O.D.D. Zone
  Épisode 3
 

 

Épisode 3
 
                                                     La faiblesse des hommes.
 
 
Halle Berry dans le rôle de Sonia
 
8h06pm, maison de Lorna
 
Lorna rentra chez elle après cette dure journée stressante. Tellement de choses étranges étaient survenues en si peu de temps qu’elle en avait mal à la tête. De plus, Élenie avait un peu trop abusée de sa patience et elle espérait pouvoir enfin avoir une chance de se détendre un peu. En entrant, elle fut presque surprise de voir un homme endormit sur son sofa, qui soit dit en passant était couvert de croûtes de sang séchés. Elle avait même réussi à oublier ce détail. L’homme en question ne semblait pas avoir touché à son assiette de foie de veau qu'elle lui avait laissée avant de partir. Elle la prit pour aller jeter ce qu’elle contenait sans grand enthousiasme. Puis elle revint au salon et se posta devant son invité.
Lorna: Hé!
L'homme ouvrit grand les yeux. Le rythme de sa respiration ne s'était pas amélioré, même si il ne semblait plus ressentir les effets du poison. Pensant faire le lien entre la respiration saccadée du malade et le refus qu’il éprouvait à retirer son chandail, Lorna pris les choses en mains. Elle avait passé une très mauvaise journée, elle n’allait pas en plus céder au caprice d’un démon agonisant dans sa propre maison. Le chandail était sale et il devait être lavé. Elle pris une profonde inspiration et attrapa le bord du vêtement usé.
Homme (difficilement): Non!
Il posa sa main sur celle de la jeune femme pour l'en empêcher. Croyant ne pas avoir eu assez de force lors de sa transformation humaine, il eut peur que le corps sous les vêtements n’effraie encore plus son hôte. Une tête humaine ne devait pas faire très joli sur un corps de monstre.
Lorna (soupir): Qu'est-ce qu'il y a? Tu es complexé parce que tu n’aimes pas le corps humain qui t’a été donné? J’en ai vu d’autre figure toi!
Il fit signe que non. Son visage n’avait toujours aucune expression. Chacune de ses inspirations courtes et rapides.
Lorna (bête): Si tu ne me laisse pas te soigner, je t'achève.
Elle sortit un couteau de sa poche de jeans et l'appuya sur la gorge du malade. L’homme la fixa un moment et capitula. Jamais il ne se serait laisser traiter ainsi si il aurait été en meilleure forme.  Il leva doucement le côté droit de son chandail jusque sous son aisselle. Il avait une énorme ecchymose à la hauteur du poumon. Lorna la regarda d’un peu plus près, d’une main, tenant toujours le couteau sous la gorge du démon et de l’autre palpant doucement la blessure. Une grimace de douleur s’inscrivit sur le visage du blessé.
Lorna: Je ne sais pas comment tu as réussi à te faire ça, mais tu ne t'es pas manqué! Tu as deux côtes de brisées, elles ont dû te transpercer le poumon.
Elle passa doucement ses doigts sur la blessure. L'homme fut parcouru d'un douloureux frisson. Lorna se recula d’un pas et replaça son arme dans sa poche.
Lorna: Tu aurais besoin d’une opération. Avant de devenir sorcière j’ai étudié la médecine. J’ai échoué le cour. Je pourrais opéré, mais c’est à tes risques. De plus, il ne sera pas facile de  trouver un donneur compatible. Connaît tu au moins ton groupe sanguin? Probablement pas voyons.
L’homme fit un signe de tête vers le journal qui traînait sur le bord de la porte d’entrée.
Homme: Je n'ai pas besoin de donneur compatible, je suis un démon, je m’adapte à tout. Regarde la chronique nécrologique dans le journal, peut-être y aura-t-il quelque chose pour moi.
Il lui avait parlé par télépathie pour ne pas gaspiller ses forces. Lorna prit le journal et l’ouvrit à la page nécrologique. Beaucoup de personne âgés s’y trouvait, des victimes d’accident de voiture qui avait probablement les poumons en pire état que celui du démon, un homme dans la vingtaine était décédé depuis peu, à cause d'une tumeur au cerveau semblait être la meilleure option offerte. Lorna jeta un rapide coup d’œil à l’homme agonisant, puis le journal qu’elle tenait en mains, puis à nouveau le démon, essayant de prendre la meilleure décision possible. Risquer sa carrière pour un dangereux monstre sanguinaire ou...sauver ce type? Il n’était même pas humain après tout personne ne lui ferais un procès pour avoir refuser d’aider cette créature. D’un autre côté il s’agissait d’un être vivant qui allait mourir. Elle avait déjà désobéis aux règles de l’O.D.D. qui consistait à détruire toute menace démoniaque et lui était loin d’être innocent. Toutes ces réflexions lui donnaient mal à la tête.
L’autre sembla remarquer ce qui la tourmentait et tourna la tête dans une autre direction, ne voulant pas influencer son choix. Elle s’appétait à violer les règles les plus fondamentales pour lui. Si sa mission échouait, son maître enverrait un autre émissaire et tôt ou tard, l’un d’eux réussirait ce pour quoi ils venaient dans cette dimension. Sa vie ne comptait pas tant que ça après tout, mais la mort n’était pas une expérience qu’il avait envie de vivre pour le moment.
Lorna passa à la cuisine pour aller se cherche un verre d’eau. Cela l’aiderais peut-être à avoir les idées plus claires. Elle le cala en deux longues gorgées et le reposa bruyamment sur le comptoir. Elle regarda à nouveau le journal et retourna au salon. Elle fouilla dans la petite armoire sous la télévision et en sortit un coffret en fer. À l’intérieur se trouvaient des herbes et quelques fioles remplis d’un liquide violet et épais. Après avoir examiné le contenu, elle referma la boîte, pris ses clés et son manteau et sortit sans un mot.
Le démon ferma les yeux en secouant la tête, presque honteux de son état. Sa vie reposait entre les mains d’une humaine, mais en plus d’une femme humaine. Il se trouvait si pathétique.
 
8h27pm, hôtel Château Royal.
 
