O.D.D. Zone
  Épisode 11
 
 
Épisode 11
 
 
                                              Préparation funèbre
 
 
 
Dans le rôle de Sébastien : Jared Padalecki
 
Dans le rôle de Michael : John Cusack 
                                  
 
Dans le rôle de Cassandre : Kate Beckinsale

 
 
 
16h31 pm, appartement 3, quartier peu aisé.
 
Fille (crie) : Tu vas la fermer oui?
Une jeune fille, à peine 20ans, criait à son bébé de se taire depuis une bonne demie heure déjà. Ce dernier hurlait dans l’unique chambre de l’appartement depuis environs une heure sans que personne ne réponde à ses appels.
La mère était vautrée dans le salon, devant un vieux téléviseur noir et blanc, vêtue de vêtements très courts et trop ajusté. Ses seins menaçaient de jaillir à tout moment de son décolleté. Sa jupe ne cachait que le strict minimum et encore, lorsqu’elle se tenait debout, le bas de ses fesses dépassait de ce petit bout de tissus en cuirette noir. Ses bas résille lui enserrait le milieu de la cuisse et ses bottes à talon aiguille lui montait jusqu’aux mollets. Bref, elle avait l’air de ce qu’elle devait avoir l’air, c’est-à-dire ; Une prostituée.
Elle écrasa sa cigarette dans un cendrier déjà plein.
Les cris incessants du bébé continuaient de l’assaillir. Elle se leva, quittant le confort de son sofa et alla finalement retrouver l’enfant dans la chambre obscure. Elle prit la petite masse dans ses bras et la ramena dans le salon. Le morveux cessa enfin de pleurer.
Fille : Bon enfin! Il va falloir que t’apprenne à rester seul, je ne peux pas toujours rester à tes côtés. C’est vraiment une erreur de t’avoir mis au monde. J’en avais assez des avortements, mais j’aurais peut-être dû continuer plutôt que de me ramasser avec toi sur les bras.
Elle enfonça une tétine dans la bouche de la créature chignant et le posa à côté d’elle sur le divan. La fille regarda l’heure qu’affichait son lecteur VHS. Elle attrapa un gros sac à main en cuir tellement luisant qu’on aurait pu le confondre avec du plastique. Il était d’un rose bonbon frappant. En fouillant à l’intérieur, elle en sortit un tube de rouge à lèvres noir et un petit miroir de poche. Elle ouvrit le tube et au lieu d’en tourner la base pour en faire sortir le bâton maquillant, elle enfonça son index à l’intérieur pour en ressortir un mini sachet à fermeture à glissière, remplis d’une substance blanchâtre et granuleuse.
Elle vida le contenu du sachet sur le miroir et à l’aide d’un bout de carton déchirer qui traînait sur la table basse devant elle, la fille ramena le tas en deux minces lignes de poudre blanche. Près de l’endroit où elle avait ramassé le carton, elle attrapa un bout de paille d’environs cinq centimètres. La jeune femme se pencha au-dessus des lignes qu’elle avait faites, s’enfonça l’extrémité de la paille dans une narine et aspira en entier le premier trait.
Elle se redressa, rejeta la tête vers l’arrière en reniflant à plusieurs reprises avant de répéter l’expérience avec la deuxième ligne dans l’autre narine.
L’enfant tomba du divan, sa tête heurta bruyamment le sol. Il se remit à pleurer et à crier.
La mère pouffa de rire devant la scène. Elle ramassa le bébé par la cheville, après avoir endurer ses cris pendant un bon dix minutes, pour le remettre à côté d’elle.
Fille : Ok c’est bon tu es à côté de moi, maintenant ta gueule.
Le môme hurlait toujours, son visage étant aussi rouge qu’une tomate.
Fille : Tu as faim c’est ça? Ça doit bien faire six heures que tu n’as rien manger, tu dois avoir un petit creux. Désoler mon homme, mais j’ai manquée d’argent cette semaine tu n’as pas de lait. Heureusement qu’il m’en reste un peu.
Elle commença à retirer son haut et dégrafa son soutient gorge. Elle prit ensuite le petit dans ses bras et lui offrit ses seins à téter. L’enfant se débattit, refusant de boire ce qu’on lui proposait. La jeune mère impatiente se leva d’un bon et alla remettre son fils dans la chambre si noire.
Fille : Tu ne veux pas manger!? Alors ferme-la et crève!
Sur ce elle tourna les talon claquant la porte derrière elle en laissant le morveux s’époumoner seul. Elle retourna au salon pour remettre son soutien gorge et son mini t-shirt rose au décolleté plongeant. Elle rangea la paille le tube de rouge à lèvre vide et le miroir dans son sac à main et reporta son attention à la télévision, montant encore plus le volume pour enterrer le bébé.
On frappa à la porte de l’appartement à plusieurs reprises. La fille éteignit le téléviseur et alla ouvrir. Elle continua d’ignorer les cris incessants du bambin. La porte s’ouvrit sur un homme d’une trentaine d’année au large nez rouge et aux petits yeux bruns. Il avait les cheveux gras ramener vers l’arrière et un ventre bien portant, signe qu’il profitait sans retenue des plaisirs gourmant de la vie.
Homme : Mélanie? Je suis Robert, on s’est parlé au téléphone hier soir.
Mélanie : Certainement, entre, mets-toi à l’aise. L’agence t’as-t-elle expliqué comment nous fonctionnons?
Robert : Ce n’est pas la première fois que je fais appel à eux.
Mélanie : Très bien, j’ai affaire à un connaisseur. Donc moi c’est 500$, payable comptant seulement et à moi. Si vous préférer, je peux prendre la moitié maintenant et l’autre avant que tu t’en aille. C’est le tarif de base et pour chaque extra on rajoute vingt dollars.
Robert fourra la main dans sa poche de manteau et en ressorti cinq billets de cent dollars.
Robert : J’ai confiance en ce qu’offre l’agence. S’il y a extra, je payerai à la fin.
Mélanie attrapa les billets et alla les ranger dans la chambre du bébé. Ce dernier semblait avoir fini par s’endormir. Satisfaite, elle sortit de la chambre pour aller se mettre au travail.
Le temps passa, les deux adultes vidant leur énergie d’abord dans le salon, puis sur la table de la cuisine. Les cris de jouissances sans retenues ne réveillèrent même pas l’enfant.
Les heures passèrent, les deux êtres semblaient infatigables et ce n’est que trois heures plus tard que Robert se rhabilla enfin.
Robert : Je vais devoir y aller, ma femme pourrait se poser des questions si je rentre après elle. La prochaine fois que je contact l’agence, j’insisterai pour vous revoir.
Mélanie : Merci! C’est toujours bon de savoir qu’on a été à la hauteur des attentes des clients. La prochaine fois vous aurez peut-être droit à un petit bonus offert par la maison.
Elle s’approcha de son client et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Lorsqu’elle s’éloigna, elle lui fit un petit clin d’œil suggestif et un sourire malicieux en coin. L’homme changea d’expression.
Robert : J’ai déjà hâte de revenir!
Ils s’embrassèrent sur les deux joues et Robert quitta l’appartement. Mélanie ferma la porte et tira les verrous de sécurité. Elle se déplaça à la cuisine pour se servir une once de Jack Daniel’s qu’elle avala d’un trait sans grimacer. Elle se gâta en se resservant et ce, à cinq reprises. Elle avait la langue engourdie, le gosier brûlant. Elle fût ensuite tentée d’aller jeter un œil à son fils, lui si pleurnichard à l’habitude ne s’était pas manifester depuis un bon moment et cela commençait à devenir inquiétant.
La pièce était toujours plongée dans l’obscurité. La lumière murale ne semblait pas vouloir coopérer. La fille releva le store qui obstruait la fenêtre pour laisser entrer la lumière naturelle qui commençait à décliner. Elle retourna auprès de la couchette et se figea. Devant ses yeux, le petit corps de l’enfant de quatre mois baignait dans une marre de sang. Ses mains avaient été coupées, son teint était bleuté comme s’il avait suffoqué. Dans son cou potelé se trouvaient plusieurs petits points plus foncés, surtout au niveau de la trachée comme s’il y avait eu une pression d’appliquer pour l’étouffer. Pourtant, son expression semblait presque joyeuse dans ce sommeil de mort.
La jeune mère recula d’horreur. La tête lui tournait, elle avait envie de se sauver, mais ses jambes refusaient d’obéir et au lieu de lui faire quitter la pièce, elles se dérobèrent sous son poids pour la faire tomber dans une pile de jouets pour enfants. Le sourire des peluches et des insectes en plastiques musicaux semblaient tous tourner vers elle, la mitraillant de leur regard faussement joyeux. Tout son univers semblait la narguer, tout tournait autour d’elle.
Mélanie réussi à se relever avec peine. Elle tituba jusqu’au matelas de la couchette. Elle glissa sa main sous celui-ci, retira l’argent qui s’y trouvait et quitta l’appartement du plus vite qu’elle pu en s’aidant des murs pour se soutenir.
L’enfant sans vie, figé et à jamais silencieux se retrouva à nouveau seul.
 
