles pouvaient rentrer à l’organisation, quand Ghost se mit à aboyer, alors qu’elles étaient arrêtées à une intersection.
Carrianne: Pourquoi jappes-tu? Ghost arrête ça il n’y à personne dehors voyons! Ghost!
Anika: Il veut peut-être aller faire ses besoins, il a bu de l’eau tout à l’heure il doit juste avoir envi.
Carrianne: Oui peut-être. Arrête toi sur le côté de vais le faire sortir un peu.
Carrianne ouvrit la porte au chiot et le surveilla. Ghost sauta des bras de sa maîtresse dès que la porte fut ouverte. Il renifla un peu partout près du véhicule comme pour chercher l’endroit propice à faire son besoin et se sauva en courant.
Carrianne: Qu'est-ce qui lui prend encore?
Anika et son équipière se lancèrent à sa poursuite. Le chien s'était arrêté et creusait dans un fossé où la terre semblait déjà avoir été retournée.
Carrianne: Ghost, non! Tu vas être tout sale! Méchant chien!
Il continua de creuser en émettant de petit grognement. Puis, il tira sur quelque chose pour le dégager de la terre. Il secouait vigoureusement la tête et tirait vers l’arrière. Carrianne le prit dans ses bras et tenta de le faire lâcher prise en le tirant vers elle, mais arrêta soudainement lorsqu’elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une main humaine.Le chiot retourna creuser et au bout de quelque minute, avec l’aide de la tueuse, ils découvrirent le corps d’un homme éventré. Anika caressa la tête de l’animal pour le féliciter et le pris dans ses bras pour l’éloigner de la dépouille. Carrianne n’osait même plus s’approcher.
Carrianne (dégoûté): Ho ouach! C'est dégeux.
Anika: On dirait que la cage thoracique a été ouverte.
Carrianne (mal au cœur): Il…Il n'y a plus de cœur, ni de foie.
Elle se retourna pour ne plus voir cette horreur. Anika, elle, ne détachait pas ses yeux du cadavre.
Anika: Ton chien est bizarre.
Carrianne regarda Ghost, les pattes pleines de terre qui remuait gaiement la queue. Anika prit son cellulaire et composa le numéro du bureau principal de l'O.D.D. pour signaler leur macabre découverte. Elle donna ensuite le téléphone à sa coéquipière qui elle s’arrangea avec le reste.
Carrianne! On a trouvé un cadavre. Il…Il a les côtes brisée et il lui manque des organes.
Giovanni: Je vais envoyer une autre équipe pour s’occuper de ça. Où êtes-vous?
Carrianne: Devant la rue Corellia. Le mort avait été enterré dans un fossé.
Giovanni: Restez où vous êtes, l'équipe sera là dans environ dix minutes. Quand ils seront arriver, vous pourrez partir, mais pas avant. Faites semblant d’être occuper pour ne pas éveiller les soupçons des passant, changer une roue de la voiture tiens!
Carrianne raccrocha et expliqua la situation à Anika. La tueuse déplaça la voiture pour cacher le corps aux passants. Puis elle sorti le cric et la roue de secours pour faire semblant de changer un pneu crever. Carrianne tenait son chien pour l’empêcher de retourner creuser. Son poil blanc était maintenant brun jusque sur son dos.
Carrianne: Ghost a pu sentir le cadavre à environ quinze mètres! Et il n’a que 2mois! Est-ce que c'est normal?
Anika: Je me le demande.
 
8h15am, Bureau principal, O.D.D.
 
Giovanni avait fait venir cinq personnes dans son bureau pour leur attribuer de nouvelles missions. Les deux premiers entrèrent.
Giovanni: Ah! Nikita je te présente Carl. Carl, Nikita. Vous irez surveiller le bar la Larme du Dragon ce soir. Il y a un cas de vampire. Vous serez là-bas à l'ouverture, 22h00 et vous n'en sortirez que lorsque vous aurez trouvé le démon. Votre rapport sur mon bureau dans deux jours maximum. À la prochaine.
Carl sortit du bureau rapidement et Nikita le suivis de près. Ils entrèrent dans l’ascenseur et le tueur appuya sur le bouton du 3e. La sorcière observa attentivement le jeune tueur.
Nikita (sensuelle): Salut, moi c'est Nikita.
Carl ne lui accorda aucun regard.
Carl (indifférent): Je sais!
N’étant pas habituer à ne pas recevoir plus d’attention de la part d’un mâle, elle refit une autre tentative.
Nikita : Alors ça fait longtemps que tu travailles ici?
Il ne répondit pas. Elle se rapprocha un peu en exhibant un peu plus sa poitrine pour attirer l’attention de l’autre.
Nikita: J'ai toujours aimé les hommes en forme. Et j'ai entendu dire que tu étais le meilleur tueur de l'organisation. Ça me fait de l'effet.
Carl leva les yeux vers on interlocutrice et appuya sur le bouton pour descendre au prochain étage. Les portes s'ouvrirent et il sortit d'un pas rapide pour continuer sa descente par les escaliers. Nikita sourit.
Nikita (seule): Tu auras beau me fuir, j'obtiens toujours ce que je veux.
 