Un prestigieux neurologue entra dans le hall de son hôtel avec, à son bras, une magnifique femme au cheveux court au déhanchement sensuel. Elle portait un tailleur marin lui donnant un air de femme d’affaire. Plusieurs têtes se retournèrent sur son passage et certain habitué remarquèrent qu’il ne s’agissait pas de la femme du médecin. Les deux personnes se présentèrent au comptoir d’accueil pour glisser quelques instructions à l’administrateur. Celui-ci acquiesça, griffonna une chose ou deux sur un bloc-notes et le couple empruntèrent l’ascenseur pour se rendre dans la chambre du neurologue. Ils entrèrent dans la suite 144 et refermèrent la porte derrière eux. La femme ôta ses escarpins et alla s’asseoir sur le lit, les jambes croisées. L’homme desserra sa cravate et retira son veston pour le lancer sur un fauteuil de cuir.
Homme : Alors mademoiselle Sonia, le poste de secrétaire médicale vous intéresse t-il toujours?
Sonia : Allan! Vous savez bien que je m’intéresse d’abord à vous!
Allan : Bien entendu, mais ce travail que je vous offre n’est-il donc pas une généreuse preuve d’amour?
Sonia : Ainsi donc il s’agit de votre amour? Ne devriez-vous pas savoir que le divorce de votre femme en serait une encore plus belle?
Allan : Sonia! Vous savez bien que financièrement cela me tuerait. Elle prendrait la moitié de tous ce que je possède, je ne peux pas faire ça.
Leur conversation fût interrompue par quelqu’un qui frappait à la porte. Le médecin alla ouvrir, discuta un court instant avec le garçon d’étage, lui glissa un billet dans la main et referma la porte, une bouteille de champagne et deux flûtes givrées à la main. Il déboucha le liquide pétillant et en versa dans chacune des flûtes. Il posa la bouteille sur la table et revint avec les deux verres pour en tendre un à son invitée. Elle la prit délicatement en le regardant droit dans les yeux. Il s’assit à côté d’elle soutenant son regard et leva sa coupe pour porter un toast.
Allan : À votre promotion!
Elle leva sa flûte à son tour et attendis qu’il en aille pris une gorgée pour la lui prendre des mains. Elle les posa toute deux sur la petite table de chevet à côté du lit et se retourna vers le neurologue pour l’embrasser à pleine bouche. Elle le poussa à s’étendre et monta à cheval dessus en détachant les boutons de sa chemise. Les mains du médecin lui caressaient avidement le dos, les hanches les fesses et les cuisses. Elle lui retira rageusement ce qui restait de sa chemise déboutonnée et commença à lui griffer la poitrine. L’homme fût parcouru d’un frisson à la fois de douleur, mais aussi de désir. Ils s’embrassèrent à nouveau et Sonia s’attaqua ensuite à sa ceinture. Lui en était à tenter de lui détacher son soutien gorge. Une fois cette action accomplie, il contempla cette chaire comme s’il s’agissait d’un cadeau du ciel. À la fois ému et plein d’envi.
 
De l’autre côté de la porte, le garçon d’étage qui repassait par-là pouvait entendre les gémissements du couple puis soudainement de long cris à faire glacé le sang. Sa première réaction fût de s’approcher de la porte et d’y frapper pour s’assurer que tout allait bien, mais se rappela ensuite que certaines personnes pratiquaient l’acte charnel dans la douleur pour activer leur état d’excitation. Il repartit vers l’ascenseur pour retourner dans le hall distraire la femme du médecin pour l’empêcher de monter comme le lui avait ordonner son patron. Elle ne pourrait monter que lorsque l’autre femme aura quitté l’hôtel. Voilà ce qu’on lui avait demandé de faire.
 
 
8h31pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Mathieu et sa sœur écoutaient un film qu'ils avaient loué en mangeant du pop corn. Carrianne avait passé une excellente journée sans l’envahissante présence d’Élenie. Pour Mathieu, la journée avait été plutôt calme. Un ogre à exterminer et beaucoup d’entraînement. Rien de très compliquer. Le film commençait à devenir ennuyeux avec la longue scène sentimentale et interminable entre la femme mourante et son mari. Mathieu décida de tuer un peu le temps en attendant qu’il se passe quelque chose de plus intéressant.
Mathieu (la bouche pleine): Alors, Chiovanni chas chu accorder une promochion?
Carrianne: Je n’ai pas trouvé le courage d'aller lui parler. En plus comme je ne ressentais pas le besoin de m’éloigner d’Élenie je suis restée au labo toute la journée.
Mathieu: Peureuse, peureuse!
Carrianne: La ferme!
Elle lui vola le bol de pop corn et se concentra sur le film. Mathieu essaya de reprendre possession de son bien, mais sa sœur lui donnait des coups sur les doigts pour l'en empêcher. Il se leva et alla en faire chauffer un nouveau aux micro-ondes. Il revint juste à temps avec un nouveau bol de pop corn tout chaud et juste pour lui, au moment précis où le héros allait venger la mort de sa femme en tuant celui qui lui avait tiré dessus. Carrianne se cacha les yeux pour ne pas voir cette violence gratuite et sanglante. Elle se permis un regard lorsque son frère éclata de rire, mais le regretta assez rapidement.
Mathieu : Ce que tu peux être sensible dit donc! Tu te souviens qu’on travail pour l’O.D.D? Il y a là-bas des choses bien pires qui se passent.
Carrianne : Mais moi au moins je suis préservé de tout ça dans mes laboratoires bon!
Mathieu secoua la tête en soupirant et lui fit un grand sourire. La scène macabre passée, ils reportèrent tout deux leur concentration sur le film. Chacun s’empiffrant dans leur bol de pop corn respectif.
 
 
9h04am, maison de Lorna
 
Lorna revient de son escapade nocturne. Elle était livide et transportait son coffret de métal avec précaution. Son inviter la regarda enlever son manteau, poser la boîte sur la table basse et partir vers la salle de bain. Il l’entendit ouvrir et refermer les armoires et s’entrechoqué plusieurs outils probablement en acier inoxydable. Elle fit couler l’eau du robinet, possiblement pour se laver les mains. La sorcière revint au salon, emportant avec elle une épaisse serviette bleu foncé roulée.
Lorna: Normalement, le poumon est un organe qui nécessite une transplantation immédiate après la mort du donneur. La respiration et la circulation auraient dû être maintenu durant le voyage artificiellement. Un humain ordinaire de pourrait pas recevoir celui-là. J’espère que ton anatomie l’acceptera. Je ne sais pas si tu va réagir comme nous ou pas, mais je te souhaite que non. Si le garde de la morgue parle de ce que j’ai fait à mon supérieur je suis virée assurément. Je leur ai dit que les scientifiques auraient besoin d’un organe d’un mort en particulier pour faire des tests sur un virus propagé par une espèce de démon en particulier. Ils ne m’ont pas imposés de résistance, mais je ne sais pas si j’ai été assez convaincante.
Elle déroula la serviette sur la table basse à côté du coffret de fer. Il y avait plusieurs modèles de scalpels, une bouteille d’alcool à friction 90%, des pinces hémostatique atraumatiques, des ciseaux droits et d’autres à bouts incurvés, des aiguilles étranges pour les sutures, du fil et d’autres instruments étranges de chirurgie. Elle avait aussi plusieurs tubes de plastique et un drôle de ballon d’air en plastique possédant des embouts métalliques pour y placer les tubes.
Lorna: La trousse m’avait coûté tellement cher j’ai cru ne jamais l’occasion de m’en servir à nouveau. Ici il y a une lame Mcintosh, j’ai une sonde endotrachéale et un ballon de réanimation. Je vais devoir faire une intubation trachéale pour que tu puisses continuer de respirer. Le problème reste que je ne pourrai pas faire d’anesthésie. Tu devras rester pleinement conscient pendant la greffe pour presser le ballon qui t’administrera de l’air pour que je puisse pleinement me concentrer sur la transplantation. Je te montrerai comment faire.
Elle assembla l’ensemble de tuyauterie nécessaire et plaça le ballon dans les mains du malade.
Lorna : Je vais faire entrer ce tube par ta bouche et le faire descendre dans ta trachée. Lorsque ce sera fait, tu presseras le ballon comme ceci en gardant toujours le même rythme. Tu vas probablement souffrir et l’action ne sera pas facile, mais tu devras rester extrêmement concentré.
Il pressa le ballon comme elle le lui avait montré, essayant de garder toujours le même rythme. Elle prit la lame McIntosh pour lui expliquer comment elle procèderait.
Lorna : Cet instrument servira à m’ouvrir un peu mieux le chemin lorsque je passerai le tube. Tu pourrais peut-être être pris de nausée lorsque j’appliquerai la pression sur la langue. Tu n’auras pas vraiment d’autre choix que de me faire confiance!
À ces mots, elle prit une paire de long ciseau et découpa le chandail du blessé sur la longueur pour pouvoir l’ouvrir comme une chemise. Elle le fixa un instant attendant le moindre signe de réticence, mais il n’en fit rien. Elle pris alors les instruments destinés à l’intubation et lui demanda d’ouvrir la bouche. Il hésita un court instant puis s’exécuta. Elle se plaça de manière à ce que le somment de son crâne pointe vers l’abdomen de la sorcière, elle lui releva un peu le menton et enfonça sa lame dans la bouche du patient. En quelque seconde elle avait réussi à passer le tube dans la trachée, retirer la lame et remis le ballon dans les mains du démon. Elle repris place à son côté et imbiba un morceau de coton chirurgical d’alcool à friction pour lui désinfecter le torse entre les pectoraux jusqu’au nombril. Il frissonna au contact de l’alcool froid. Lorna en versa encore un peu sur le scalpel à la plus longue lame et alla tailler une incision sous le sternum. L’homme plissa les yeux de douleur, mais le pire restait à venir.
La sorcière écarta la peau en y accrochant des pinces hémostatiques de chaque côté pour arrêter l’hémorragie. Maintenant, elle devait être parfaitement concentré et surtout tenter de se souvenir de ses cours pratiques.
 