13h08pm, bureau principal, O.D.D.
 
Carrianne se faufila par les portes à peines ouvertes de l’ascenseur. Elle était arrivée au 10e étage les ongles entièrement rongés et le cœur toujours battant à un rythme anormale. Elle traversa le couloir silencieux jusqu’au bureau principal. Elle était encore sous le choc, oubliant même de saluer les gens qu’elle croisa. Dans la première salle, Agatha avait un sandwich au jambon entamé dans la main gauche, un stylo dans la droite qui griffonnait des chose sur une feuille blanche et le téléphone entre l’oreille gauche et l’épaule du même côté. La scientifique n’avait pas prit la peine de ralentir le pas lorsqu’elle atterrit dans la pièce. Elle fit un signe de la main discret à la vieille secrétaire trop occuper pour lui répondre et elle se permit d’entrée dans le bureau du patron.
Giovanni semblait remplir deux dossiers en même temps et prenait des notes sur ordinateur. Il sursauta légèrement lorsque son employée débarqua en trombe dans son bureau. Cette dernière ne prit pas la peine de s’excuser ou de saluer que déjà elle en arrivait au but.
Carrianne : Elle avait mordu, il y a des morts vivants dans l’infirmerie, partout. Il n’y a plus personne.
Giovanni : Ha merde comment cela ce fait-il que nous n’ayons rien remarqué avant? Tu es certaine de ce que tu avances?
Carrianne : Je les ais vu moi-même, ils m’ont poursuivi quand j’y suis aller pour ma main.
Elle montra le bandage improvisé maintenant couvert de sang entre son pouce et l’index. Ghost s’assit par terre et se gratta derrière l’oreille. Giovanni l’observa un moment en silence. Il se demanda ce que la jeune femme pouvait bien faire avec ce chiot au travail, mais revint rapidement au problème principal, l’infirmerie!
Giovanni : Je vais mobiliser une équipe de tueur sur place, un nombre suffisant devrait venir à bout du problème.
Un grand inconnu entra aussi rapidement que Carrianne l’avait fait une minute avant. Celle-ci le reconnu aussitôt.
Inconnu : Je ne crois pas que vous devriez faire ça!
Giovanni : Pardon? Qui êtes-vous et comment êtes-vous entrez ici?
Inconnu : Ce serait trop long à expliquer pour l’instant. N’envoyez pas les tueur en bas…Ha tiens salut tante Carrianne! Croyez-moi, il ne faut pas les envoyés là on ne s’en sortira jamais sinon. Si le portail ne s’ouvrirait pas demain soir il n’y aurait pas eu de problèmes, mais je suis là pour vous aider à ne pas commettre à nouveau cette erreur.
Giovanni (à Carrianne) : Tante?
Carrianne haussa les épaules et fit un signe comme quoi ça ne tournait pas rond dans la tête de l’étranger.
Inconnu : Sacrifier vos unités pour cette mission ne vous sera d’aucune aide. Demain à minuit, un démon que vous traquer depuis longtemps ouvrira un portail vers son monde et en sortira des monstres plus sanguinaires les uns que les autres. Vous perdrez votre combat et l’humanité s’éteindra peu à peu.
Giovanni : Comment savez-vous tout ça?
Carrianne : Il m’a aidé avec l’épisode de l’infirmerie tout à l’heure. Il a dit venir du futur.
Inconnu : C’est vrai je vous le jure, ce n’est pas de la folie c’est la vérité! N’envoyer pas vos tueurs en bas, pas maintenant!
Giovanni : Pour qui vous prenez-vous? Vous arrivez dans mon bureau, sans vous présentez et vous vous permettez de contredire mes ordres! De plus, vous ne travaillez pas ici alors comment avez-vous fait pour connaître l’existence de l’O.D.D. Et y entrer?
Il appuya discrètement sur un bouton sous son pupitre et deux personnes habillées de blanc saisirent l’inconnu pour le sortir de force. Celui-ci se libéra sans peine, frappa les têtes des deux gardes l’une contre l’autre et s’appuya sur le bureau du patron pour lui parler dans le blanc des yeux.
Inconnu : Je suis le no.2794. Je viens d’une autre dimension où les humains n’existent presque plus. L’O.D.D. à depuis, commencer à recruter des tueurs dès la naissance. Ma mère était la fille de votre tueuse Maria. Elle m’a donné en adoption à l’organisation quand j’avais 8 jours! J’ai été élevé par ma marraine, Carrianne, et je suis devenu une de vos machines à tuer les démons. Nous devons vivre dans un abri spécial et le seul fait de devoir aller chercher des vivres est un danger mortel. Vous voulez vraiment que votre avenir ressemble à ça? Si oui, allez-y, envoyez vos tueurs contres les zombies de l’infirmerie.
Il y eu un lourd silence.
Carrianne : Tu n’as pas de nom? Juste un numéro?
No. 2794 : Oui, toi tu deviendras le numéro 597. C’est moins mélangeant avec les numéros. Sinon ma mère voulait m’appeler Sébastien et toi tu l’utilisais souvent.
Giovanni : Comment avez-vous fait pour venir dans cette dimension?
Sébastien : L’O.D.D. était vraiment désespéré et la situation était devenue insupportable pour les humains restant. Alors, les scientifiques ont travailler sur le projet de vortex spatio-temporel pour faire retourner une personne dans le passé et s’arranger pour ne pas que la situation devienne aussi catastrophique que d’où je viens. Quand le vortex fut terminé, ils choisirent un tueur, moi, et un scientifique pour assurer le voyage du retour.
Carrianne : Où il est le scientifique?
Sébastien : En fait, ils m’ont fait passer en premier dans le vortex, mais il ne restait plus assez d’énergie pour le maintenir ouvert. Donc, lorsque le scientifique a voulu me suivre, il est resté coincé entre nos deux mondes et son corps s’est désagrégé. Il est mort.
Giovanni : Vous ne pourrez donc plus retourner chez vous?
Sébastien : Non. Mais ce n’est pas si grave, car ici au moins je vais pouvoir repasser du temps avec tout ceux qui sont morts dans ma dimension.
Il jeta un coup d’œil à Carrianne. Celle-ci le remarqua et ressentit un frisson de chaire de poule sur sa peau en pensant à ce futur et à la mort qu’elle devait avoir connue.
Sébastien : Vous me croyez maintenant?
Court silence.
Giovanni : Votre histoire se tiens. Dans mon métier je ne peux pas vraiment me permettre de douter, l’étrange et le surnaturel sont mes plats quotidiens. Je suis près à vous croire, mais j’espère pour vous que je ne regretterai pas d’avoir laisser des morts-vivants dans les murs de mon immeuble.
Il fixa le nouveau tueur un instant pour voir s’il allait changer d’avis, mais l’autre soutint son regard, sûr de lui.
Giovanni appuya sur le bouton du haut-parleur pour passer un message dans tout l’immeuble.
Giovanni : Votre attention s’il vous plaît! Je voudrais vous avertir que l’accès à l’étage de médecine est temporairement interdit à tous les membres de l’organisation. Je vous avertirai quand il sera à nouveau accessible. Merci!
Il posa son micro et regarda Sébastien qui lui, le regardait toujours droit dans les yeux.
Carrianne : Et maintenant qu’es-ce qu’on fait? Notre homme du futur sait-il ce qui va se passer?
Sébastien : Je vous rappel que dans ce monde je ne suis pas encore né. Je sais ce qui s’est passé par les histoires qu’on m’a racontés. Je ne peux pas savoir quand il va pleuvoir ou ce que vous aller dire prochainement. Je ne connais que l’histoire dans les grandes lignes.
Giovanni : Et vous êtes certain que l’évènement se produira demain minuit?
Sébastien : Parfaitement! J’ai même l’avantage de savoir exactement où ça aura lieu. Je vais me battre à vos côtés, je vous garantis que je ne serai pas de trop.
Carrianne : Je vais prévenir Carl. Il sera content de pouvoir se défouler un peu. Elle sortit du bureau pour pouvoir téléphoner sans être dérangée. Le tueur ouvrit de grands yeux et la suivi du regard lorsqu’elle quitta la pièce. Il reporta ensuite son attention au patron.
Sébastien: Carl? LE Carl!?
Giovanni : Heu…sûrement!
Sébastien : Il a vraiment existé! D’où je viens il était plus comme une légende. Personne n’a jamais vraiment eu de preuve de son existence mise à part des histoires. Est-ce que c’est vrai que c’était le meilleur exterminateur de démons?
Giovanni (soupir) : Oui! Du moins de cette génération et à ce qu’on m’a dit des trois précédentes aussi.
Sébastien : Et il existe vraiment!?
Giovanni : Oui!
Sébastien (pensif) : Wow!
Carrianne revint.
Carrianne : Ça ne répond pas chez lui et son cellulaire est fermé. Je vais réessayer plus tard.
Sébastien : Je vais pouvoir le voir en personne. Peut-être même lui parler?
Carrianne : Tu connais Carl?
Sébastien : Pas personnellement, mais même à ça, tout le monde connaît Carl. On a même une statue de lui. C’est le model de tous les tueurs.
Giovanni et Carrianne se regardèrent perplexes.
Sébastien (à Carrianne) : Personne n’as jamais su si il était mort ou vivant, mais quand tu es morte, certains ont dit l’avoir vu rôder dans le coin.
Carrianne (change de sujet) : Est-ce que l’on va devoir annuler pour ce soir? Comme il y a une apocalypse qui se prépare…? Ça fait bizarre à dire. La soirée d’halloween organiser par les policiers où on avait été invité? Il faudrait les mettre au courant eux aussi vous ne croyez pas?
Giovanni : Oui, nous préparerons tueurs et sorciers et annulerons les festivités de ce soir. Retournez à vos poste je ne vais pas tarder à annoncer la nouvelle. J’ai aussi une personne bien spéciale à contacter avant d’avertir les autorités municipales.
Carrianne compris qu’il avait l’intention de ramener Carl au bercail et un large sourire apparut sur son visage. Elle quitta la salle satisfaite et légèrement rassurée. Sébastien quant à lui hésita un peu avant de partir. Il ne savait pas trop où aller ni quoi faire dans un monde encore si calme. Finalement il opta pour aller s’entraîner au gymnase, motivé par le regard insistant du présent dirigeant d’organisation.
 