Les trois autres personnes entrèrent dans le bureau de Giovanni.
Giovanni: On a encore un mangeur d'organes en liberté. Anika et Carrianne ont trouvé un corps et d’après la description, ça ressemble à la dernière fois.
Giovanni leur donna un dossier contenant le précédant rapport. Mathieu pris le document.
Mathieu: Ça m'étonnerais que ce soit le même que la dernière fois, le poison aurais dû le tuer.
Lorna commençais à avoir chaud. Elle avait les pommettes rouges, les mains moites et la gorge sèche. Jack le remarqua.
Jack: Ça ne va pas?
Lorna mit un certain temps à réagir à cette question, comme si son cerveau devait traiter chaque mot de la phrase.
Lorna: Quoi? Heu… J'ai juste un peu chaud. Ça va passer.
Giovanni: Vous irez retrouver les filles devant la rue Corellia. Vous ausculterez le corps qu'elles ont trouvé et me ferez un rapport. Dépêchez-vous elles vous attendent!
Ils sortirent du bureau et allèrent dans le stationnement pour prendre encore une fois l'Avalanche de Mathieu. Contrairement à l'habitude, Lorna n'essaya pas de voler les clefs pour conduire. Mathieu en était content, mais Jack trouvait cela étrange.
 
8h29am, rue Corellia.
 
Carrianne et Anika avait été patienté dans la voiture. Personne n’avait daigné arrêter pour leur demander si elles avaient besoin d’aide pour leur pneu. Cela ne les dérangeait pas bien sûr, mais elles en conclurent que les humains manquaient de courtoisie. Quelqu’un klaxonna derrière elles. Carrianne se retourna pour en déceler la provenance.
Carrianne: Tiens, voilà mon frère!
L'Avalanche se stationna derrière la Corolla des deux filles. Ils se rejoignirent pour se donner les informations adéquates. Ils allèrent ensuite voir le corps.
Mathieu: Encore un cadavre, toujours des cadavres! Ce métier commence à me rendre fou.
Carrianne (moqueur): Tu l'as toujours été voyons.
Mathieu fit une grimace à sa sœur et Jack, un peu plus sérieux, commença à faire son enquête.
Jack: Comment avez-vous trouvées le corps?
Carrianne se sentait fière de pouvoir répondre.
Carrianne: C'est mon chien qui l'a découvert.
Jack: Tu as un chien?
Mathieu: C'est l'admirateur secret de ma sœur qui lui a donné.
Mathieu semblait agacé par se sujet et apprécia que Lorna tente de le détourner.
Lorna (nerveuse): C'est un mangeur d'organes?
Jack : Si ça ne l’est pas, ça ressemble vachement à son œuvre. Comme Mathieu l’as dit tout à l’heure dans le bureau, je doute que se soit le même. Il devrait être mort à cette heure. Il manque des organes comme la dernière fois, les côtes sont brisées de la même façon. Pas de doute c’en est un en tout cas. Lorna tu peu commencer à aller remplir le rapport je t’appellerai si j’ai du nouveau.
Lorna acquiesça. Mathieu restait sur ses gardes, au cas où le démon serait encore présent. Il n’était pas question qu’il se refasse prendre. 
Carrianne: Comme vous n'avez plus besoin de nous, on va y aller. Salut!
Les deux filles retournèrent à la voiture et partirent en direction de l'O.D.D.
 
9h09am, gymnase, O.D.D.
 