 
9h29pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Leur film étant terminé, Mathieu alla dormir. Carrianne fit de même, mais ne réussi pas à trouver le sommeil. Elle porta la main à son cou pour jouer un peu avec la chaîne que sa mère lui avait donner alors qu’elle était encore enfant et ouvrit de grand yeux en découvrant qu’elle n’était plus là. Prise de panique, des larmes lui vinrent aux yeux. Le seul souvenir qu’elle gardait de sa mère était cette chaîne en argent et voilà qu’elle l’avait perdu. Comment se faisait-il qu’elle ne s’en soit pas rendue compte avant ça? Elle passa mentalement en revue tout ce qu’elle avait pu faire ces dernière 24heures pour tenter de se souvenir où elle aurait pu la perdre. Les laboratoires? Non impossible elle ne travaillait pas avec, mais ne l’avait pas enlevée aujourd’hui probablement parce qu’elle ne l’avait déjà plus. Peut-être en dormant? Elle ouvrit la lumière et fouilla partout dans et autour de son lit. Toujours rien. Elle alla voir dans la salle de bain mais ne la trouva pas non plus. Puis soudaient, elle eu un flash. Elle se souvint de la nuit dernière quand elle était sortie prendre l’air et qu’un type louche l’avait bousculer. Il avait du lui accroché la gorge et dans sa chute, le verrou avait dû casser. Elle attrapa son manteau, une lampe de poche et un couteau de chasse. Après la nuit dernière, elle n’allait pas courir de risques. Elle sortit sans faire de bruit et retourna sur la piste cyclable en éclairant son passage au cas où elle la retrouverait en chemin. Elle ne se souvenait pas de l’endroit exact où tout s’était produit, mais elle espérait que la chaînette se trouverait sous la lumière réconfortante d’un lampadaire.
Elle était maintenant plus ou moins près d’où l’évènement avait eu lieu. Elle éclairait le sol en tournant en rond, penchée pour mieux voir mais elle ne trouvait toujours rien. Soudain, elle entendit des pas approchés. Par réflexes elle éteignit la lampe de poche et alla se cacher dans les buissons à la lisière de la petite forêt qui bordait la place. Heureusement, elle ne se trouvait pas dans l’éclairage des lampadaires ce qui la rendait plus difficile à détecter. Par précautions, elle sortit en douceur le couteau de chasse de sa poche de manteau et déplia la lame prête à frapper si quelqu’un venait à la trouver. Elle tremblait de peur et s’était accroupit pour être bien cachée. Les pas s’étaient rapidement rapprochés et elle crut remarquer qu’ils ralentissaient. Son cœur battait de plus en plus fort, à mesure que les pas s’approchaient. Elle serrait le manche du couteau tellement fort que les gravures du bois allaient lui imprimer dans la paume. Les pas s’arrêtèrent à sa hauteur. C’était lui ou elle. Carrianne bondit sauvagement de sa cachette en pointant son arme devant elle pour pouvoir frapper son ennemi au ventre. Son adversaire réagis tellement rapidement qu’il lui fallu deux secondes après avoir été désarmé, s’être fait tordu le bras jusque dans le dos dans une prise de soumission et être mise face contre terre pour réaliser qu’elle était fichue. Le contact frais de l’asphalte sur sa joue lui fit l’effet d’une douche froide. Elle tenta de se débattre un peu, mais l’autre lui maintenait le bras en place dans le dos ce qui lui fit plus de mal qu’autre chose. Puis soudain, plus rien. Elle ne ressentit plus aucune étreinte pour la maintenir au sol, elle ne se faisait plus attaquer. Elle se souleva à l’aide de ses bras et tourna lentement la tête. Son ennemi était encore là, impossible à identifier sans éclairage. Il ne bougeait pas. Soudain il lui tendit la main pour qu’elle se relève. Elle chercha rapidement son couteau des yeux pour le contre attaquer si il tentait quoi que se soit, mais elle ne le trouva pas. Elle la saisie avec hésitation et se sentit tirée vers le haut pour être remis sur pied en moins de deux. Maintenant à la même hauteur que son agresseur, elle pu plus ou moins distinguer ses trait.
Carrianne (surprise): Qu’est-ce que tu fais ici?
Elle reconnu le jeune tueur qu’elle avait rencontré la veille exactement à cet endroit.
Carl : Je te retourne la question.
Carrianne se sentis à la fois soulagée et mal à l’aise.
Carrianne : Je crois que j’ai perdu quelque chose ici hier soir. J’y tiens beaucoup et je voulais absolument le retrouver.
Elle ramassa sa lampe de poche qui avait dû tombée de son manteau dans son attaque.
Carl : Après ce qui c’est passé hier soir tu n’as donc pas peur de te promener seule dans les pistes cyclables désertes?
Carrianne : À vrai dire….oui! Mais comprend-moi, je tiens vraiment beaucoup à cette chaîne, c’est ma mère qui me l’as offerte quelques mois avant de mourir c’est tout ce qui me reste d’elle.
Carl ne répondit pas, partageant ce sentiment qu’apportait la perte d’une être cher.
Carl : Ça ressemblait à quoi?
Carrianne : C’est une chaînette en argent avec un pendentif en forme de croix égyptienne en argent aussi.
Carl lui fit signe de le suivre et ensembles ils retournèrent plus approximativement à l’endroit où c’était passer l’attaque. Une dizaine de minute plus tard, Carl retrouva le bijou et alla le donner à la scientifique.
Carrianne : Ho merci, merci vraiment je crois que sans toi j’y aurais passée la nuit.
Dans sa joie elle voulu lui faire un câlin, mais toujours plus rapide, il la fit pivoter, lui ramena les bras le long du corps et serra pour l’empêcher de lui toucher. Quelques secondes plus tard il réalisa son erreur et la relâcha presque aussitôt en reculant d’un pas. Carrianne qui avait eu peur ne réagis pas tout de suite. Elle recula elle aussi et rangea son bijou dans sa poche.
Carl : Pardon je…l’habitude tu vois…c’était un réflexe.
Carrianne : …Oui, bien sûr. Tu devrais peut-être te détendre un peu, ça t’aiderait. La prochaine fois je ferai plus attention. Maintenant je crois que je vais aller dormir. Merci encore.
Elle lui tendit doucement la main pour la lui serrer. Il ne réagit pas.
Carrianne : Ça ne va pas? T’as entendu quelque chose?
Carl mit un certain temps à répondre.
Carl : Non tout va bien, je…tu devrais aller dormir.
Carrianne : Tu es certain? Si tu veux parler je suis là! Ne t’en fais pas je ne t’en veux pas pour tout à l’heure c’était juste un peu surprenant voilà tout.
Carl : Tu veux que… je te raccompagne jusqu’au coin de ta rue? Pour être certain? Je peux au moins servir à quelque chose.
Carrianne : D’accord, si ça peut apaiser ta conscience.
Ils marchèrent en direction de chez Carrianne et en chemin, elle lui posa toute sorte de questions concernant sa journée. Elle apprit qu’il avait dû supporter Élenie à sa place pensant toute la durée de leur longue mission et aussi qu’ils avaient trouvé un otage hors du commun.
Carrianne: Attend tu vas me dire que l’otage était un démon et que Giovanni à accepter de l’engager?
Carl: En fait c’est un dieu démon. Ils ont passer un bon moment dans le bureau à se questionner et tout et je pense que le patron à accepter de le tester. Il pourra nous être plutôt utile quand on aura trouver comment lui retirer ce drôle de collier.
Carrianne: Collier? Pourquoi le collier??
Carl: Ce sont ceux qui l’ont emprisonner qui lui ont mit ça, il l’empêche de se dématérialiser en centaine de rats. Toujours utile comme don.
Carrianne: Intéressant! Était-il sincère en disant qu'il voulait travailler avec nous d'après toi?
Carl: Je pense que oui. On va tout de même garder un œil sur lui et conserver le collier au cas où il voudrait faire quelque chose de…mauvais. Il va vivre dans les chambres du 5e. On lui a aussi trouvé un nom. Gabriel.
Carrianne pouffa.
Carrianne: C'est le nom d'un ange. Pourtant c'est un démon. Ça fait bizarre.
Carl: C'est vrai… mais on n’a pas un métier "normal" non plus.
Carrianne: Effectivement. Bon alors merci bien de m’avoir raccompagner, c’est ici le coin de ma rue et merci aussi de m’avoir aidé à retrouver ma chaîne.
Elle pensa lui faire un câlin, mais gardait encore un léger arrière goût de sa dernière tentative et s’en tint à un grand sourire.
Elle partit en courant jusque chez elle. Carl soupira et repartit en marchant vers les rues silencieuses qui le mèneraient chez lui. Repartir par la piste cyclable venait maintenant à faire un long détour pour rien.
 Arrivée chez elle, Carrianne entra silencieusement raccrocha son manteau sur le crochet dans l’entrée et retourna se coucher, soulagée d’avoir retrouver son précieux bien.
 