14h02 pm, Station Service
 
La station service accueillait un client toute les vingt minutes depuis plus de trois heures. À cette heure, les gens étaient prisonniers entre quatre murs au boulot et très peu de clients venaient mettre de l’essence. Le commis comptait les secondes entre le client qui venait de quitter et celui qui arriverait prochainement. Aucune voiture ne se présentait devant les caméras des pompes à essence qu’il surveillait attentivement. La clochette suspendue au-dessus de la porte tinta, annonçant l’arriver d’un client. Un type brun, la peau plutôt pâle, mais sans trop, pas très grand, de large cerne sous les yeux, bref un type assez ordinaire à première vue. Il avait le regard sévère et semblait être une personne qui sait ce qu’elle veut dans la vie. Le client se dirigea vers le fond du dépanneur, juste après avoir jeter un rapide coup d’œil au petit commis seul. Ce dernier ne lui porta pas grande attention et attrapa une revue sous le comptoir pour y poursuivre sa lecture. C’était une de ses fameuses revues a potins don les femmes en sont si fringante, ces mégère qui préfèrent tout savoir sur la vie des autres plutôt que de se concentrer sur la leur. Les articles ne l’intéressaient pas plus qu’il ne faille, mais au moins ça passait le temps.
 
Jonathan était sortit à ses risques malgré les avertissements de L orna. Il avait besoin de force pour cette nuit et comme la poste n’envoyait plus de facteurs depuis 2 jours, après seulement quatre petites disparitions, il devait agrandir son territoire de chasse. La chance lui avait souris lorsqu’il avait remarqué ce petit dépanneur station service désert à quelques coins de rue après la maison abandonnée de la rue Myriam. Il s’était éloigné de la maison de la sorcière pour ne pas attirer l’attention vers elle.
Dès l’instant où il avait ouvert la porte du petit magasin, le son mélodieux d’un cœur qui bat était parvenu à son oreille et lui avait donner du fil à retordre pour se contrôler. Il devait être très prudent dans ses actions, ne négliger aucun détail. Deux jours sans manger, rien de bien frais du moins. Une voiture s’arrête devant les pompes à essence. Le monstre qui avait déjà préparé son plan serra les dents afin de mieux pouvoir s’éloigner de sa future victime. Il détestait devoir être patient. Il n’avait pas beaucoup de qualité et celle-là était bien la dernière qu’il aurait possédée. Il alla se promener entre le rayon des chips et de la bière, bien à l’abri des regards et le plus loin possible de la tentation. Ses ongles s’enfoncèrent dans ses paumes tellement il serrait les poings. Il avait envi de lui sauter dessus et de l’ouvrir en direct devant les caméras de sécurité, devant les yeux de la cliente qui s’apprêtait à entrer d’ici quelques minutes. Au diable les témoins! Ses yeux devinrent rouges, il les ferma aussitôt et inspira profondément. Mauvaise idée! L’odeur du commis était si attrayante que sa bouche s’empli de salive tellement vite que la moitié de son contenue coula sur son menton avant qu’il n’ait eu le temps de la ravaler.
La cliente en question entra dans la place. Le commis lâcha sa revue. Son cœur s’accéléra, ses joues s’empourprèrent. Jonathan alla s’enfermer dans le réfrigérateur à bière pour en étouffer le son. Il mémorisa les noms d’alcool pour se distraire. À travers la vitre, d’un coup d’œil subtil, il pu voir le caissier parler à la cliente.
Jonathan (Pense): Budweiser, Molson Ex, 50, Black Label, Coors Light…
Un nouveau regard bref lui montra une scène Presque identique à la précédente.
Jonathan (Pense) : Boréal rousse, cuivrée, noire, dorée, Wild Cat, Bleu Dry…
La cliente avait rangé son porte-monnaie, mais le commis continuait à remuer la mâchoire. Le démon sentit un morceau de dent briser dans sa bouche tellement l’envie le faisait grincer des dents.
Jonathan (Pense): Stella Artois, Keith, Richards white, red ha et puis merde!
Il sortit de sa cachette et avança d’un pas rapide vers les deux tourtereaux. Ces derniers l’ignorèrent et continuèrent leur conversation.
Jonathan (télépathie) : Allez dégage poufiasse si tu ne veux pas que je dévore ton foie pour le dessert.
L’expression de la cliente changea rapidement. Ses yeux s’agrandirent et elle prétexta une urgence au garçon derrière le comptoir. Elle n’osa même pas regarder la personne derrière elle et quitta sans attendre que le commis ait fini sa phrase. Déçu, le garçon accorda enfin un peu d’attention à son autre client.
Commis : Bonjour monsieur !
Jonathan (très calme) : Bonjour, Je suis allé faire un tour dans votre réfrigérateur à bière et je n’ai pas trouvé la… Coors Light. Pourriez-vous venir me montrer où elle se trouve, si bien sûr il vous en reste encore ?
Commis : C’est une bière qui ce vend bien normalement, elle devrait être sur la deuxième tablette à votre droite en entrant.
Jonathan : J’ai pourtant bien regardé. Vous êtes certain qu’il vous en reste ?
Commis : Oui, on me l’as livrer il y a deux heures et je n’en ai vendu que trois depuis, c’est évident qu’il y en a encore.
Jonathan : Vous devriez venir me montrer juste pour être bien certain. Je suis peut-être dans l’erreur après tout.