Carl prit une pause pour boire de l'eau. Il semblait que Giovanni lui laissait sa journée pour s’entraîner. C’était en générale ce qui arrivait lorsqu’il lui confiait une mission à une heure aussi tardive. Le lendemain il pourrait au moins rentrer plus tard, ce qui devenait un avantage. L’inconvénient par contre restait qu’il devait aller dans un bar identifier un foutu vampire sans autorisation de lui toucher en compagnie d’une nymphomane en chaleur. Rien ne pouvait être parfait.
 En sortant, il croisa Carrianne et son chien, qui semblait plutôt sale, qui vinrent à sa rencontre.
Carrianne: Je viens de faire une enquête sur un autre cas de vampire et Ghost a découvert un cadavre qui venait tout juste d'être enterré!
Carrianne ne venait pas voir le tueur dans l’intention de lui parler boulot, mais la conversation se faisait toujours plus facilement lorsqu’elle commençait ainsi.
Carl: C'est bien!
Carrianne: Ça va? Tu es malade?
Carl: Non, non, ça va!
Carrianne: Ha bon. Savait-tu que le nouveau X-Men sortait ce soir au cinéma? J'ai acheté des billets la semaine passée, mais mon frère ne peut pas venir. Est-ce que tu serais intéressé? Si tu n'as rien de prévu.
Carl: Heu… oui, je veux.
Carrianne: Parfait! Viens me chercher à 7h00! Le film commence à 8h30, mais je veux être sûr d'avoir de bonnes places.
Carl: Ok.
Carrianne prit Ghost dans ses bras et repartit. Carl était aux anges. Il allait passer une soirée avec la belle scientifique. Elle était venue l’inviter à le voir en dehors du travail et ce volontairement. C’était un signe! Soudain, il se souvint qu'il avait eu une mission pour 22h00. Il se précipita dans l'ascenseur pour se rendre au 9e étage, la salle des dossiers. Il y avait sûrement un tueur de libre pour cette mission. Les portes s'ouvrirent et Lorna entra dans l'élévateur, un dossier dans les mains. Carl saisit sa chance.
Carl (nerveux): Tu fait quoi ce soir?
Lorna fut prise au dépourvu. Le tueur lui parlait et il semblait étrangement nerveux. Elle ne l’avait jamais vu comme ça.
Lorna: Quoi?
Carl: Qu'est-ce que tu fais ce soir?
Lorna: Rien pourquoi? Ne me dit pas que tu veux m'inviter quelque part?
Carl: Non, non! Pas de dangers! J'ai eu une mission de surveillance pour ce soir, mais j'ai prévu quelque chose d'autre et c'est très important pour moi. Peux-tu me remplacer? En plus la fille qui était mon équipière me fait un peu peur.
Lorna (riant): Toi tu as peur? D'une fille en plus! Ce n'est pas Élenie ton équipière toujours??
Carl: Non, c'est une folle qui s'appelle Nikita. Elle est collante et elle n’arrête pas de m’exhiber sa grosse poitrine sous le nez c’est assez agressant. S'il te plaît, prend ma place pour cette fois-ci, je serai toujours gentil avec toi. Du moins je ferai un effort pour être moins désagréable.
Lorna: Tu sais que beaucoup de mecs seraient près à faire n’importe quoi pour avoir sa poitrine dans le visage. Bon sérieusement la proposition me tente, mais je ne peux pas te remplacer, je ne suis pas une tueuse.
Carl: On s'en fou, c'est seulement une mission de surveillance. De toute façon du sais te battre et tu peux jeter des sorts, c'est parfait. Je remplirai ton rapport et je promets de mettre la radio cinq minutes à notre prochaine mission.
Lorna: Mon dieu on dirais une question de vie ou de mort. D’accord je vais le faire, mais tu vas vraiment m’en devoir une. C’est pour quand?
Carl: Ce soir, 22h00 au bar la Larme du Dragon. Merci, tu me sauves la vie!
Il lui serra énergiquement la main. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent encore une fois et Nikita y entra. Carl sortit d'un pas rapide en baissant la tête. Lorna aurait bien voulu répliquer en entendant l’heure tardive à laquelle elle devait partir, mais n’eut pas le temps de placer un mot que le tueur était déjà loin. Nikita suivi le jeune homme du regard jusqu’à ce que les portes de l’ascenseur se referment.
Nikita: Les belles fesses!
Lorna rit à cette remarque.
Lorna: Ce ne sera plus lui le tueur de la mission! Tu vas être avec moi!
Nikita sembla déçu.
Nikita: Pourquoi? En plus tu es une sorcière, pas une tueuse.
Lorna: Pas grave, je le remplace. Il avait quelque chose d'important à faire.
Nikita soupira. Elle pouvait au moins se consoler en se disant que la mission aurait lieu dans un bar. Il y aurait bien d’autres hommes potentiellement intéressant à aguicher. De son côté, Lorna en conclu qu’elle pouvait rentrer chez elle puisqu’elle devrait retourner en mission à 22heure. Si Giovanni décidait le la réprimander pour ça, elle pourrait toujours défendre son point de vu en accusant Carl et en vantant sa grande générosité.
 