8h02am, bureau principale, O.D.D.
 
Giovanni faisait passé un entretien à une jeune femme.
Elle avait les cheveux bruns, un corps de déesse, des lèvres pulpeuses, des grands yeux pairs et une voix sensuelle. 
Il avait longuement étudié son dossier et son parcours à leur école de sorcellerie pour enfin accepter de l’intégrer officiellement dans l’organisation.
Giovanni: Bienvenu parmi nous!
Il lui tendit la main qu’elle serra avec satisfaction. Contrairement à Dominic, elle ne semblait pas avoir besoin de plus de temps avant d’intégrer sa première mission. De plus, Ils avaient reçu un rapport de décès étrange ce matin et il cru bon de l’envoyer faire une petite enquête pour tester ses compétences.
Giovanni: Après avoir épluché votre dossier, je crois que vous serez apte à commencer dès aujourd’hui. Vous serez sous la tutelle de Lorna, une de nos meilleures sorcières. J’ai prévu une enquête pour 9heure ce matin, j’espère que vous vous sentez prête à aller faire un tour sur le terrain.
Nikita : Mais je n’attends que ça depuis que j’étudie dans votre école.
Satisfait de cette réponse, Giovanni appuya sur le bouton relier au haut-parleur et fit monter trois personnes. Le temps que ceux-ci arrivent, il expliqua à la nouvelle arrivante le principe des missions.
Giovanni : Il y à trois type de personne qui peuvent être envoyer sur le terrain pour enquêter ou chasser. En première position, se trouve le tueur. Celui-ci doit être présent dans chacune d’elle pour assurer la sécurité de l’équipe. En deuxième, il y a vous les sorciers. Vous assister les tueurs et dans certain cas, ce sont eux qui vous assistent. Puis il y a les scientifiques en dernière position. Ils ne vont pas souvent sur les lieux, mais lorsqu’ils doivent accompagnés une équipe, c’est surtout pour examiner les corps et/ou prendre des échantillons de différentes choses pour faire des tests. Aujourd’hui vous devrez en avoir un dans l’équipe, car la première étape consistera à aller rendre une petite visite à un cadavre.  
Agatha : Monsieur! Les trois personnes que vous avez demandé à voir sont arrivées. Je les fais entrés.
Giovanni : Très bien merci Agatha.
Deux homme, l’un plutôt jeune et mignon, l’autre plus mature, mais tout de même beau entrèrent, suivi d’une femme à la chevelure blonde et aux traits fins.
Giovanni:Bonjour! Nous avons eu un nouveau cas de décès dans un hôtel ce matin même. Un homme dans la trentaine, marié et médecin a été retrouvé sans vie dans sa suite au Château Royal. Il a rendu l’âme pendant l’acte sexuel et ce n’est pas le premier cas qui survient ce mois-ci. Je pense que vous devriez aller enquêter, il pourrait s’agir d’un succube. Alors ouvrez les yeux. Vous passerez à l’armurerie vous équiper. Je vous présente aussi Nikita, elle vient de terminer son cour de sorcellerie alors soyez gentil.
À ces mots il jeta un regard à Lorna puisque c’est elle qui devait la former. Il leur tendis le dossier répertoriant les récents meurtres du même type et leur donna la permission de quitter. 
Ils sortirent du bureau et prirent l'ascenseur pour se rendre à l'armurerie. Mathieu, qui avait rapidement remarqué la nouvelle, profita de l'occasion pour se faire connaître. Bien que Jack n’aurait normalement pas resté de glace devant une femme pareil, il n’eut pas vraiment de réaction pour aller au devant des choses et la mettre prochainement dans son lit. Il devait avoir la tête ailleurs, probablement à cause de Maria.
Mathieu: Salut, moi c'est Mathieu et je suis célibataire… heu… je veux dire… tueur!
Nikita (sensuelle): Moi c'est Nikita. Je vais devenir sorcière.
Ils se serrèrent la main. Mathieu ne trouvait plus rien à dire et se sentait comme intimidé par ce que cette femme dégageait. Elle avait tellement confiance en elle que lui-même semblait ne pas en avoir assez pour rivaliser.
Lorna (bête) Et moi c'est Lorna la sorcière qui va te former! Lui c’est Jack il est scientifique. Tout le monde se connaît? Parfait, le suspense a assez duré.
Lorsque l’ascenseur indiqua le 3e sous-sol, les portes s’ouvrirent et les quatre employés en sortirent. Ils se dirigèrent vers l’armurerie et Nikita les suivis sans poser de questions.
Derrière le comptoir, Steve lisait une bande dessinée de X-Men. Il avait déjà préparé les paniers d’équipements depuis un certain temps et passait maintenant le temps tranquillement à lire les aventures palpitantes de ses héros préférés.
Lorna fut la première à se sacrifier pour aller lui parler.   
Lorna: Salut! On est sur une nouvelle affaire. Qu'est-ce qu'on a?
Steve: Hum...? Ho salut Lorna! Dit donc, hier le concierge a trouvé mon numéro de téléphone dans les poubelles des vestiaires. Il a dû tomber quand tu te changeais. Je te le redonne, avec ta ceinture équipée de poudres et d'herbes magiques habituelle, plus, les clés de la Corolla. Disons que c’est un petit bonus juste pour toi puisque je sais que tu adore conduire.
Lorna (sarcastique): J'ai l'impression que ton numéros va encore une fois se retrouver accidentellement dans les poubelles.
Steve: Comme tu t'en doutes, fais plus attention. Petite coquine va!
Il lui fit un clin d'œil et appela le suivant. Lorna attacha la ceinture autour de sa taille et laissa la place à Mathieu.
Steve: Je lui fais de l'effet! Math! Alors ça va!? Quoi de neuf?!
Mathieu: Oui, rien de bien spécial pour être considéré comme du neuf. Toi?
Steve: Super! La routine! Tu sais cette fille je vais bien finir par l’avoir à l’usure. Le truc avec les femmes comme ça c’est de leur montrer que tu es intéressé. Elle va fondre bientôt je le sens. Donc… Giovanni t'a confié les nouvelles lunettes anti-femmes et le poignard rétractable pour la manche.
Mathieu: C'est quoi les lunettes anti-femmes?
Steve: C'est pour les hommes qui vont combattre un succube. Ça les empêche de tomber sous le charme du démon. Je ne vois pas vraiment comment ça peut fonctionner, mais si c’est le cas tant mieux.
Mathieu: Ça pourrait t'être utile avec Lorna! En tout cas salut et bonne chance!
Steve: Pas besoin de chance, seulement de temps mon vieux. Bonne chance à toi plutôt c’est toi qui passe ton temps à risquer ta vie. Au Suivant !!
Mathieu n’osa pas mettre les lunettes tout de suite pour ne pas avoir l’air trop stupide car elle manquait énormément de style. Il releva la manche de son chandail et installa le poignard autour de son bras. Nikita s’avança à son tour et rencontra pour la première fois cet armurier hyperactif. Lorsque celui-ci vit la nouvelle, il en eut le souffle coupé. Ses yeux s’agrandirent et sa bouche refusa de se refermer.
Steve: Sa... sa… salut moi je suis… heu… salut!
Nikita: Moi c'est Nikita. Enchanté!
Elle lui fit un joli sourire charmeur pour l’achever.
Steve: Ti...Tiens.
Il lui tendit ses choses qu’elle pris sans un mot et s’éloigna en se déhanchant exagérément. Lorsqu'elle fut partit, il saisit une paire de lunette anti-femme et se les mit maladroitement sur le nez. Jack s’approcha du comptoir, mais ne prit pas le panier que lui tendait le préposé.
Jack : Je crois que je ne viendrai pas avec vous. Je ne me sens pas bien et j’ai des choses à faire au labo. Prenez mon équipement et faites des prélèvements des vêtements et du sang de la victime. Peut-être aussi des draps et si des cheveux noirs se trouvent sur les lieux ramenez-en. Je ferai les tests et avec votre résumer j’écrirai le rapport.
Lorna : Mais qu’est-ce que tu vas dire à Giovanni? Je vais l’appeler et lui dire de nous envoyer un autre scientifique.
Jack : Non il n’y en pas d’autre de disponible qui peuvent aller sur le terrain. À moins qu’Élenie accepte…
Lorna : NON! C’est bon on va se débrouiller va faire ce que tu as à faire, je vais avertir les autorités de ne rien bouger tant que les test n’auront rien révéler comme ça si nous avons oubliés quelque chose tu pourra y retourner chercher ce qu’il te faut.
Jack lui fit un signe de tête pour approuver cette décision et retourna à l’ascenseur pour aller au 6e. Lorna pris la trousse de scientifique normalement destinée à Jack et les trois personnes se dirigèrent vers le 1er sous-sol prendre possession du véhicule.
 