Le caissier regarda rapidement à l’extérieur pour s’assurer que personne n’était aux pompes à essence et contourna son comptoir pour se diriger vers le réfrigérateur à bière, suivi de très près par Jonathan.
Le premier entra et s’exclama satisfait pendant que Jonathan tenait la porte ouverte.
Commis : Voilà, deuxième tablette à droite, je ne m’étais pas trompé !
Jonathan : Vraiment ? Je ne vois pas bien, avancer un peu vers le fond que je puisse entrer.
Le garçon s’enfonça un peu plus dans les rangs de bière froide. La porte se referma derrière le client.
Jonathan : Ha oui ! J’ai très mal regardé dites donc ! Pardon de vous avoir dérangé.
Commis : Il n’y a pas de problème ! Ce sera tout monsieur ?
Jonathan : Pas tout a fait non !
Lorsqu’il tourna la tête vers l’employé du dépanneur, il avait repris sa forme de démon. Ses bras étaient démesurément grands, ses longs doigts aux grands ongles noirs et tranchants. Ses yeux rouge fixait le regard terroriser du jeune homme, de la salive coulait entre ses effrayantes dents. Le commis poussa un cri d’effroi et tenta de s’enfuir en passant à la gauche du monstre. L’endroit étant très étroit, Jonathan n’eut qu’à tendre les bras qui allèrent toucher chaque côté des étagères remplies pour lui barrer le passage. Paniqué et pris au piège, le jeune homme lança une caisse de Corona à la figure de son attaquant. Aussitôt, Jonathan s’élança sur sa victime qui se frappa violemment la tête au sol. Il lui immobilisa les jambes et les bras puis, plongea son regard dans celui implorant du jeune humain.
Jonathan (pense) : On ne bouge plus ! Tu es une pierre à présent !
Le démon lâcha la pression appliquée sur les membres et se plaça à côté du corps immobile de sa victime.
À partir du collet, il déchira la chemise du caissier. Les boutons sautèrent un à un, exposant le torse à peine velu de l’adolescent. Le cœur battait si fort qu’il avait l’impression de le voir soulever la peau à chaque battement. Cette hallucination due à la faim le fit travailler encore plus vite. Il replongea son regard dans celui du commis pour maintenir le lien hypnotique. De l’index de la main droite, le démon enfonça son ongle dans la trachée du jeune homme, juste en dessous de la pomme d’Adam. Seul les yeux de la victime purent démontrer de la souffrance. Du sang coula dans le cou du garçon. Le mangeur d’organe fit ensuite glisser son ongle entre la chaire et le sternum jusqu’au nombril. Puis partant de cette ligne centrale, il découpa deux lignes horizontales, l’une au même niveau que le premier trou effectué, c’est-à-dire à la trachée, passant par ce point de centre et l’autre identique, là où s’arrêtait sa verticale, au nombril. À l’aide de ses deux mains qu’il enfonça dans l’ouverture centrale, il souleva la peau du torse, ainsi que les muscles, décollant le tout de la cage thoracique comme s’il ouvrait un livre. Des larmes de craintes, mais surtout de souffrances coulaient des yeux de l’employé.
Aussitôt la peau retirée et pendante de chaque côté des côtes, il brisa le sternum d’un habile coup de poing. Jusqu’à maintenant, il n’avait toujours pas quitté de vue les yeux larmoyants de l’adolescent. Le cœur battait si fort qu’il menaçait de lâcher d’un instant à l’autre. Le cartilage reliant les sept paires de côtes au sternum se rompu lorsque ce dernier se brisa. Les fausses côtes devenant elles aussi sans réel soutien, Jonathan enfonça à nouveau ses deux mains dans l’orifice maintenant béant. De ses grands doigts il saisit les sept paires de sternales et les brisa d’un coup sec en tirant vers l’extérieur. Le Cartilage qui rattachait les asternales se rompit à son tour. Il fit de même avec ces dernières qui lui opposèrent encore moins de résistance. Seule les flottantes qui ne le dérangeait pas restèrent à leur place. De la main droite, le démon enserra le cœur battant à tout rompre et l’arracha violemment. Le commis inspira une dernière fois et son visage terrorisé resta ainsi figé à jamais. Ce fût la première fois enfin que la créature détacha son regard des yeux mouillés de l’humain. À deux mains, il porta l’organe bouillant à sa bouche. Les yeux clos, il en savoura toutes les subtilités aromatiques, comme s’il s’agissait de la meilleure chose qu’il ait mangé dans sa vie. Du sang lui barbouilla les joues, coula sur son menton et le long de son cou. Le cœur était son favori. Les loups-garous partageaient cet avis, contrairement aux autres mangeurs d’organes qui disaient préférer le foie. Bien qu’il soit plus volumineux, Jonathan trouvait qu’il avait souvent une texture plus granuleuse. Il le dévorait malgré tout, étant contre le gaspillage de la nourriture. Pour lui, le foie était l’équivalent de la soupe qui accompagne un repas ; c’est inclus ! Bien qu’il n’aimait pas trop gâcher son plaisir en mangeant son plat préféré en premier, il était trop difficile de conserver le lien hypnotique avec la victime lorsqu’il se nourrissait. De plus, une fois le cœur extrait, la victime mourrait et il pouvait enfin manger tranquille. Le dernier battement s’effectuait sur ses lèvres et rendait son repas d’autant plus plaisant.
Il mâcha doucement la dernière artère avant d’entamer la suite. 
 