5h031pm, maison de Lorna.
 
Lorna entra avec précaution chez elle. Elle savait parfaitement que le démon qu'elle hébergeait avait repris assez de forces pour faire n'importe quoi avec elle. Finalement il aurait peut-être été préférable qu’elle reste à l’OD.D. D’un autre côté, elle était chez elle et lui était son invité, elle était encore maîtresse de quelque chose. Elle devait lui faire face. Elle referma la porte sans bruit.
Homme: Déjà revenu? Je n'ai pas vu le temps passé.
Lorna (mauvaise): C'est normal, surtout quand on sort pour aller se chercher un bon cœur frais. N'est-ce pas.
Homme: Comment tu as su? J'avais pourtant prit la peine d'enterrer le corps.
Lorna: Il ne faut jamais sous-estimer un membre de l'O.D.D.
Elle pensa que celui qui avait découvert la dépouille n’était tout à fait un membre de l’organisation.
Homme: Tu vois, on commence déjà à faire connaissance. Quoi de mieux pour apprendre à se connaître que de savoir le nom des personnes avec qui on parle. Je suis Jonathan.
Lorna resta perplexe et méfiante.
Lorna: Depuis quand les démons ont-ils des noms?
Jonathan: Depuis toujours! Soit c'est nous même qui choisissons notre nom, soit c'est notre maître.
Lorna: Et les dieux-démons? Pourquoi n'ont-ils pas de nom? Entre collègues vous devriez le savoir non?
Jonathan: Normalement ils sont appelés par la chose qu'ils protègent. Il y a le crocodile, le rat… tu as fait la connaissance du rat n'est-ce pas?
La sorcière se renfrogna.
Lorna: Oui. Je t’interdis de lire mes pensées.
Jonathan: Arrête de penser alors.
Lorna: J'ai une mission ce soir. Si tu oses mettre le nez dehors durant mon absence, tu peux dire adieu à la vie.
Jonathan: Pourquoi es-tu aussi cruelle avec moi? Je ne t'ai rien fait à toi. Pourquoi m'as-tu aidé si tu veux autant me tuer.
Lorna: Je ne sais pas. Si je veux t'éliminer c'est bien sûr parce que tu es un démon et je ne peux pas te faire confiance. J’espérais que tu meurs, ça devait être par orgueil que je t’ai aidé, pour me prouver que j’en étais capable.
Jonathan (riant): Que pensais-tu faire de moi si j'aurais survécu… attend un peu… j'ai survécu! Alors que compte-tu faire de moi?
Elle ne répondit pas à cela n’y ayant pas pensé avant. Le démon le remarqua et continua de retourner le couteau dans la plaie.
Jonathan: Et pour le poumon! Si tu voulais que je meurs, tu n'aurais pas été voler ce poumon et tu ne m'aurais pas opéré.
Ne sachant trop que répondre, elle partit s'enfermer dans sa chambre. Le démon la suivi, mais elle lui claqua la porte au nez.
Jonathan: Tu réagis comme une enfant de cinq ans. Ils sont délicieux à cet âge là! Pourquoi tu t’enfermes? Tu crois que ta petite crise me fera sentir mal? Désoler ma jolie je n’ai pas d’émotions de ce genre la moi!
Lorna: Va t'en!
Jonathan fit un petit sourire en baissant la tête.
Jonathan (défis): Tu sais que je peux défoncer la porte si je veux?
Lorna (même ton): Essais pour voir!
De l’autre côté de la porte, elle l’attendait avec un attirail de poudre paralysante et de mélange poison. Jonathan eu un petit rire et s'éloigna. Elle lui avait dit de partir, c'est ce qu'il fit. Lorna ayant entendu une porte s'ouvrir et se refermer sortit de sa chambre et alla voir se qui s'était passé. Elle constata qu’il était réellement partit, mais cela n’arrangeait pas les choses. Il irait tuer librement et ça, c’était de sa faute.
Lorna: Merde.
 