8h33am, hôtel Château Royal
 
Les trois acolytes descendirent du véhicule et pénétrèrent dans le hall de l’hôtel.
Lorna: Donc c’est ici que notre médecin vivait. Il aimait le luxe!
Lorna observait les lieux avec admiration.
Mathieu: Alors… Nikita! Tu aimes… Le fromage?
La sorcière blonde leva les yeux au ciel en soupirant. Elle prit les lunettes anti-femmes et les lui mit brutalement sur le nez.
Mathieu: Hé! Pourquoi t'as fais ça?
Lorna: Parce que tu en avait besoin. Vous venez?
Ils s’avancèrent vers le comptoir pour parler avec le réceptionniste. 
Lorna: Bonjour, nous enquêtons sur la mort d’un de vos clients, un médecin. Vers quelle heure est-il rentré hier?
Réceptionniste: Il devait être environs 20heures trente. Pourquoi votre ami porte t-il ces drôle de lunettes?
Lorna: C'est pour le travail. Alors… la victime était-elle accompagné ou seule? Si elle était seul, qui aurait pu avoir accès à la chambre.
Réceptionniste: Il était accompagné, par une très belle femme à la fois distinguée et sexy vous voyez ce que je veux dire?
Mathieu: Était-ce la première fois que vous la voyez?
Réceptionniste: Oui, Monsieur Godin amenait souvent des compagnes différentes ici sans que sa femme ne le sache. Il avait surtout l’air attaché à celle-là, à la voir c’était compréhensible. 
Lorna: Nous aimerions aller inspecter la chambre pourriez-vous nous y faire escorter?
L’administrateur fit signe à un garçon d’étage d’approcher. Il lui demanda alors de conduire les trois enquêteurs à la suite de monsieur Godin et lui remis un double de la clé. Le garçon demanda aux trois personne de le suivre et il se rendirent à la suite 144. La sorcière poursuivi son interrogatoire.
Lorna : Y a-t-il eu des choses étranges qui auraient pu porter à confusion lorsque monsieur Godin était en compagnie de la dame?
Garçon : Non pas que je me souvienne. Monsieur Godin à commander du champagne ce qu’il ne faisait pas d’habitude avec les autres femmes. Comme d’habitude j’étais chargé de surveiller l’arriver de son épouse. Je crois que c’est tout. Ha non j’oubliais, je me souviens être repasser dans le couloir un peu après lui avoir remis le champagne et j’ai entendu des cris. Au début rien de bien inquiétant, plutôt des gémissements, mais par la suite ça n’en faisait presque peur. J’ai d’abord voulu aller voir ce qui se passait, mais j’ai ensuite pensé qu’il pratiquait peut-être des méthodes plutôt…comment dire…ceux qui prennent du plaisir dans la souffrance.
Nikita esquissa un large sourire.
Nikita : Vous voulez parler de Sadomasochisme?
Garçon : Heu…oui…oui c’est cela. Heu…voilà c’est ici, prenez tout votre temps, je serai en bas si vous avez besoin de quelque chose.
Il leur ouvrit la porte et repartit, mal à l’aise de la présence de ses personnes. Les membres de l’O.D.D. refermèrent la porte derrière eux. Tout avait l’air en ordre dans la chambre. Excepté le lit qui n’avait pas été fait, rien n’aurait pu laisser croire à un meurtre dans cette pièce.
Mathieu inspecta la suite de fond en comble pendant que Lorna et Nikita passait les draps au peigne fin. Elles recueillerent des échantillons d’un peu tout ce qu’elles trouvaient de suspect et Mathieu revint les retrouver quelques minutes plus tard. Lorna sortit un drôle de pendentif qui ressemblait à un morceau de jade, attaché par une chaînette et le fit lentement tournoyer au dessus d’un endroit précis sur le lit. Les deux autres l’observèrent silencieusement.
Lorna : On la tient! Nikita prend une paire de pince et met ce cheveu dans une éprouvette vide. Ne le pert surtout pas, grâce à lui on va pouvoir retrouver sa trace.
Mathieu : Moi qui croyais que ça serais difficile.
 