15h04pm, resto bar.
 
Nikita entra dans le petit restaurant où elle avait l’habitude d’aller pour se trouver un homme sans intérêt qu’elle pourrait aguicher. Non pas pour en obtenir quelques faveurs, mais uniquement dans le but de se flatter encore un peu plus l’ego. En après midi, beaucoup de types macho et incompétents traînaient à cet endroit et elle se faisait un plaisir d’aller se faire observer, voir même charmer par ces individu sans éducation. L’endroit était assez bruyant, prouvant qu’il y avait de quoi se divertir un bon moment. Elle alla se trouver une place près de la fenêtre et attendit que quelqu’un vienne l’aborder. Elle attendit au moins 5 bonnes minutes, mais absolument rien ne se passait. Elle n’avait fait détourner aucun regard et personne n’était encore venu lui demander subtilement l’heure. Pourquoi était-ce si long? Quelque chose n’allait pas. Où étaient passés tous ces imbéciles mâles prêts à lui manger dans la main et répondre aux moindres de ses petits caprices? Des gens du sexe opposer passait à coté sans même lui jeter un seul regard. Mais qu’est-ce qui pouvait bien empêcher le fait qu’elle se fasse aborder? Avait-elle quelque chose de coincer entre les dents? Ou encore c’était son maquillage qui avait coulé? C’en était trop, elle devait savoir. Elle se leva à la hâte, mais de façon à ne pas trop attirer l’attention pour une fois et se précipita vers les toilettes. Barrant la porte derrière elle, l’ancienne sorcière se planta devant le grand miroir, s’observa sous toutes ses coutures, se renifla les aisselles, passa la soie dentaire, retoucha son mascara et prit un petit bonbon à la menthe qui traînait dans son sac à main depuis sa dernière visite au bar pour être bien certaine que rien ne fasse obstacle à ses attraits. Avant de sortir refaire face à la gente masculine extérieur, elle jeta un dernier regard dans la glace, défripa sa courte jupe noir d’aguicheuse, se replaça le buste, se fit un petit clin d’œil complice et enfin quitta les lieux. De retour parmi la foule, elle pu constater que la grosse majorité des hommes dans ce restaurant se regroupaient surtout dans un même coin. Effectivement, il y avait une forte concentration masculine dans le fond à gauche, près de la 2e entrée. Ne trouvant pas cela habituel, elle décida d’aller jeter un coup d’œil du côté de ce champ d’attraction de testostérone. Elle s’approcha discrètement de sa superbe démarche très étudier, car en effet, il fallait avoir de l’entraînement pour savoir si bien se déhancher avec des talons hauts aussi minces. Elle se faufila entre les homos sapiens bavant et enfin, découvrit ce qui avait obscurcit ses talents de femme fatale. Assis à une table se trouvait une jeune femme noire, portant un décolleté plus profond que le sien et qui était assez belle pour lui faire concurrence. Celle-ci défiait les hommes aux cartes, à un jeu qu’elle semblait très bien maîtriser vu la pille de billets de banque près d’elle. Pourtant, Nikita eu l’impression de connaître cette femme. Elle l’avait déjà vu quelque part, mais où et quand? Peu importe, elle chercherait plus tard. Pour l’instant, ce qui lui importait était de redevenir la vedette.
Nikita (défiante) : Hey toi! C’est mon terrain ici!
Le visage de la femme changea et un mélange de haine, de mépris ainsi que de peur apparut dans ses yeux en voyant la sorcière. Elle réussi tout de même à retrouver un air neutre quand elle vit que Nikita ne semblait pas se rappeler…
Femme : Vous voulez trancher ce dilemme avec une partie de cartes?
Nikita : Si tu crois avoir une chance! Tu vas en pleurer. J’ai plus d’expérience que toi!
Femme : Ça j’en doute vois-tu!?
Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Elle distribua les cartes et une partie de poker débuta. La foule compacte d’homme qui les entourait continuait de s’agrandir.
Après 15 bonnes minutes, quatre personnes entrèrent dans ce restaurant pour se commander un repas rapide à emporter. Deux hommes et deux femmes. Pendant qu’ils attendaient leur commande, une des deux femmes remarqua l’attroupement dans le fond de la salle.
Kalie : Qu’est-ce qui se passe là-bas? Une bataille?
Mathieu : Hein? Non, j’pense pas! Quelqu’un serait déjà intervenu et ce serait plus bruyant non?
Lorna : J’vais aller voir. Vous restez ici pour prendre la bouffe.
Mathieu : On n’a pas l’intention d’aller ailleurs!
Lorna se fraya un chemin parmi la foule d’admirateurs. Lorsqu’elle fut arrivée près de la table où s’effectuait le duel des deux femmes, elle resta figée de surprise.
Lorna : Toi!
Elle avait fait sursauter la noire et celle-ci avait rapidement ramasser ce qu’elle avait réussi à gagner et sortit en courant par la sorite la plus près.
Nikita : Y’a un problème blondie?
Lorna jeta un regard noir à l’autre sorcière.
Lorna : Elle concernait le boulot. Tu ne t’en souviens pas? Les vapeurs de ton vernis à ongles t’on brûlé trop de cellules dans le cerveau?
Nikita : Premièrement, mon verni à ongles a été testé sur les animaux, donc il ne représente aucun danger pour ma cervelle. Deuxièmement, comme je ne travaille plus pour vous, je n’ai aucune raison valable de devoir me souvenir de tout ce que j’ai pu faire dans votre stupide organisation.
Lorna (dents serrées) : Notre stupide organisation, comme tu dis, est très utile en ce monde et contribue à sauver beaucoup de vie.
Nikita : Une vie de plus, une vie de moins, qu’est-ce que ça peut bien changer? Si ce n’est pas quelque chose comme cette fille qui contribue à la mort de vos précieux humains, ce sera autre chose, mais une chose est sûre, un jour la vie s’éteindra pour chacun d’entre nous, qu’on le veuille ou non.
Lorna fixa l’autre un moment, se demandant qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire a l’O.D.D si elle se foutait totalement de leur objectif, c’est-à-dire, protéger l’humanité des démons.
Nikita : J’vais te dire un truc; abandonne, ça ne donne rien de continuer de lutter, ils sont plus nombreux et plus puissants que vous. Un jour, ils gagneront et seront les maîtres. Fais comme moi, range toi de leur côté.
Lorna : De leur côté? Jamais ils n’accepteront qu’un humain se range de leur côté. Ils n’ont aucun jugement, aucune conscience, tout ce qui les intéresse c’est le pouvoir. Tu ne peux pas te mettre de leur côté, ils ne t’accepteront pas.
Nikita vint pour répliquer, mais se retint car les gens autour commençaient à se poser trop de questions. C’est alors que Gabriel se fraya un chemin dans la foule pour venir chercher Lorna. Soudain, il s’arrêta net, renifla l’air.
Nikita : J’crois que ton animal de compagnie a flairé quelque chose! Donc… comme vous n’êtes pas assez intéressant pour me retenir ici plus longtemps, je vais y aller. Ciao!
La belle brune ramassa l’argent qu’elle avait gagné et celui que son adversaire avait laissé et se leva. Les hommes sur son chemin se poussèrent sans se faire prier et elle sortit du restaurant. Lorna soupira et se tourna vers le rat.
Lorna : On va y aller nous aussi.
Ils allèrent retrouver Mathieu et Kalie qui les attendaient avec la bouffe. Au moment de retourner dans leur véhicule respectif, Lorna se souvint de la réaction du démon protecteur et comme il n’y avait plus d’oreilles indiscrètes aux alentours, elle décida de lui en parler.
Lorna : Tout à l’heure, tu as sentis quelque chose?
Gabriel : Le succube! Un succube s’était tenu dans le coin juste avant que j’arrive.
Lorna : Oui je sais, j’ai déjà capturer ce démon il n’y a pas longtemps. Ce que je ne comprends pas c’est comment il a pu s’échapper de l’O.D.D. Mais tu serais capable de reconnaître une odeur de succube juste comme ça?
Gabriel : Il ne faut pas oublier que je suis un rat. J’ai le nez fin, mais celle-là elle est particulièrement facile a reconnaître. C’est Sonia…elle veux ma peau!
Lorna : Pourquoi ça?
Gabriel : Simple, il y a plus d’un millénaire déjà, j’ai tué ses parents qui eux étaient de grands exterminateurs de rats. Sont frère aîné a dû l’élevé du mieux qu’il a pu. Puis quelques années plus tard il a disparut sans laisser de traces, enfin c’est ce que tout le monde croyait. Elle avait alors 17ans. Pour survivre elle a trouvé un petit travail de serveuse qui ne lui permettait pas vraiment de subvenir à ses besoins. Alors, elle a rencontré un homme qui l’a entraîné vers la prostitution. Quand elle eût 22 ans, elle fut à son tour portée disparut, mais moi je la voyais constamment. Elle me poursuivait en nourrissant sans cesse son idée de vengeance. Elle devait tuer celui qui avait assassiné ses parents et qui l’avait obligé à avoir une vie médiocre pendant toute sa mortalité. Elle est devenue un succube.
Lorna était encore en position de mettre la voiture en marche, mais était trop concentrer sur l’histoire de Gabriel pour continuer ce qu’elle faisait. C’est alors que Mathieu, derrière eux, au volant de son imposant Avalanche, klaxonna, ce qui la fit sortir de ses pensées et mit le contact. Puis, ils retournèrent à l’O.D.D. pour faire enregistrer Kalie et manger en attendant leur prochaine mission.
 