6h57pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Carrianne descendit du taxi et tendit un billet de vingt dollars au chauffeur en l’invitant à garder la monnaie. Elle était encombrée de plusieurs sacs d’épicerie. Elle avait aussi été acheter des plats, une laisse, un collier et de la nourriture pour son chien. Elle avait aussi pensé acheter du shampoing pour animaux, car Ghost était en piteux état. Elle entra lui donner à manger et serrer l’épicerie. Mathieu sortit de la douche et alla s'écraser devant la télé, comme il en avait l'habitude de le faire en attendant que sa sœur lui prépare le souper. Il se souvint que sa sœur devait aller au cinéma ce soir et donc qu’il devait se débrouiller pour manger. Heureusement qu’il avait de l’argent sur lui, il avait soudainement envi de pizza.
Mathieu: Tu as trouvé quelqu'un pour ce soir? Je sais que je suis dur à remplacer!
Carrianne: Oui. N'oubli pas de t'occuper de Ghost. Tu le sors toutes les heures et tu le rentres après qu’il ait fait ses besoins. Ne le laisse pas dehors. Sort le aussi dès son réveille, en générale les chiots ont envi d’uriner quand ils se lèvent.
Quelqu'un sonna à la porte. Carrianne ramassa son sac à main et enfila son manteau à nouveau. Elle aurait bien aimé shampouiner son chien avant de partir et prendre une bonne douche aussi, mais les courses l’avait retardée et elle devait donc maintenant remettre tout ça à plus tard.
Carrianne: Il faut que j'y aille. Bye je t'aime.
Mathieu: Je t'aime aussi.
Carrianne: Je parlais au chien. Salut le paresseux.
Elle sortit et monta dans la voiture de Carl. Mathieu attrapa le téléphone et composa le numéro en mémoire su la touche 2 pour commander un grande peperoni fromage extra bacon.
 
7h29pm, Cinéma.
 
Ils s'étaient assis dans la grande salle, sur le côté droit, dans la troisième ranger du haut. La salle était déjà bien remplie, mais leurs places auraient pu être pire. Carrianne avait le ventre qui gargouillait à cause de la faim, mais l’autre ne sembla pas le remarquer. Elle espérait seulement que cela ne se manifeste pas durant un silence dans le film et que tout le monde entendent ce son venant de son intérieur. Elle tenta de créer une conversation pour en camoufler le bruit.
Carrianne: J'ai toujours aimée les premières de film. Tu viens souvent au ciné?
Carl: Non, ça doit faire au moins un an que je suis venu.
Carrianne: Tu n’aimes pas ça?
Carl: J'aime venir au cinéma, mais ce n'est pas une priorité dans ma vie. Et toi, tu viens souvent?
Carrianne: Quand il y a de bons films. Environs une fois aux deux mois. À moins qu'il y ait des films vraiment intéressants, je peux venir au moins trois fois dans le même mois.
Carl: Tu es une habituée. Est-ce que tu veux manger quelque chose?
Carrianne se sentit mal à l’aise avait-il entendu ses borborygmes incessants? Elle ne voulait pas non plus qu’il lui paye quelque chose à manger, elle se sentirait profiteuse. Même si elle devait manger pour faire cesser ses bruits agaçants.
Carrianne: Non, ce n'est pas nécessaire merci. De toute façon, je n'aime pas leur pop corn. On ira ailleurs plus tard. Est-ce que tu as vu les autres X-Mens?
Carl: Oui, mon frère les avait loués une fois.
C’en était trop le bruit était trop intense elle en était sûr. Elle devait aller se chercher un moins un hot-dog à manger en vitesse avant le début du film. Au moins ça l’aiderait à patienter jusqu’à la fin.
Carrianne: Je dois aller aux toilettes. Je reviens vite, tu surveilles ma place?
Carl: C'est sûr.
Carl trouvait qu'il s'en sortait plutôt bien. Il ne bégayait pas, ne rougissait pas et semblait avoir une conversation plutôt intelligente. Il ne s'était jamais sentit aussi bien depuis qu'il avait sept ans. Il avait presque envi de sourire.
 
10h00pm, bar la Larme du Dragon.
 