 
10h46am, couloirs, O.D.D.
 
Carrianne pratiquait son texte pour aller demander une promotion à son patron. Pour être sûr de ne pas l'oublier, elle l'avait écrit sur un petit carton qu'elle relisait sans cesse, sans regarder où elle allait. Soudain, elle percuta un homme. Elle tomba à la renverse, tandis que l'autre n'avait même pas bougé. Elle essaya de retrouver ses notes, qui lui avaient glissées des mains dans sa chute.
Carrianne: Je suis vraiment désolée, je ne regardais pas où j'allais.
Inconnu: Non, c'est moi, j'essayais de comprendre le plan pour me rendre au bureau principal.
Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Carrianne: Merci! Alors tu es un nouveau sorcier toi aussi? Je m’appelle Carrianne.
Le type en question était plutôt dodu, la peau pâle, avait une drôle de coiffure et les cheveux châtain clair.
Inconnu: Je suis Chris. Moi aussi je vais être scientifique.
Carrianne: Super! Si tu veux je vais venir avec toi au bureau du patron, j'y allait justement.
Chris: Ha, parfait! Attend!Mes cheveux ça va tu crois?
Carrianne (intriguée): Quoi?… heu…Oui…
Chris: Merci!
Ils entrèrent dans l'ascenseur. Carrianne appuya sur le bouton numéros 10.
Chris: Ça fait combien de temps que tu travail ici?
Carrianne: Ça va faire deux ans le mois prochain. J'ai commencé tôt.
Chris: Tu as l'air jeune aussi. Tu as quel age?
Carrianne: 19ans. J'ai commencé mes études quand j'ai découvert le travail de mon frère. Je rêvais d'aventures et de fictions. Mon frère trouvait que c'était trop dangereux pour moi de devenir sorcière. Alors, il m’a convaincu de devenir scientifique. J'ai étudié huit mois de sciences et Giovanni, le patron, a décidé de m'envoyer en stage avec Élenie. C'est le chef des scientifiques. Méfies-toi d'elle, personne ne l'aime et si tu te mets de son côté, elle te pourrira l'existence.
Chris: J'espère faire mon stage ave toi alors. Puisque les présentations on déjà été faites. Tu es sympathique et tu as de l'expérience.
Carrianne (gênée): Mais… mais non voyons. Il y a plein d'autres scientifiques plus anciens que moi. Le patron va sûrement te placer avec Jack ou encore la cruelle Élenie.
Chris: Qu'est-ce que tu allais faire au bureau principal?
Carrianne: Je vais essayer d'obtenir une augmentation.
Ils sortirent de l'ascenseur et entrèrent dans le bureau principal. Chris resta avec la secrétaire pour remplis certains formulaires. Carrianne relut rapidement ses notes et entra dans le bureau du patron.
Giovanni tapait des données à l’ordinateur quand il aperçut Carrianne.
Giovanni: Ha Carrianne! Justement je pensais à toi.
Carrianne leva un sourcil.
Giovanni: Je me disais qu'il serait temps que tu obtiennes une promotion. Que dirais-tu d'être enquêteuse scientifique. Un peu comme jack. Tu pourras enfin faire équipe avec les tueurs et les sorciers. Tu rédigeras des rapports sur les démons et leurs meurtres. Quand tu n'es pas en mission, tu fais des sciences. Ça t'intéresse?
Carrianne avait été prise de court et ne savait plus trop que penser. Elle relu son petit carton et haussa les épaules, impuissante.
Carrianne (heureuse): Mais c’est certain que je suis intéressée, je ne pourrais pas refuser ça. J'ai toujours voulu m'impliquer dans les cas plus sérieux. Je suis tellement contente. Vous ne serez pas déçu, je vous le jure. J’ai tellement hâte de dire ça au autres! Quand sera ma première mission?
Giovanni: Pourquoi pas aujourd'hui? Deux femmes sont mortes cette nuit. Il faut découvrir la cause du décès, mais ce qui est sûr, c'est que leur mort n'est pas naturelle. Comme tu es une personne sociable, je te laisse le soin d'aller rencontrer le tueur qui t'accompagnera. C’est un habituer des enquêtes de se genre, il t’aidera à rédiger ton rapport.
Il lui tendit un dossier. Au fond de lui-même, il espérait qu’elle saurait se débrouiller seul, car il se doutait bien que le tueur en question ne l’aiderait possiblement pas.
Giovanni: Ce n'est pas que je veuille te mettre dehors, mais j'ai un nouveau scientifique à voir. Tu trouveras le tueur dans le gymnase. Je veux ton rapport avant demain après midi. Avant de partir vous irez à l'armurerie, j'ai dit à Steve de vous mettre quelques effets de côté.
Carrianne: Merci monsieur, vous ne serez pas déçu.
Elle serra la main du patron rapidement et sortit du bureau. Elle salua Chris et retourna dans l'ascenseur pour descendre au 3e, le bloc sportif. Elle était tellement heureuse qu’elle ne pouvait s’empêcher de sourire et avait presque envie de gambader dans les couloirs. En descendant, elle prit connaissance de son futur équipier qui figurait dans le dossier pour tenter de se calmer un peu.
Carrianne: Super!
Elle entra dans le gymnase et avança silencieusement vers un homme qui frappait durement sur un punching bag, une paire d'écouteur sur les oreilles. Elle se plaça derrière lui et mit sa main sur son épaule. L'homme se retourna brusquement et envoya un crochet du droit que Carrianne réussi à esquiver de justesse. Il enleva ses écouteurs.
Carl: Ho, je suis désoler… c'était un réflexe.
Carrianne: J'ai remarqué! Disons qu’avec hier soir, je suis sur mes gardes. Alors ça va?
Carl haussa les épaules.
Carl: Qu’est-ce que tu viens faire ici?
Carrianne: Je suis venue t’annoncer que je fais maintenant équipe avec toi aujourd’hui! J'ai eu une promotion et je vais aller enquêter sur un meurtre de démon. Un vrai meurtre!
Carl: Félicitation! Tu as failli te faire décrocher la mâchoire seulement pour me dire ça?
Carrianne (sarcastique): Oui, j'aime vivre dangereusement.
Carl la regarda sans rien dire.
Carrianne: Non, sérieusement… Giovanni t'as nommé tueur de cette mission.
Elle lui tendit le dossier. Il le feuilleta rapidement. Les battements de son cœur avaient accélérés.
Carl: On… on va…on va travailler ensemble!
Carrianne: Ouais! Mais je te promets de ne pas trop parler. Ou sinon juste un peu, mais pas exagérément. Aller viens j’ai trop hâte de commencer! On doit aller à l’armurerie Steve va pas en croire ses oreilles quand je vais lui dire que je suis maintenant enquêteuse scientifique moi aussi!
Elle ressortit rapidement du gymnase, Carl un peu moins enthousiasme sur les talons. Ils descendirent au 3e sous-sol ensemble et pendant tout ce temps, la scientifique ne cessa de manifester sa joie.
Carl était seule avec Carrianne dans l’ascenseur. Peut-être était-ce à cause de tout le sport qu'il avait fait, mais il avait chaud. Heureusement, elle ne sembla pas remarquer à quel point il était mal à l’aise tellement elle était de bonne humeur. Ce fut la plus longue descente d’ascenseur que le tueur eu à vivre. Il se sentait tellement mal qu’il en perdait la notion du temps. À peine une minute plus tard, ils arrivèrent à destination.
À l'armurerie, Steve mangeait un croissant et lisait une autre b.d. de X-Men. Lorsqu’il leva les yeux pour chercher son pepsi, il vit Carl qui arrivait presque en courant.
Carl: Mission d'enquête.
Steve: Oui je suis au courant! Donc tu auras la mercédèces et les poignards rétractables pour les manches. Tu y vas seul?
C’est à ce moment que Carrianne arriva.
Carrianne (fière): Salut! J'ai eu une promotion et je fais maintenant des enquêtes. C’est trop chouette hein?!
Steve: Content pour toi! Tiens, c'est le kit de scientifiques en ceinture. Je n'ai rien de plus à vous donner.
Carrianne: À la prochaine!
Carl et Carrianne sortirent dans le parking pour prendre possession du véhicule qui leur avait été confié.
Carrianne: Wow! Je n’avais jamais remarqué qu'il y avait autant de voiture. On prend laquelle?
Carl: Celle-là.
Il monta dans une mercédèces Benz noire et la scientifique vint prendre place sur le confortable fauteuil de cuir à sa droite.
Carl: Où est le lieu d'enquête?
Carrianne: Au parc Normandie. À environ neuf kilomètres.
 