15h42pm, bureau principal, O.D.D.
 
Giovanni venait de passer son message pour annuler les événements prévus pour ce soir. Il avait ensuite demandé à Agatha de téléphoner à toutes les unités présentement en mission pour les faire revenir immédiatement au cartier général. Il avait aussi personnellement passé un coup de téléphone à son ancien employé Carl, mais n’avait réussi à parler qu’à son frère aîné. Bien qu’il n’était pas psychologiquement en état d’entendre les dernières nouvelles, Giovanni dû tout de même lui demander de revenir à la base pour sa sécurité et le besoin. Le scientifique avait exécuté les ordres sans se faire prier et malgré son humeur, il n’avait fait qu’obéir sans poser de question. La voix de sa secrétaire se fit entendre de son haut-parleur.
Agatha : Monsieur Giovanni?
Giovanni : Oui?
Agatha : Une dame ici présente dit avoir une offre à vous faire. Elle dit vous connaître de longue date et insiste beaucoup pour vous voir.
Giovanni : Faites-la entrer je verrai ça.
Agatha : Tout de suite monsieur!
Le patron se demandait encore quel autre histoire il allait bien devoir entendre en cette journée des plus mouvementées. Il soupira et c’est à ce moment qu’une belle femme à la longue chevelure brune entra dans la pièce. Giovanni fronça les sourcils en l’apercevant.
Giovanni : Cassandre? Mais qu’est-ce que tu peux bien venir faire ici encore?
Cassandre : Salut cousin!
Elle se permit de contourner le bureau de son dit cousin et lui fit la bise sur les deux joues. Giovanni resta de marbre devant ces simagrées.
Giovanni : Qu’est-ce qui t’amène ici?
Cassandre : Je viens t’offrir mes services! Les tueurs son toujours en demande dans ce métier, tu sauras bien me faire une petite place!
Giovanni : Il n’en est pas question! S’il devait t’arriver quelque chose je ne veux pas m’en sentir responsable. Il était impossible de t’empêcher d’exercer ce métier, mais au moins je n’étais pas là pour savoir ce que tu faisais.
Cassandre : Voyons cousin, je suis assez grande pour savoir ce qui est bien ou mal et je suis maître de mes propres décisions, s’il devait m’arriver quelque chose c’est parce que j’aurai mal calculer mes chances de réussite tout simplement, tu n’aurais pas à te blâmer, mais ne t’inquiète pas, ça n’arrive jamais!
Giovanni : Justement tu prends tes propres décisions et tu ne supportes aucune autorité. Tu serais trop compliquer à gérer et en plus le fait que tu soit ma cousine rendrait les choses d’autant plus compliquer. Comment est-ce que les autres employés se comporteraient s’ils avaient tous un caractère comme le tiens? C’est non, retourne en Ontario Cass.
Cassandre prit un air contrarié.
Cassandre : Comment ça un caractère comme le mien? Il n’est pas si mal que ça mon caractère tout de même! En plus je ne peux pas retourner en Ontario bon!
Elle croisa les bras en attendant la question si évidente.
Giovanni : Quoi? Comment ça tu ne peux plus y retourner?
Cassandre (agacée) : Je me suis fait virée! Voilà t’es content! C’est cette Bianca Stokes aussi qui ne sait pas gérer une si grosse organisation. C’est ça que j’ai obtenu à vouloir lui sauver du travail.
Giovanni : Voilà c’est ce que je disais, tu n’as pas su obéir aux ordres et te voilà sans travail! C’est exactement ce pourquoi je ne veux pas de toi ici Cass. Tu prends trop d’initiatives et ce métier n’est pas fait pour ça. C’est trop dangereux. Les employés doivent toujours consulter leur supérieur avant de faire quoi que ce soit de stupide ou qui ne les concernes pas. Tu ne changeras donc jamais.
Cassandre : Allez, laisse moi une chance! Je te promets de faire de gros efforts, je ne veux pas qu’ils m’effacent la mémoire, j’aime mon travail! Je te jure que je vais t’écouter toi! Prend-moi à l’essai au moins!
Giovanni : C’est un non définitif et catégorique. Tu n’auras que ce que tu mérite s’il t’efface la mémoire. Cela te servira de leçon.
L’autre allait répliquer quand la porte du bureau s’ouvrit et que Jack entra tout essoufflé.
Jack (direct) : Patron! Je dois savoir ce qui se passe! J’ai sentis qu’il y avait une urgence lorsque vous m’avez téléphoné et je doute que vous priviez vos employés de festivité ce soir pour une raison mineure. En plus, vous ne rappelez sûrement pas toutes les unités pour faire une partie de scrabble.
Le scientifique pris le temps de respirer un bon coup avant de remarquer la présence de la belle. Il fut tout d’abor surpris de la trouver dans cette pièce, mais encore plus de ne jamais l’avoir remarquer avant. Son instinct de chasse s’activa aussitôt.
Cassandre (espiègle) Est-ce que j’aurais manqué quelque chose?
Le supérieur lança un regard noir à sa cousine. La situation allait peut-être enfin pourvoir tourner à son avantage et elle avait bien l’intention d’en profiter.
Giovanni : En effet, la situation est assez critique. Cependant, tu n’as pas à t’inquiéter, car les scientifiques ne seront pas impliqués dans les prochains événements.
La voix de Giovanni le ramena juste assez à la réalité pour lui rappeler ce pourquoi il était aussi énervé. Il détacha son regard de la nouvelle arrivante et reporta son attention au patron. Pour lui, ce n’était que parti remise.
Jack : Je me fou de savoir si ma fonction est impliquée ou pas dans quoi que ce soit, je veux juste connaître les raisons qui vous pousse à faire tant de changement dans vos plan!
Giovanni : Pourquoi cela te préoccupe-t-il autant? Je t’ai dit que les scientifiques ne seront pas mêlés à cette histoire.
Jack (perd patience) : Répondez d’abord à ma question et je répondrai aux vôtres.
Giovanni (vaincu) : Ce soir, un démon ouvrira un portail qui fera en sorte que notre dimension et celle des créatures maléfiques se croise, ce qui permettra à ses monstres d’envahir notre monde.
Jack (surpris) : On pourrait dire que c’est l’apocalypse?
Giovanni : On peut appeler ça ainsi oui. Ce sera à long terme, mais ce sera semblable.
Jack (sérieux) : Je veux la permission de quitter les lieux pour au moins 2 heures.
Giovanni : Il n’en est pas question, toutes les unités, et ça vaut aussi pour les scientifiques, doivent être présentes jusqu’à nouvel ordre.
Jack : Je dois partir, je vais revenir c’est sûr, mais il faut absolument que je parte.
Giovanni : Quel en est le motif?
Jack : Vous êtes témoins que Maria est décédée il y a à peine quelques heures? Et bien sachez qu’en ce moment même, sa petite fille de six ans est à sa maison, toute seule, attendant sagement le retour de sa mère. Vous m’annoncez la fin du monde et vous pensez que je vais la laisser là-bas toute seule, sans défenses?
Giovanni resta un moment silencieux.
Giovanni : Très bien, je vais dire à une équipe qui est déjà en route de passer la prendre.
Jack : Ha ça il n’en est pas question. Cette fille est très intelligente pour son age et elle n’ira jamais avec des inconnus. Moi elle m’a souvent vu et elle me croira si je lui dis que j’étais un ami de sa mère, car elle sait que c’est vrai.
Giovanni : Je ne peux pas te laisser y aller seul.
Jack : faites-moi escorter par une équipe de surveillance s’il le faut, mais il faut que j’y aille.
Giovanni : Je te donne 30 minutes, une équipe et le véhicule no17.
Jack : Négatif, il me faut plus de temps.
Giovanni : Tu auras 30minutes et c’est tout.
Jack : Et mon frère qu’est-ce que j’en fait?
Giovanni : Carrianne tente de le joindre par téléphone.
Jack : Parfait alors, 30 minutes devraient être suffisantes. Je veux que Carrianne vienne avec moi. Elle pourra quand même continuer d’essayer de le joindre de son portable et s’il nous reste du temps peut-être pourrons-nous le ramener avec nous. Sinon nous tenterons de lui donner rendez-vous.
Giovanni : Cela ne servirait à rien d’envoyer 2 scientifiques.
Jack : La petite me fera plus confiance si elle n’est pas seule avec une bande d’homme. Une femme la fera se sentir en sécurité.
Giovanni : Vous aurez tout de même besoin de la protection d’un tueur. En allant chercher Carrianne et avant d’aller chercher la voiture, passe par les gymnases et va dire au grand type à l’air trop gentil, c’est un nouveau, qu’il doit partir avec toi en mission de protection. Dépêche-toi!
Jack sortit d’un pas rapide et entra dans le premier ascenseur pour aller aux gymnases. Cassandre se dirigea vers la porte de sortie du bureau.
Cassandre : Tu vois? Tes employés te tiennent déjà tête. Je ne pourrai donc pas servir de mauvais exemple! En plus, n’essais pas de le nier, vous avez besoin de toute l’aide nécessaire. Je reste!
Elle quitta la pièce avant même que son cousin n’ait réussi à trouver un argument tranchant pour la faire répliquer.
 