Lorna retrouva Nikita à l'entrée du bar. Les deux sorcières entrèrent et partirent surveiller chacune de leur côté. Nikita alla s'asseoir au bar. Katia lui servi un Gin tonic. Lorna alla sur la piste de danse. Elle ne pouvait résister à de la musique entraînante. Si un vampire se serait mit à danser, elle l'aurait tout de suite remarqué. La place se remplissait à vu d'œil. La barmaid et son employé furent bientôt débordé et la piste de danse pleine à craquer. Pour les deux filles, cette mission était surtout un moment de détente. Lorna réussissait à oublier son démon qui était maintenant en liberté. Nikita usait de ses charmes sur presque tous les hommes qui allaient commander une boisson au comptoir. Elle ne faisait que s'amuser avec eux, car ils ne l’intéressaient pas vraiment. Plusieurs d'entre eux ne détachait pas leurs regards d'elle pour qu'elle remarque leur présence. D'autre venait l'aborder librement. Elle commençait par leur donner un petit espoir et ensuite, elle les envoyait voir ailleurs. Elle était dans son élément.
Lorna: Tu commence à être un peu trop agace. Fait attention.
Lorna venait d'arriver derrière son équipière et se commanda une bouteille d'eau.
Nikita: Je n'ai pas demandé ton avis. Et je sais ce que je fais.
Lorna: Tu joues avec le feu. Aucun signe?
Nikita: non!
La tension montait entre les deux sorcières. Lorna alla se choisir quelques chansons dans le juke-box et l’autre continua son petit manège. 
 
10h30pm, Cinéma.
 
Le film étant fini, les spectateurs quittaient les lieux. Carl prit son courage à deux mains et proposa à Carrianne une après soirée.
Carl: Ça te dirait d'aller prendre un café?
Carrianne: Heu… oui, ok!
Carl se sentis soudain un peu moins confiant.
Carl: T'as hésiter.
Carrianne: Je sais, mais je ne veux pas laisser Ghost trop longtemps avec mon frère. Il risque de l'oublier.
Carl: On n’est pas obligés d'y aller si…
Carrianne: Non, non, je veux y aller. J'ai besoin de caféine pour tenir jusqu'à chez moi. Je dois aussi avouer que j’ai faim.
Ils sortirent et marchèrent jusqu'au café en face.
Carl: Va chercher une place, je m'occupe du reste.
Carrianne: Je peux payer ma part.
Carl: Tu as payé les billets de ciné, je t'offre le café et un sandwich ça te va? Comme ça on sera quitte.
Il lui pointa une table vide pour qu'elle aille la réserver. Carrianne n'insista pas plus et alla s'asseoir. Elle enleva son manteau et le mit à côté d'elle. Carl revint environs cinq minutes plus tard avec un cabaret de plastique brun contenant deux café, un jus d’orange et un sandwich au jambon. Il s'assit en face d'elle.
Carrianne: C'est pour qui le jus d'orange?
Carl: Pour moi. Après avoir bu du café je prends du jus d'orange pour enlever le goût amer qui me reste dans la bouche.
Carrianne: Moi je mâche de la gomme. Mais je devrais essayer ton truc un jour.
Carl prit une gorgée de café et avala de travers. Carrianne se leva et lui donna des claques dans le dos pour l'aider à faire passer le choc. Il s'arrêta.
Carrianne: Ça va?
Carl: Oui, oui, ne t’en fais pas pour ça.
Elle retourna s'asseoir. L’autre sentait la honte monter en lui. Il devait dire quelque chose pour ne pas avoir l’air trop con.
Carl: Tu frappes fort pour une scientifique.
Carrianne: L'habitude de me battre avec mon frère.
Le reste de la soirée se déroula plutôt bien, la gêne sembla presque disparut entre eux. Carrianne parlait plus que le tueur comme à son habitude, mais ce dernier se sentait mieux dans la position de l’émetteur plutôt que celui du récepteur. Il restèrent là a discuter de tout et de rien pendant plus d’une heure. C’est en pensant au fait qu’ils travaillaient le lendemain qu’ils durent mettre un terme à tout cela. Ils finirent leur café et retournèrent à la voiture.
Carl: Est-ce que tu sais conduire?
Carrianne: Non. J'aimerais, mais mon frère n’a jamais le temps de m'apprendre. Quand il a des moments de libres, il préfère s'écraser devant la télé.
Carl: Je…si tu veux… je pourrais…
Il se racla la gorge.
Carl: Je pourrais t'apprendre… si tu veux!
Carrianne: Tu ferais ça? C'est sûr que je veux.
Ils arrivèrent chez Carrianne.
Carrianne: J'ai été contente d'aller au ciné avec toi, on devrait se reprendre un de ces jours. Tu me diras quand tu pourras commencer à m'initier à la route.
Elle lui donna un rapide baiser sur la joue et sortit pour rentré en vitesse. Carl sourit, mit son C.D. dans le lecteur et repartit en direction de chez lui. Il marquerait ce jour d’une pierre blanche et le désignerait comme le plus beau de sa noire existence.
 
12h00am, Bar la Larme du Dragon.
 
Il y avait environ dix minutes que Lorna avait abandonnée la piste de danse pour aller rejoindre Nikita au bar. Un homme vint s'asseoir au bout du comptoir. Nikita fit un signe à son équipière.
Nikita: T'as vu ce qui vient d'entrer? Je te dis que je ne lui ferais pas mal.
Lorna tourna la tête.
Lorna: C'est lui, on y va!
Nikita qui avait un morceau de choix devant les yeux refusait de laisser passer une telle occasion et décida d’aller à sa rencontre. Lorna le vit tout de suite et tenta de l’en empêcher puisque la mission ne consistait qu’à surveiller et recueillir des informations, elles n’étaient pas sensées approcher la créature. De plus qu’elles n’étaient pas accompagnées d’un tueur, la situation devenait dangereuse. Nikita repoussa Lorna et continua son approche. L'homme semblait se réchauffer les mains au-dessus d'un café. Nikita prit la parole. Elle savait comment séduire un homme. La blonde due la suivre et faire comme si rien n’était malgré sa colère envers l’autre qui ne suivait pas les règles et qui en plus mettait leur vie en danger
Nikita: Salut! Nous t'avons remarqué dès ton entrée et nous nous sommes dit que tu aimerais peut-être venir marcher avec nous, histoire de faire plus ample connaissance. Je suis Nikita et voici Lorna.
La femme fatale se montra sous son meilleur jour en mettant en valeur ses rondeurs féminines. L'homme affichait toujours son éternel sourire en coin.
Homme: Je suis Nikolas. Nous pourrions aller chez moi, c'est tout près. Ainsi nous pourrons faire connaissance dans un endroit plus… confortable.
Les deux filles eurent un sourire de satisfaction. Ils partirent en direction du cimetière où Nikolas avait mené les trois femmes la nuit dernière. Durant le trajet, Nikita devenait un peu trop collante et Lorna distante. Nikolas se demandait par laquelle il commencerait. La grande blonde timide, ou la brune agace. Il adorait faire souffrir sa dernière victime histoire de rendre le dessert plus intéressant. Il ouvrit la grille du cimetière et fit signe aux demoiselles d'y entrer. Lorna joua le jeu de la blonde stupide.
Lorna: C'est un raccourci?
Nikolas: Oui, un raccourcis. C'est bien cela.
Nikolas fut surpris de la naïveté des mortels. Ils se faisaient avoir à tous les coups. Lorna réussissait à dissimuler ses pensées grâce à une chanson et Nikita s'imaginait les cadeaux qu'elle aimerait recevoir à noël. Nikolas se dit qu'elles pensaient à toutes ces choses pour oublier la peur que pouvait leur donner l'endroit où ils se trouvaient.
Nikita: C'est encore loin chez toi? Je m'impatiente.
Nikolas: Nous sommes arrivés!
Lorna: Mais nous sommes encore dans le cimetière.
Nikolas: Vous êtes perspicaces!
Lorna sortit d'un geste précis une fiole remplie d'un liquide vert. Nikolas riait.
Nikolas: Qu'est-ce que c'est que ça? Du parfum?
Lorna: Un coagulant ensorceler. Les vampires y sont extrêmement allergiques.
Il s'arrêta de rire. Il reprit son apparence de vampire. Ses yeux rouges et ses dents pointues.
Nikolas: J'avais remarqué dès le début que vous n'étiez pas ordinaires. Je me demande qu'est-ce que ça goûte du sang de sorcières. Pourquoi s'en priver?
Il s'élança sur la fille la plus près de lui, lui brisa le poignet pour lui faire lâcher la fiole et enfonça ses longs crocs dans le cou de Lorna.
 
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