10h57am, autoroute
 
Mathieu sommeillait à l’arrière de la voiture, Lorna conduisait et Nikita faisait tournoyer le pendentif au dessus de l’éprouvette comme le lui avait enseigner l’autre sorcière pour tenté de retracer le démon. Ils finirent par arriver dans un quartier résidentiel à l’aspect plutôt calme et le pendentif cessa de tournoyer lorsqu’ils passèrent devant une petite maison grise plutôt modeste. Ils se stationnèrent dans l’entrée déserte et sortirent du véhicule. Nikita alla réveiller Mathieu. Ensembles, ils entrèrent sans crier gare dans la demeure. Ils entendirent un long cri d’effroi venant de la première pièce à gauche. Ils accoururent et se retrouvèrent dans une chambre à coucher décorer avec peu de goût. Ils purent voir un homme affaibli étendu sur le lit et une très belle femme nue, aux grandes ailes de peau noire et à la longue queue fourchue à cheval sur sa victime. Lorsqu’elle les vit arriver, elle se retira immédiatement et tenta de fuir par une fenêtre. Mathieu eu le réflexe de lui sauter dessus et lui agrippa les chevilles ce qui la fit tombée. Lorna s’adressa à la nouvelle.
Lorna: Passe moi le flacon avec une poudre rose.
Nikita détacha la fiole de sa ceinture et la tendit à Lorna. Celle-ci en prit une pincée et la souffla dans le visage du succube. Mathieu s’empêcha de respirer et se retira. Le démon se leva et retomba rapidement sur le sol, affaiblit par la poudre des sorcières. Il reprit forme humaine et s'endormit. Le tueur lui mit un sac sur la tête pour ne pas que les hommes des environs les poursuivent. Lorna s'occupa d'effacer la mémoire de la victime du démon et Nikita prenait des notes. Ils sortirent avec le monstre inconscient et retournèrent à l'O.D.D.
 
 
11h28am, parc Normandie
 
Carl et Carrianne trouvèrent les cadavres des deux jeunes femmes dont il était question dans le dossier. Carl assurait la sécurité de la scientifique, pendant qu'elle auscultait les corps.
Carrianne: Je crois que nous avons affaire à un vampire.
Elle regarda les morsures dans le cou des mortes. Elle prit quelques notes et deux ou trois échantillons qui pourraient servir à faire des tests. Carl ne lui faisait aucun commentaire et elle en déduisit qu’elle devait plutôt bien se débrouiller. De son côté, Carl trouva que cette enquête était une perte de temps, surtout s’il s’agissait réellement de vampires. Il aurait pu tranquillement rester au gymnase à s’entraîner pendant qu’un scientifique plus expérimenter aurait pu aller faire ses tests seul. Aucun danger d’être attaqué par le démon en question puisque les vampires ne sortaient que la nuit. Évidemment, Carrianne avait besoin d’une mission facile pour débuter, mais pourquoi était-ce lui qui avait dû l’accompagner. Sa résolution de l’éviter et de l’oublier ne pourrait donc jamais fonctionner?
Carrianne: J'ai fini!
Elle prit son cellulaire et avertit les policiers pour qu'ils puissent venir s'arranger avec les cadavres. Carl fût soulagé d’en avoir enfin terminer. Elle était tellement belle sous la lumière du jour, ses yeux pétillaient d’innocence et elle avait une de ces façons de froncer les sourcils lorsqu’elle était concentrée. Oublier ça? Impossible, il était trop tard et il le savait. Il était condamné à avoir mal.
Carrianne: Je ne sais pas si c'est aussi ton cas, mais moi ça m'a ouvert l'appétit. On va manger? On pourrait arrêter quelque part se prendre un morceau de pizza ou quelque chose?
Carl: Heu…ouais…Ok!
Carrianne: Excellent! Tu vas pouvoir m’aider à rédiger le rapport de l’enquête aussi?
Ils retournèrent à la voiture et mirent le cap sur une pizzeria. Là-bas ils s’assirent à une table et tout en mangeant, Carl supervisa Carrianne pendant qu’elle rédigeait le rapport, lui donnant quelques conseils de temps en temps. 
Carrianne: Ça fait combien de temps que tu es un passionné de rats?
Carl ne s’attendait pas vraiment à changer de sujet aussi rapidement. D’abord ils écrivaient le rapport et soudainement elle lui parlait d’autre chose.
Carl: Heu…Ça va faire huit ans. Quand mes parents sont mort, je me suis mis à lire un livre nommé grignotement. C’était une histoire d'horreur les concernant, vraiment n’importe quoi oui. Puis j’ai comme sentis que moi et ces bêtes avions pas mal de point en commun.
Carrianne: Lesquels par exemples?
Carl : Et bien…la plupart des gens préfèrent nous éviter ou nous craignent. Les gens nous juge sans nous connaître. Par contre à l’inverse d’eux, moi je veux provoquer ce genre de réaction chez les autres.
Il y eu un court silence. Carl ne se sentis pas mal à l’aise de parler de cela avec une autre personne ce qu’il trouva plutôt étrange. Il trouvait cela si facile de parler avec cette fille. Un poids s’était dès lors retirer de ses épaules, mais il était si minime qu’il ne s’en rendit presque pas compte.
Carrianne :Quand j'était petite, ma mère était très allergique à tout ce qui avait du poil. C'est pour ça que je n'ai pas pu avoir d'animaux. Lorsqu'elle est morte, j'aurais pu en avoir, mais je croit que je m'étais habituer à me les faire refuser et je n’y ais jamais vraiment pensé.
Carl: Et maintenant?
Carrianne: Je dois t'avouer que plus j'en parle, plus j'ai envie d'avoir un chien.
Carl eu un petit sourire en coin. Carrianne fini de manger et alla jeter ses déchets à la poubelle. Ils sortirent et retournèrent à l'O.D.D.
 
4h36pm, laboratoire, O.D.D.
 
Aux laboratoires, Jack travaillait encore sur un projet personnel. Il y avait passé toute la journée, ne s’interrompant que pour aller à la toilette. Quelqu’un avait eu la gentillesse de lui apporter de quoi manger sans quoi il aurait sûrement jeûné. Élenie était venue lui donner des ordres, lui crier des bêtises, lui avait même lancer une débarbouillette par la tête, mais rien de tout cela ne détourna son attention. Il alla regarder quelque chose dans son microscope, espérant ne pas devoir essuyer un nouvel échec.
Ses efforts furent enfin récompensés.
Jack (heureux): ho oui, enfin… J'AI TROUVÉ!!!
Élenie (bête): Les gens essayes de se concentrer ici!
Jack sortit en courant. Il revint dix secondes plus tard, car il avait oublié sa découverte sur son bureau dans son excitation. Il versa une partie du précieux liquide dans un contenant de verre et descendit au 2e étage par les escaliers pour aller plus vite. Il entra dans l'infirmerie, saisit une seringue emballée dans un plastique stérile sur un chariot et entra dans la chambre où se trouvait Maria. Une infirmière l'ayant aperçut, tenta de le faire sortir.
Jack: Ne vous en faites pas madame, je suis scientifique.
Il remplit la seringue du liquide qu'il avait emmené et enfonça l'aiguille dans le bras de la jeune femme inconsciente. Il n'y eut aucune réaction. Il attendit un instant, le cœur battant, mais rien ne se produisit. Il perdit lentement son sourire et lorsque l’infirmière se mit à le pousser vers la sortie de la chambre, il ne trouva pas la force de lui résister tellement la déception était grande. Il se dirigea vers la sortie de l'infirmerie, mais s'arrêta en entendant une femme crier. Il retourna à la chambre en courant. Il retrouva l'infirmière coucher sur le dos. Elle devait avoir perdu conscience. Il se tourna face au lit où son amie reposait. Elle s’était redressée et le regardait les yeux encore lourd de fatigue.
Maria: Salut!
Jack la serra dans ses bras.
Jack: Je savais que tu te réveillerais bientôt. Je savais que je réussirais à trouver un remède… Bien dormi?
Maria: Mieux que jamais. Alors, quoi de neuf?
Jack: Pas grand choses, il y a de plus en plus de nouveaux et Giovanni a engagé un démon. Je suis tellement heureux de te revoir parmi nous.
Maria: Giovanni? Un démon? Si je m'attendais à ça
Jack: Oui je sais. Mais il dit qu'il n'est pas vraiment un démon, c'est un protecteur de rats. Ou quelque chose comme ça. Quand tu sortiras d'ici je te le présenterai. Il est cool! Un peu étrange, mais sympathique.
Maria: Comment va Rachelle? Et Katy?
Jack: Rachelle culpabilise et ta fille va très bien. Ta sœur s'en occupe.
Maria: Quand est-ce que je vais pouvoir sortir? Je ne veux pas qu’elle s’inquiète.
Jack regarda l'infirmière inconsciente. Il la secoua un peu pour qu'elle se réveille et après lui avoir fait respirer un bâtonnet de menthol très puissant elle ouvrit les yeux.
Infirmière: Qu’est-ce qui c'est passé?
Jack: Aucune idée dans votre cas! Mais on amie ici présente voudrait savoir quand elle pourra sortir!
L’infirmière regarda Maria avec de grands yeux.
Infirmière: Ho mon dieu, vous êtes vivante!
Maria: On dirait!
Infirmière: Je vais alerter un médecin immédiatement! C'est lui qui vous dira quand vous pourrez sortir. En attendant reposer vous! Monsieur! Sortez je vous pris.
Jack haussa les épaules pour démontrer son impuissance face à l’ordre de l’infirmière qui le poussait à nouveau pour le faire sortir.
Jack: À la prochaine! Je reviens t voir dès demain matin promis.
Il lui donna un baiser sur la joue et sortit. Maria sourit est se recoucha confortablement en attendant la venue du médecin.
 
8h17pm, Maison de Mathieu et Carrianne.
 
Carrianne raclait férocement le fond d'un chaudron. Mathieu avait tenter de faire un macaroni au fromage, mais avait laisser la mixture trop longtemps sur un feu trop fort et une épaisse croûte du mélange avait collé au fond. Elle et son frère avaient donc terminé de souper et comme c’était son jour de vaisselle, elle se battait avec le chaudron pendant que Monsieur le tueur était devant la télévision à abrutir son cerveau avec une émission de vidéos stupides.
Carrianne: C'est la dernière fois que je te laisse faire à manger! Par ta faute je dois me défoncer à frotter ton chaudron. Tu n’es même pas foutu de faire du macaroni au fromage sans tout faire coller ou brûler. En plus il était dégueu.
Mathieu était écrasé devant la télé et riait en entendant sa sœur se plaindre toute seule.    
Mathieu: C'est toi qui m'as dit de faire le souper et c’était ton jour de vaisselle de toute façon. C'est ta faute.
Elle lui lança un linge à vaisselle et alla prendre sa douche.
Carrianne: Tu essuieras!
Il se leva aux prix de grands efforts et alla voir ce qu'il avait à faire. Trop paresseux pour exécuter cette corvée, il rangea la vaisselle encore mouillée et remit le linge à sa place, se disant qu’elle allait bien finir par sécher toute seule. Il retourna s'asseoir sur le sofa. Il changea de chaîne plusieurs fois avant de trouver quelque chose de moyennement intéressant. Il s'endormit pendant un documentaire sur les fonds marins. Carrianne sortit de la salle de bain. Elle attacha sa robe de chambre pour se tenir au chaud et s'assit à côté de son frère. Elle avait revêtue un pyjama jaune ornementé de petits poussins et elle portait ses grosses pantoufles en forme de castor. À son tour, elle tenta de trouver quelque chose de bon à regarder. Elle passa d’une chaîne à l’autre, ennuyer par autant de platitude. Soudain, quelqu'un sonna à la porte. Mathieu se réveilla lentement en grognant et Carrianne alla ouvrir. Il n'y avait personne. Elle allait refermer la porte, mais son regard fut attiré par quelque chose de blanc sur le sol.
Mathieu: C'est qui?
Carrianne se pencha et souleva une couverture qui cachait le contenu d’une boîte. Ça bougeait. Elle sursauta.
Mathieu: C'est qui?
Elle retint un cri de joie en apercevant une boule de fourrure blanche et grise. Elle prit le petit animal dans ses bras et traîna la boîte maintenant vide avec son pied jusque dans la maison. Puis, elle ferma la porte et courut montrer ce qui se trouvait à l’entrée à son frère.
À l'extérieur, quelqu'un sortit de sa cachette et repartit en marchant tranquillement, satisfait de la réaction de celle qui avait ouvert la porte.
Carrianne (surexcitée): Matt! Regarde ce qu'il y avait devant la porte!
Mathieu se retourna vers sa sœur qui sautait de joie. Il fut tout aussi surpris qu’elle quand il vu le chiot qu’elle tenait.  
Mathieu: Il doit appartenir à quelqu'un, il a un collier. À cet age là ça m'étonnerais qu'il soit abandonné.
Carrianne: Il y a un papier attacher au collier.
Elle la déplia et lut à haute voix pour que son frère sache ce qu'elle contenait.
Carrianne: Pour Carrianne, d’une personne sincère. C'est tout! Il est tellement mignon. Et regarde comme il a de beaux yeux! Je peux le garder hein Matt?
Mathieu (indifférent): Si tu veux t’en occuper! C'est un husky. En général ils ont tous les yeux bleus.
Carrianne serra le chiot dans ses bras, collant sa joue contre la douce fourrure du petit chien. Puis, Elle le regarda droit dans les yeux, lui faisait légèrement penser à quelqu'un.
 
  Copyright: Gabryelle Vendette  
 
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