15h57 pm, Gymnases, O.D.D.
 
 Sébastien était en train de frapper sur un mannequin représentant un démon. Beaucoup d’autres tueurs étaient présents, mais la plupart ne faisaient que parler entre eux ou encore observer le nouveau qui semblait si expérimenté, mais qu’ils ne connaissaient pas. Peut-être venait-il d’une autre base. C’est alors que Jack entra dans le gymnase. Il n’eut pas de difficultés à trouver la personne qu’il cherchait. Il regarda d’abord si l’un d’eux lui était inconnu, puis ensuite il vit que tous les yeux étaient tournés vers un grand jeune homme élancé qui s’entraînait avec fougue, mais qui ne semblait aucunement essoufflé ou fatigué. Il se dirigea avec assurance vers cet inconnu.
Jack : Je suis Jack, le patron m’envois te chercher pour une mission de protection.
L’autre arrêta de frapper le mannequin et fit face au scientifique.
Sébastien (septique) : Mission de protection? Maintenant?
Jack (sarcastique) : Non l’hiver prochain! Aller amène-toi!
Jack lui tourna le dos et repartit en direction de la sortie. Sébastien le suivi quelques secondes plus tard. Ils entrèrent à nouveau dans l’ascenseur.
Sébastien : Heu…Moi c’est Sébastien!
Jack : C’est bien! On n’a pas beaucoup de temps, on doit passer aux labos chercher une autre personne.
Sébastien : Ha! Où est-ce qu’on va?
Les portes s’ouvrirent. Jack ne répondit pas à la question et entra dans les labos. Sébastien resta à l’extérieur pour surveiller l’ascenseur. Un chiot vint à la rencontre de l’intrus.
Carrianne : Ghost, aux pieds mon chien!
Le husky se retourna et gambada pour aller retrouver sa maîtresse.
Jack : Viens, laisse faire ça on doit y aller!!
Carrianne : Ha! D’accord…Ghost tu vas rester ici avec…
Jack : Non amène-le, mais dépêche-toi.
Il s’imagina le temps que cela allait prendre pour que Carrianne explique au chiot qu’il devait rester et qu’elle devrait le regarder faire pitié alors qu’elle s’en allait. C’était trop évident, trop de perte de temps.
Ils retournèrent auprès du tueur.
Carrianne (pense) : Merde encore lui!
Ils descendirent aux stationnements et Jack prit le volant du véhicule no17, un GMC Yukon XL Denali noir. Carrianne s’était assise à l’arrière et tenait Ghost sur ses genoux.
Carrianne : Je peux savoir ce qui se passe?
Jack : On s’en va chercher la fille de Maria.
Sébastien : Pourquoi on ne m’a pas répondu quand j’ai posé la question?
Jack : Parce que ce n’était pas le moment.
Carrianne : Giovanni a accepté de nous laisser sortir? Ça m’étonne.
Jack : Disons que j’ai fait pas mal de pression, mais l’important c’est que ça aille fonctionner.
Sébastien : Quel âge à Kathy aujourd’hui?
Jack : Hein? Comment ça ce fait qu’il la connais lui?
Carrianne : C’est une longue histoire. Tu parles de ta mère?
Jack (confus) : Hein? Kathy? Sa mère? Hein?
Sébastien : Ouais ça va faire bizarre de non seulement la rencontrer, mais en plus elle va être plus jeune que moi.
Jack (comprend rien) : Quoi? Mais de quoi vous parlez? Hein? Je ne comprends rien!
Carrianne : C’est tout à fait normal Jack t’en fait pas. Mais, sérieusement, elle à quel âge la petite?
Jack : 6ans, mais c’est quoi l’histoire? Je demande des explications?
Sébastien (pensif) : Ho merde…6ans…wow!!
Carrianne (à Sébastien) : Est-ce que tu as l’intention de lui dire la vérité?
Sébastien : Je ne sais pas. Elle va déjà devoir encaisser le décès de sa mère, la probable future fin du monde…le fait qu’elle ait un fils de 25ans à son âge risque légèrement de l’effrayer et la porter a confusion.
Jack : Ok, mais là est-ce que quelqu’un peux m’expliquer la situation?
Carrianne : Je te l’ai déjà dit, c’est trop long à expliquer pour l’instant. Hé j’y pense…si moi et Kathy sommes destinées à vivre après cette catastrophe et si toi tu y survie, il reste toujours le fait que tu es coincé ici! Où vas-tu habiter?
Sébastien : Heu…bonne question…d’où j’arrive on vivaient à l’O.D.D. J’essayerai de m’arranger avec le présent patron pour ce détail. Pour ma mère?
Carrianne : Si ça aurait été une enfant  « normale », elle aurait été placée en foyer d’accueil, mais comme sa mère travaillait pour l’O.D.D., je doute que Giovanni permette cela.
Jack : Si ça se trouve il va l’élever parmi l’organisation et elle va habiter là.
Le Denali s’arrêta dans une entrée de garage. Les trois personnes en sortirent et Ghost resta attendre à l’intérieur. Jack frappa à la porte. À sa gauche se trouvait Carrianne et Sébastien resta plus à l’écart pour assurer leur protection, ainsi que pour surveiller les alentours. Une petite fille blonde vint ouvrir.
Kathy : Oui? Ha maman n’est pas encore arrivée, vous voulez que je lui dise que vous êtes venu?
Comme prévu elle avait reconnu le visage familier de Jack.
Jack : En fait, je voulais te voir toi.
Kathy : Moi? Pourquoi?
Jack : Parce que…on viens te chercher pour que tu sois en sécurité.
Kathy : Ha ce n’est pas nécessaire, maman elle est forte. Elle dit qu’elle peux toujours me protégé de tout.
C’est alors qu’une jeune adolescente arriva derrière la petite fille.
Gardienne : Est-ce qu’il y a un problème?
Carrianne prit la parole, car Jack semblait mal à l’aise.
Carrianne : Bonjour, je suis Carrianne et nous avons reçu l’ordre de venir chercher Kathy pour lui assurer une meilleure protection. Mon collègue ici présent vous expliquera cela plus en détail.
Elle donna une petite tape dans le dos du 2e scientifique. La gardienne, méfiante, leur permis d’entrer.
Gardienne (en montrant Sébastien) : C’est un de vos amis lui?
Carrianne : Oui, mais il va attendre dehors. C’est une question de sécurité. Kathy, j’aimerais que tu me montres ta chambre pour qu’on puisse faire ta valise.
Gardienne : Non, il n’en est pas question, vous ne l’emmènerez nulle part.
Jack : Venez on va aller plus loin, il faut que je vous explique. Carrianne, vas-y et aide-la à choisir le strict nécessaire.
Gardienne : Non, Kathy attend!
Jack : On n’a pas le temps d’attendre. Si la petite ne va pas avec ma collègue, celle-ci va trouver sa chambre et apporter ce qu’elle croira le plus essentiel.
Gardienne : Vous ne l’amènerez pas un point c’est tout. J’appel la police!
Jack : Kathy, c’est toi qui choisi, ou tu vas avec la gentille fille ici, ou c’est elle qui fouille dans tes choses et qui choisi ce que tu auras à apporter.
Jack : Entraîna la gardienne dans la cuisine. Carrianne fut guidé par la petite fille jusqu’à la chambre de celle-ci et ensembles, elles déterminèrent ce qui pouvait, ou non être apporté. À la cuisine, la jeune gardienne avait saisi le téléphone pour menacer Jack d’appeler la police.
Jack (calme) : Écoutez, la p’tite me connais et elle sais que j’étais un ami de sa mère. Quand Maria vous à engagée, elle a dû vous dire qu’il y aurait peut-être, même si c’était peu probable, une chance, même minime qu’un jour, à cause de son métier particulièrement dangereux , elle ne reviendrait pas.
Gardienne : Oui, mais quand ça lui ait arrivé, sa sœur est venue s’occuper de Kathy.
Jack : Oui je sais ça. Mais comme je travaillais en plus avec elle, j’ai été chargé de venir chercher sa fille. Appelez la police, appelez qui vous voudrez, mais vous ne pourrez pas nous en empêcher.
La gardienne composa le numéro des autorités.
Gardienne : Oui allô! J’ai des personnes ici qui veulent emmener ma petite fille…quoi? Non en fait je suis sa gardienne…mais ils veulent l’emmener en disant qu’ils vont la mettre en sécurité ou je sais pas trop quoi…non ils ne sont pas armés…non pas de violence…oui, l’un d’eux m’as dit que je pouvais vous appelez…Quoi?…heu…minute. Il veux vous parlez.
Elle tendit le téléphone à Jack.
Jack : Allô! Oui…Jack de l’O.D.D….oui…sa mère est décédée ce matin…on en a reçu l’ordre. C’est mieux ainsi, elle pourra être en sécurité. Ok…parfait.
Il redonna le téléphone à la gardienne.
Gardienne : Oui? Hein? Mais…QUOI!!! Si je les empêche de l’emmener je risque la prison. C’est quoi cette merde? Vous êtes sensés protégé les gens et… quel genre de police êtes vous?…ha…ha oui je comprend. Heu…d’accord…oui…ok!
Elle raccrocha. Jack lui fit un petit sourire satisfait, regarda sa montre et sortit de la cuisine, laissant une gardienne confuse dans la pièce.
Jack : Carrianne?
Carrianne (de la chambre) : Oui? On est ici!
Le scientifique s’engagea dans le couloir menant aux chambres et apparut dans l’encadrement de la porte.
Jack : Il faudrait y aller maintenant. Kathy, est-ce que tu as tout?
La petite fille courut à la tête de son lit, souleva l’oreiller et prit un toutou représentant un toucan.
Kathy : Oui j’ai tout!
Carrianne ferma la valise brune où elles avaient placées plusieurs vêtements et jack vient la prendre. Ensuite, elle mit le petit sac à dos contenant quelques effets personnels, deux ou trois jouets et un certain nombre de livres sur son épaule droite et offrit sa main gauche à la fillette, qui tenait contre elle sa peluche oiseau. Tout les trois sortirent de la maison, sous les yeux de la gardienne qui ne pouvait rien faire pour les empêcher de partir. Sébastien abandonna sa surveillance pour aller les rejoindre au Denali. Il regarda l’enfant monter à l’arrière et disparaître derrière les vitres teintées. Carrianne prit place à ses côtés et fit les présentations entre Ghost et Kathy. Jack était encore une fois conducteur et le tueur prit place à l’avant. Finalement, tout le monde boucla leur ceinture de sécurité et ils mirent le cap pour l’O.D.D.
 
 
 
  Copyright: Gabryelle Vendette  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement