O.D.D. Zone
  Épisode 2
 

 

Épisode 2
 
                                                            Le sacrifice
 
 
Lorna eut un mouvement de recule. Elle ne détachait pas ses yeux du tatouage. L'homme la retenait toujours par le poignet. Il était à demi conscient, mais possédait encore une grande force. Il ne voulait pas qu'elle s’enfuie. Lorna hésitait entre l'option de réciter une formule et achever le démon, ou, le soigner en espérant qu'il ne la tue pas pendant qu'elle dormirait. Elle tenta de se libérer des mains du rescapé, mais n'y parvint point. Plus elle se débattait, plus le démon resserrait son étreinte autour de son petit poignet fragile.
Lorna (serrant les dents): Lâche moi!
Sans se faire prier plus longtemps, l'inconnu ouvrit avec peine ses longs doigts endoloris. Lorna le regarda avec méfiance. Elle se demandait si le monstre représentait réellement une menace pour sa vie. Peut-être essayait-il de gagner sa confiance pour pouvoir la trahir quand elle s'y attendrait le moins. Elle alla dans la cuisine, laissant l'homme agonisant seul dans le salon. Elle attrapa le téléphone sans fil et commença à composer le numéro de l’O.D.D. Elle essaya de se remettre les idées en place. Plusieurs questions, théories, scénarios d'horreurs et règlements se bousculaient dans sa tête. Une partie d'elle voulait le tuer, en finir avec lui pour qu'il ne tue plus personne, s'en débarrasser. Mais une petite voix lui disait qu'il ne lui ferait aucun mal, qu'il allait mourir si elle ne l'aidait pas, que c'était peut-être un démon capable s'empêcher de tuer. Pourtant, l'un des principaux règlements de l'O.D.D. était de détruire touts démons venu dans ce monde, peu importe sa condition. D'un autre côté, ce même démon lui avait déjà parlé, à la maison abandonnée et elle ne l'avait pas craint. Il lui avait dit qu'il ne lui ferait pas de mal. Peut-être était-ce qu'une tactique pour qu'elle devienne son prochain repas. Elle colla l'appareil contre son oreille et attendit. Son cœur battait plus vite que jamais. Sa respiration bruyante était accélérée.
Soudain, une lourde main se posa sur son épaule gauche. Lorna se retourna brusquement en lâchant le téléphone, qui alla se briser sur le sol. L'homme avait marché, avec peine, jusqu'à la cuisine et se tenait maintenant devant la jeune femme, à demi appuyer sur la table et le bras encore sur l’épaule de la femme figée d’horreur. Il tremblait, suait et avait du mal à garder la tête immobile. De profonds cernes enlaidissaient son visage souffrant. Il respirait aux prix de grands efforts. Le poison parcourait son corps avec lenteur, le torturant constamment. Au début, il inspirait du dégoût à la jeune femme. Mais après quelques secondes de contemplation, elle décida de mettre de côté ses règlements et ses mises en gardes personnelles. Elle aida le malade à marcher, en le soutenant, jusqu'au sofa où elle l'aida à s'étendre à nouveau. Elle prit le verre d'eau sur la table basse et l'aida à boire. Elle lui pencha la tête vers l'arrière et versa tranquillement le liquide froid et clair dans sa bouche. Il déglutit difficilement. Tout à coup, son corps fut parcourut de spasmes, sans doute dû au poison dans ses veines. D'un geste hésitant, Lorna lui prit la main, pour le réconforter. Ce démon possédait assurément un puissant système immunitaire, puisqu'il survivait encore au liquide mortel injecter dans son sang, et il devait être assez puissant pour avoir réussi à se donner un aspect humain. Au bout de quelques heures de convulsions, le démon finit par sombrer dans un sommeil profond, entre la vie et la mort. Lorna enleva doucement sa main de celle de l'homme et alla dans la cuisine, encore une fois. Elle ouvrit un tiroir et en sortit un grand couteau de boucher bien affilé. Quand elle revint dans le salon, l'inconnu commençait à se réveiller, à cause de nouveaux spasmes.
Lorna (sans émotions): Tu veux que j'abrège tes souffrances?
L'homme ouvrit lentement les yeux et tourna la tête du mieux qu'il pu. Il ne voyait pas très clairement, mais réussi tout de même à distinguer un objet brillant dans les mains de la seule personnes à qui il avait fait confiance. Trop faible pour faire quoi que ce soit, Lorna lui saisi le poignet et lui ouvrit les veines. Elle laissa tomber le couteau et se rendit tranquillement à la salle de bain, pendant qu'un épais liquide noir s'écoulait sur le plancher. Elle revint peu de temps plus tard avec un bandage. Elle attacha celui-ci solidement autour de son bras, pour couper la circulation du sang, de même que l'hémorragie.
Lorna (neutre): si tu est destiner à vivre, tu te réveillera demain. Sinon, tu retourneras d'où tu viens.
Elle ferma les lumières et alla se coucher. Par simple précaution, elle barra sa porte de chambre. Il n'était pas question qu'elle dorme dans la même pièce qu'un démon, même si celui-ci était à moitié mort et n'était plus capable de bouger.
 
4h00am, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Mathieu entra subitement dans la chambre de sa sœur pour la réveiller. Il ouvrit les rideaux pour y faire entrer le soleil, mais il faisait encore noir au dehors.
Mathieu: Réveille toi paresseuse!
Carrianne grogna et mit son oreiller par dessus sa tête. Son frère ouvrit les lumières et lui tira les pieds qui dépassaient au bout de son lit.
Mathieu: aller, plus vite que ça! Il faut aller travailler.
Carrianne (étouffé) Non!
Mathieu sorti pour aller s'habiller. Giovanni n'aurait pas apprécié le voir venir travailler en boxer. Lorsqu'il sorti de la salle de bain, il retrouva sa sœur en train de manger ses traditionnelle toast au Nutella.
Mathieu: Te laisser seule avec Carl n’a pas trop été une torture?
Carrianne: Non, il est très gentil.
Il sortit un bol pour y verser des muslix à l’érable ainsi qu’une bonne rasade de lait.
Mathieu: Je n'ai pas besoin d'aller lui casser les jambes?
Carrianne (soupir) Mais non! Tu es trop protecteur. Dès qu'il est question de moi, tu veux absolument tout démolir. Quand vas-tu enfin comprendre que je suis assez grande pour me débrouiller seule?
Mathieu: Jamais! De quoi avez-vous… de quoi as-tu parlé?
Carrianne: Je n'ai pas été la seule à parler! Enfin… pas vraiment. Il disait quelques phrases courtes, mais c'est au moins ça.
Mathieu (sarcastique) Quel progrès!
Carrianne: Pourquoi tu dis ça?
Mathieu alla mettre son bol maintenant vide ainsi que l’assiette de sa sœur au lave-vaisselle.
Mathieu:Parce que tout le monde dit qu'il ne parle jamais et qu'il est bête avec tout le monde.
Carrianne: Il n'était pas très bavard, mais il était très charmant.
Mathieu leva un sourcil et fixa sa sœur.
Carrianne (rougissant): Quoi? C'est vrai! Il m'as présenté ses rats et j'ai pu en prendre un. Il a réussi à me défendre contre l'homme qui m’a sauté dessus et…
Mathieu (la coupant) QUELQU'UN T'AS SAUTER DESSUS?! OÙ? QUOI? POURQUOI? À QUOI IL RESSEMBLAIT?
Carrianne: Je ne sais pas, il est sortit des arbres et je me suis cogner la tête sur le sol. Carl à du lui régler son compte, car quand je me suis réveillée, l'homme n'était plus là. Il m'as aider à me relever et m'as raccompagner ici. Puis il est partit. Je lui aurais bien offert d'entrer, mais s'il avait accepté, tu aurais sans doute fait une syncope.
Mathieu: Heureux que ma santé te tienne à cœur. Viens, il faut y aller, mais la discussion n’est pas close!
Carrianne ramassa son sac à main et suivi son frère à son camion. Ils partirent donc pour l’O.D.D.
 
 
 
4h00am, maison de Jack et Carl.
 
Carl n'avait pas beaucoup dormit cette nuit là. Les évènements de la nuit dernière lui avaient un peu trop occupé l’esprit. Il se posait surtout des questions concernant le type louche sortit des bois. Sans parler qu’il se sentait un peu bizarre quand il repensait à cette rencontre avec la sœur de Mathieu. Ayant accepté sa situation d’insomnie, il s'était levé de bonne heure pour déjeuner. Pour un tueur, il était important de déjeuner le matin pour avoir de l’énergie à mettre au combat. C’est pourquoi il se fit une omelette trois œufs, bacon, fromage cheddar, accompagné d’un bon steak et d’un café noir. Jack vint le rejoindre dans la cuisine.
(Jack est un homme à femme. Il sait toujours trouver les mots qu’il faut pour apaiser, réconforter ou séduire. À la mort de ses parents il y a de cela sept ans, il dû modifier son mode de vie pour pouvoir y intégrer son jeune frère de 13ans. Étant déjà employer à l’O.D.D. et Carl qui n’attribuait pas beaucoup d’intérêt à ses études, il l’inscrivit dans un programme d’intégration de l’organisation en espérant qu’il marche dans ses traces et devienne scientifique, mais Carl choisi plutôt le chemin du tueur. Jack ne pouvait s’empêcher de se faire du souci pour son cadet et la compagnie des femmes était son meilleur remède pour se détacher de sa culpabilité à ne pas avoir sus mieux l’aider.)
Jack (de bonne humeur) Hé frérot! Bien dormi?
Carl (sec): Si on veux!
Il fini son assiette, sortit et partit pour l'O.D.D., dans l'espoir de pouvoir s'entraîner sans se faire déranger. Jack resta surpris un instants. Ses céréales eurent le temps de se gonfler de lait, avant qu'il ne revienne à lui. Pour la première fois en six ans, Carl avait parlé le matin. Normalement il lui arrivait d’émettre un grognement ou encore de faire de petits signes, mais le «Si on veux!» avait été la plus grande amélioration depuis la mort de leur parents. Carl en avait été grandement affecté, mais après s’en être remis, il ne fût plus tout à fait le même. Bien qu’il était habitué à ce comportement, Jack aurait bien souhaité être un peu plus proche de son frère. Le scientifique alla jeter son déjeuner dans les toilettes et parti à son tour pour le travail. Il n'avait jamais été très ponctuel, mais tenait à aller rendre visite à Maria.
 
4h00am, maison de Lorna.
 
Lorna se réveilla lentement. Elle chercha à tâtons son cadran pour qu'il arrête de lui casser les oreilles. Elle se souvint d'avoir hébergée un démon pendant la nuit. Par réflexe, elle jeta un coup d'œil à sa porte, pour voir si elle n'était pas ouverte. Elle soupira de soulagement quand elle constata que personne n'était entré par infraction.
Voix: On m’avait prévenu qu’une femme humaine endormi était très agréable à regarder!
Lorna tourna machinalement la tête dans le coin le plus sombre de sa chambre, là où elle avait entendu la voix. Le démon s'avança vers elle d'un pas assuré, en la fixant dans les yeux. Dans un flash de lumière, il repris son apparence de monstre et disparut brusquement alors qu’il se penchait au dessus d’elle.
 
Lorna se réveilla en sursaut. Son cadran se mit à sonner et cela la fit bondir de surprise. Elle l'arrêta et se leva pour aller déjeuner. Elle espérait que le démon n'ait pas survécu et qu'il soit mort pendant la nuit. Ça aurait simplifier les choses et trouver la dépouille de la créature sans vie dans son salon l’aurait presque soulagée. Même si normalement il n’est pas agréable de retrouver un mort chez soit. Lorna avança lentement vers le salon. Elle retrouva l'homme encore couché sur le sofa. Il semblait un peu mieux que la veille, mais respirait encore mal. En le regardant ainsi endormi, il aurait été difficile de croire qu’ils s’agissait d’un monstre de l’au-delà tueur d’humains, sans conscience ni sentiment. Il avait l’air si inoffensif. Elle dû se convaincre mentalement de rester sur ses gardes malgré tout. Se dirigeant vers la cuisine, elle alla se faire des toasts et du café. Tout le temps qu’elle mangea, elle ne le quitta pas des yeux. Elle remarqua d’ailleurs que son sofa en suède couleur sable était maintenant bon pour la poubelle. Tâché de sang et celui d’un monstre en plus, il n’y avait plus grand-chose à faire pour le sauver désormais. Puis les questions de morales et d’éthique lui revirent à l’esprit. Devait-elle en profiter pour lui trancher la gorge alors que c’était si facile? Devait-elle vengée son si beau sofa? Après tout ce n’était qu’un démon comme tout les autres et un mauvais démon qui plus est. Elle pris une bonne gorgée de café pour lui éclaircir les idées sombres qui lui embrumait l’esprit. Encore une fois le sentiment étrange qu’elle avait sentis la veille se manifesta. Elle ne voulait pas le tuer. Même si elle sentait qu’elle devait le faire, elle ne voulait tout simplement pas. Les femmes ont peut-être un sixième sens, mais elle en tant que sorcière devait en avoir un septième. Lorsqu'elle eut finit de manger, Lorna se leva, déposa sa vaisselle dans l’évier jeta un autre regard par-dessus son épaule pour voir si Il dormait toujours et tira un long couteau *santoku de l’ensemble de coutellerie du comptoir et se dirigea vers le réfrigérateur d’où elle sorti une tranche de foie de veau, qu'elle coupa en morceau. Elle le mit dans une assiette et alla la poser sur la table basse, devant le malade. Elle mit sa main sur son front pour prendre sa température.
 
* Santoku : Utiliser par les chefs japonais, couteau ayant une lame d’environs 20centimètres à la pointe incurvée et possédant des marques tout le long du plat de la lame.
 
Il semblait moins fiévreux. Sous son apparence innocente d’humain endormi se cachait une bête hideuse et dangereuse. Pourtant, elle n’avait pas peur. Lorna l’observa longuement de la tête aux pieds en se posant toute sortes de questions. Comme avait-il déjà été humain autrefois? Si oui comment était-il devenu ce qu’il est? Comment était-il arrivé dans leur monde? Puis, elle se demanda pourquoi l’avait-il empêcher de soulever son chandail. Il n’y avait pourtant rien de mal dans le fait de libérer une personne d’un vêtement aussi sale.  Un peu trop curieuse de nature, elle voulu le savoir. Les choses que l'on tentait de lui cacher ne faisaient qu’accroître ce vilain défaut. Avec précaution, elle saisit le bas du vieux chandail sale et commença à le monter tranquillement. Elle dévoila une peau blême, un corps plutôt bien sculpté, des picotements de chair de poule apparurent lorsqu’elle frôla son flanc de ses doigts agiles. Un peu plus haut que le nombril, une main lui saisit le bras. Elle retint un cri de surprise et regarda ce qui l'avait agrippé. L'homme avait ouvert les yeux et fixait le visage de la jeune femme.
Lorna (soupirant): Pourquoi ne veux-tu pas que je regarde?
Il ne répondit pas. Ses grands yeux immobiles scrutaient méticuleusement son guérisseur. Son visage ne trahissait aucune émotion. Seule sa respiration irrégulière lui donnait l’air de souffrir. Il lui lâcha lentement le bras. Lorna recula de quelques pas et posa sa main sur le bras que le monstre avait prit. Son étreinte brusque ne lui avait pas fait mal sur le coup, mais une fois dégagée, elle se douta de voir l’apparition d’une ecchymose d’ici quelques heures. En regardant son poignet, elle remarqua l’heure tardive et se prépara à partir. Elle se dirigea vers la porte d’entrer, pris ses clefs et son manteau.
Lorna: Je t'ai laissé de la nourriture sur la table. Je reviens plus tard. Tu es en sécurité ici. Ne sort pas, ne touche à rien et ne t’occupe pas du téléphone si il sonne. Tu peux regarder la télévision si tu en as envie, ça te fera au moins un peu de distraction.
Elle tourna les talons et sortit pour aller travailler.
 
4h49am, gymnase de l'O.D.D.
 
Carl fait ses redressements assis quotidien pour se réchauffer. Le matin était le moment idéal pour son entraînement, parce que personne ne venait le déranger. À 5h30am, il allait habituellement voir le patron pour savoir s'il y avait une mission pour lui. Si il n'y en avait pas, il retournait s'entraîner. Il arrivait parfois d’être appeler avant ce temps ce qui lui évitait un déplacement inutile, mais normalement, Giovanni n’avait qu’à l’attendre car contrairement à son frère, Carl était une personne très ponctuelle. Pendant son compte de flexions, il se remémora ce qui c’était passé le soir précédent. Vlad grimpant le long de la manche de cette fille, ses longs cheveux foncés flottant au vent, il faisait trop sombre pour déterminer si ils étaient noirs ou bruns. Pourquoi lui avait-elle autant parlé? Normalement les gens s’en seraient vite découragés. Elle avait quelque chose de spécial. Bien sûr elle était belle, son visage rond, de belles lèvres remplies, une peau lisse…
Carl : 231, 232, 233
Il tenta de se concentrer à nouveau sur son échauffement, mais rapidement il reperdit le fil. Que pouvait-il bien lui arriver? Cette fille le hantait! Il n’avait passer qu’une petite heure en sa compagnie et voilà qu’il tombait dans le piège. Pas de sentiments! Voilà la clé du succès. Pas de sentiments égale pas de faiblesse et donc aucune souffrance. Il ne devait plus la revoir. Tuer le poussin dans l’œuf avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce qu’il devait faire. Le temps le ferait oublier, comme il avait réussi à oublier son deuil. De toute façon, qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui trouver? Que ferait-elle de lui? Il ne savait que se battre, il ne saurait comment bien s’occuper d’elle. Non le mieux restait de faire une croix sur tout. Ils ne s’étaient jamais remarqués avant et ils ne se reverront plus jamais non plus. Il augmenta la vitesse de ses redressements pour se forcer à se remettre l’esprit à la bonne place. La première étape de l’oubli ne consistait-elle pas à ne pas penser?
 
Infirmerie.
 
Jack regardait les autres scientifiques et médecins s'affairer autour du corps inanimé de Maria. Il lui tenait la main de façon réconfortante même si il ne savait pas si elle s’en rendait compte. Les médecins avaient réussi à stabiliser son état et à extraire une bonne partie du poison, mais avait dû la plongée dans un coma contrôler pour être sur que ce qui lui restait dans son organisme ne se répande pas plus dans son sang. Moins le cœur battait rapidement, plus le corps avait le temps de réagir contre la substance ennemie. Jack lui avait apporté une photo d’elle et de sa fille pour lui remonter le moral si elle se réveillait. Il aurait voulu pouvoir être un sorcier guérisseur, pour lui redonner la santé et pour qu’elle puisse retrouver sa petite Kathy le plus tôt possible. La pauvre enfant pensa-t-il, elle ne connaissait en fait qu’une partie de sa mère. Elle ne se doutait même pas qu’elle était présentement allongée sur ce lit d’hôpital entre la vie et la mort, à deux doigts de se retrouver orpheline. Pourquoi les choses arrivait-elle ainsi? Bien sûr, Maria n’exerçait pas non plus le métier le plus sécuritaire du monde. Si elle avait passée ses journées entières entre quatre murs à répondre au téléphone dans un bureau, peut-être serait-elle plus heureuse. Ou du moins en meilleure forme.  Les droits de visites allaient bientôt se terminer et il savait qu'il devrait partir. Les visites se terminaient aux heures où débute le travail et les infirmières commencèrent à chasser les visiteurs. Jack se leva, embrassa doucement Maria sur le front et promis à son amie de trouver un remède. Il quitta la pièce le cœur lourd, mais plein de détermination.
 
5h01am, bureau principale, O.D.D.
 
Anika frappa discrètement à la porte du bureau principal. Comme Agatha n’était pas encore arrivée, elle ne pouvait pas se faire annoncer, ce qui la gênait beaucoup, d’autant plus qu’elle devait se trouver seule dans la même pièce que son patron.
(Anika est une personne extrêmement timide et réserver qui voue un amour presque obsessionnel à son patron. Après s’être sortit d’une relation avec un homme manipulateur et égocentrique, elle découvrit l’existence de l’O.D.D. et de son principal dirigeant ce qui la rendit plus intéresser que jamais à être engager. Doué pour le judo et le tae kwon do, elle réussi à se trouver une place parmis les tueurs de l’organisation.)
Giovanni: Entrez!
Elle tourna lentement la poignée, prit une profonde inspiration et entra. Son cœur s’accéléra ses mains devinrent moite et les mots lui manquèrent à la vu de cet homme assis derrière le bureau, tasse de café à la main et stylo de l’autre.
Anika: Je...Je vous apporte le rapport sur les araignées.
Giovanni: Ha parfait! Te sens tu assez en forme pour aller me faire une petite enquête?
Anika: Oui...C'est sûr.
Giovanni: Bien! J'ai reçu ce dossier hier soir avant de fermer. Une armée de gobelins on été aperçut dans un entrepôt d'arachides. Les employés ont été tués. Je vais te jumelée à un autre tueur, ils seront nombreux, ça te sera utile. Tu auras aussi deux sorciers et un scientifique. Exterminer moi tout ça et tâcher d’en apprendre plus sur la raison de leurs activités ici. Tu devrais aller t’entraîner le temps que je réunisse le reste de l’équipe. Reviens dans environs une heure que je vous donne les dernières instructions.
Anika : Bien monsieur…à plus tard!
Elle tourna les talons et sortit avant qu’il ne remarque ses mains tremblées. Elle avait toujours eu un faible pour Giovanni. Elle aimait son côté solitaire, sa manie de consacrer sa vie à son travail, sa façon de diriger ses employés. Il avait un de ces regards profonds, mystérieux et sauvages qui pouvait faire fondre n'importe quelle fille. Elle marcha en rêvassant jusqu'à l'ascenseur. Elle passa près d’un des concierges en sortant et baissa les yeux alors qu’elle allait croiser son regard. Elle se rendit au gymnase, situé au 3e étage, pour s'entraîner un peu en attendant que l'homme de ses rêves ne la rappelle. Dans le fond du gymnase, elle vit un des jeunes tueurs qui frappait férocement, mais agilement un ballon poing. Outre cet homme, elle était seule. Anika alla s'entraîner au mur d'escalade.
Carl savait que la tueuse n'allait pas venir le déranger, mais il se sentait mal à l'aise de s'entraîner avec quelqu'un près de lui. Alors, il décida d'aller se changer et d'aller prendre un café à la cafétéria. 
Anika grimpa en rêvassant, jusqu'à la dernière pierre du mur. Elle s’imaginait dans les bras forts de Giovanni alors qu’il lui couvrait la nuque de petits baisers. Elle avait dû voir trop de film, car à chaque fois qu’elle rêvassait ainsi, elle s’imaginait des choses qu’elle n’avait jamais vécues. Dans sa relation précédente, l’homme avec qui elle vivait ne lui portait pas une grande attention. Une fois que leur amourette s’était officialisée, il avait commencé à commettre des crimes mineurs, à vendre des stupéfiants et plus tard à battre sa compagne de vie. Un jour, elle  fini par lui dire qu’elle en avait assez et dans sa rage, il voulu la frapper à nouveau. C’est à ce moment qu’elle découvrit ses dons pour les arts martiaux et qu’elle le au tapis. N’acceptant pas la défaite et blesser dans son orgueil, il la menaça d’un revolver. Par légitime défense, elle le tua. C’est pendant son procès devant les tribunaux qu’elle rencontra Giovanni pour la première fois. Ce fût comme un sauveur, l’ange de la deuxième chance venu juste pour elle. Il lui proposa de venir travailler pour lui en échange de se faire acquitter et qu’elle n’aurait pas de casier judiciaire. Depuis ce jour, elle à l’impression d’avoir une dette envers lui et même plus. Elle lui donne sa vie!
Quand elle vint pour redescendre, elle vit la distance qui la séparait du sol et elle revint à la réalité. Elle avait toujours eut le vertige.
Anika (timide): quelqu'un….À l'aide?
Elle commença à paniquer. Son imagination trop fertile ne cessait de lui envoyer des images d'elle, morte sur le sol, à cause d'une chute. Elle avait beau être attachée, elle ne se sentait pas en sécurité.
Anika (criant): AU SECOURS PITIÉ!
La peur prenait le dessus sur sa gêne.
Un homme qu’elle ne connaissait pas entra dans le gymnase à la course.
Dominic: J'ai entendu quelqu'un crier! Y'a t-il un problème?
Agripper de toute ses forces aux pierres qui lui servait d’appuis, elle n’osait même pas se retourner pour voir à qui elle parlait. Elle gardait les yeux clos et serrait les dents.
Anika: C'était moi! J'ai peur des hauteurs!
Dominic leva un sourcil en signe de confusion.
Dominic: Mais pourquoi es-tu montée si tu as le vertige?
Anika (paniquée): Je veux descendre pitié!
Dominic: Tu peux te lancer dans le vide, tu es attachée!
Anika: Es-tu fou je vais me tuer! Je veux descendre!
Il soupira et avança vers le mur.
Dominic: Ok, ok, je viens te chercher, ne bouge pas.
Anika (soulagée): pas de dangers!
Il commença à monter, mais s'arrêta.
Dominic: Attend, j'ai une idée.
Il sauta en bas et quitta les lieux en courant.
Anika: Quoi? Quoi? Qu'es-ce tu fais? Aide moi! Ne me laisse pas comme ça….enfoiré!!!
Il sortit et revint deux minutes plus tard avec un sac brun de la grosseur d’un porte-monnaie. Il lança quelque chose dans le dos de la jeune femme.
Anika: Qu'es-ce que tu fais? Tu trouves ça amusant de me lancer des choses? C’est rire des malheurs des autres va-t’en je vais au moins pouvoir mourir dans la dignité ou presque.
Il leva les bras vers la fille. Celle-ci se détacha lentement du mur et flotta sur le dos, raide comme une planche de bois.
Anika (panique) HAA! Qu’est-ce qui ce passe? Non! Laisse-moi en haut! Laisse-moi en haut!
Le jeune sorcier la fit descendre doucement.
Anika (hystérique): Pitié! Laisse moi mourir! HAAAA!
Elle toucha le sol avec légèreté. Anika se coucha par terre et essaya de serrer le plancher dans ses bras. Ignorant complètement celui qui se tenais à côté d’elle.
Anika (soulagée): Je ne te quitterai plus jamais!
Dominic: Tu vois que tout c’est bien terminé! Je te remercie d'être monter, j'ai pu pratiquer ma lévitation. C'était la première fois que je l'essayais. En dehors des cours de sorcellerie bien sûr.
Anika: QUOI? C'était la première fois? Et tu t'es servi de moi pour tester ça? Oh…. je ne me sens pas très bien moi.
Dominic : Oui mais ne t’en fais pas, j’avais obtenue une très bonne note à l’examen.
Elle s'évanouie. Dominic trouvait la situation assez drôle. Il la prit dans ses bras et la mena à l'infirmerie.Du moins il trouva quelques personnes pour lui indiquer le chemin.
Il sortit de l’ascenseur au 2e étage et trouva une infirmière sortant d’une chambre.
Infirmière: Qu'est-ce qui c'est passé?
Dominic: Trop d'émotions je crois?
Infirmière: Posez la sur le lit. Vous êtes son copain?
Dominic: Non, juste quelqu'un qui passait dans le coin quand elle allait faire une crise de cœur.
L’infirmière pris le pouls d’Anika et sa température.
Infirmière : Je vois! Nous allons nous occuper d’elle, merci de nous l’avoir emmener elle devrait être sur pied d’ici une heure ou deux.
Il sortit un peu mal à l’aise et alla manger quelque chose à la cafétéria. En entrant dans l’ascenseur, il rencontra un type plutôt jeune et pas très grand qui semblait aller au même étage que lui. Comme il n’avait pas l’air très sympathique, il ne lui fit qu’un discret signe de tête en guise de salutation. Une simple minute passer en compagnie de cet individu paru interminable au sorcier. L’élévateur s’immobilisa enfin et les deux hommes allèrent à la cafétéria. Dominic se laissa volontairement distancer et le perdit de vu parmi tout les autres employer présent dans la grande salle.  
 
5h24am, cafétéria, O.D.D.
 
Lorna buvait nerveusement son 6e café. Elle fixait un point quelconque qu'elle seule pouvait voir. Elle était assise seule à une table pour quatre, perdu dans ses pensées, les deux mains colées sur son verre de styromousse.
Jack: Boo!!
Elle fit un bond sur sa chaise et renversa son café. Jack vit s’asseoir devant elle.
Jack: Nerveuse! As-tu des problèmes?
La sorcière essuya son dégât avec les essuie-tout qui se trouvaient au centre de la table.
Lorna: Non! J'ai juste mal dormi.
Jack: Je pourrais venir t'épuiser cette nuit. Tu vas voir qu'on dort bien après!
Elle releva la tête et regarda le scientifique avec un sourire en coin signifiant qu’elle ne le prenait pas au sérieux.
Lorna: Je n’en doute pas! Mais mon cousin est en visite chez moi et je ne voudrais pas l'empêcher de dormir.
Jack: Ha bon, il vient d'où?
Lorna: Très loin. Du sud!
Elle vida ce qui restait de son café en essayant de prévoir la suite des évènements dans sa tête. Elle ne devait pas se laisser avoir.
Jack: J'ai l'impression que tu ne me dis pas la vérité.
Lorna (sarcastique): Pourquoi je te mentirais? Ce n'est pas comme si j'hébergeais un démon.
Jack: Haha c'est vrai. Surtout toi, tu es beaucoup trop intelligente pour faire une chose pareille. Qu'est-ce qui t'empêche de dormir?
Lorna: Je ne sais pas. J'ai fait un cauchemar, mais ça va passer. Tu sais, quand on voit des monstres et du sang toute la journée, il est normal que ça revienne parfois nous hanté.
Jack: Oui je comprends si on restait insensible à tout ça, on ne serait pas humain. Ma porte est toujours ouverte si il y a quelque chose. Tu sais que tu peux me faire confiance.
Elle lui fit signe que oui et il quitta la table pour aller voir son frère à une dizaines de tables plus loin. Comme à son habitude, Le jeune tueur était assis à une table pour deux, seul et face à une fenêtre. Après son café, Carl avait l'habitude de boire un jus d'orange après avoir prit quelque chose de chaud.
 Lorna alla se servir un autre café.
Jack: Salut! Ça va?
Carl fit signe que oui et calla son verre de jus. Il n’avait pas assez d’endurer son aîné à la maison, il devait en plus le voir au travail.
Jack: Tu as l'air de bonne humeur. Est-ce qui ce serait passé quelque chose avec la petite Carrianne hier soir?
Carl (bête) Mêle toi de ce qui te regarde! Je ne suis pas comme toi! De toute façon, elle ne m'intéresse pas.
Il se leva et retourna s'entraîner.
Jack se cala sur sa chaise en soupirant.
Jack (pour lui même): Il est si sympathique!
 
5h43am, infirmerie, O.D.D.
 
Anika se réveilla dans un bon lit moelleux, à l'infirmerie. Une femme en bleu pâle était en train de faire le lit voisin quand elle l’aperçut bougée.
Infirmière: Vous vous réveillez déjà? Reposez-vous! Vous vous êtes évanouie il n'y a pas longtemps. Un charmant jeune homme est venu…
Anika: Quelle heure est-il?
Infirmière: Pardon? 5h44, pourquoi?
Anika se leva rapidement et sortit en courant de la grande pièce. La femme n’eut même pas le temps d’essayer de la retenir qu’elle était déjà partie. Elle entra précipitamment dans l'ascenseur le plus près, pour monter jusqu'au 10e étage. Lorsque les portes s’ouvrirent, Elle lissa un peu son chandail et replaça ses cheveux pour ensuite marcher d’un pas faussement décider vers le bureau principal. Elle dit un petit bonjour à la secrétaire et frappa doucement à la porte du patron. Elle entendit la voix de Giovanni lui dire d’entrer et c’est avec la main tremblante qu’elle poussa la porte.
Giovanni (surpris): Anika? Je ne m'attendais pas à te voir de si tôt!
Elle jeta un rapide coup d’œil à l’horloge accrochée au mur sur sa droite sans trop comprendre.
Anika : Pourquoi? Je ne suis pas si en avance?
Giovanni regarda lui aussi l’heure pour s’assurer de ne pas faire erreur.
Giovanni: J'ai entendu dire que tu avais eu un malaise et que tu étais à l'infirmerie. Est-ce que ça va?
Anika senti un poids de moins sur ses épaules. Elle n’aurait pas voulu avoir l’air trop empresser de retourner le voir, quel manque de subtilité aurait-ce été.
Anika: Oui très bien, ce n'était qu'un tout petit malaise. Ça a passé.
Giovanni: À la bonne heure. J’ai bien failli te remplacer dans cette affaire, mais si tu m’assures aller mieux et que tu tiens toujours à y participer…
Anika : Mais bien sur, je vais très bien faut pas s’en faire avec moi.
Giovanni : …Bien! J’ai donc réuni une équipe plutôt bien expérimentée et puisque tu est la première à avoir accepter de faire partie de cette mission, je crois que tu as un peu ton mot à dire. Tu me diras ce que tu en penses.
Il lui tendit un dossier. Elle le prit et s'assit sur la chaise de cuir en face du bureau. Elle eut un frisson lorsque ses doigts effleurèrent ceux de son patron. Son cœur fit un bond dans sa poitrine.
Giovanni: Tu as froid?
Anika: Quoi? Heu… non, non! Ça doit être du à la fatigue, je ne suis pas encore tout à fait bien réveillée.
Elle fit semblant de bâiller en espérant ne pas avoir trop rougis et en se maudissant de ne pas avoir des émotions plus discrètes. Elle ouvrit la pochette et parcourut rapidement chaque fiche des membres de sa future équipe. En se concentrant là-dessus, elle pouvait au moins être certaine de ne pas se trahir. Comme scientifique, elle avait eu la cruelle Élenie, le second tueur allait être le ténébreux Carl. Pour les sorciers, elle aurait Dominic et Lorna. Elle remarqua grâce à la photo de celui-ci que c’était l’homme qui l’avait fait descendre du mur d’escalade plus tôt ce matin. Voilà qui allait sûrement la rendre mal à l’aise durant toute la durée de la mission. Elle allait être la chef d'équipe, mais savait qu'Élenie prendrait toute les décisions aussi mauvaises soit-elle, que Carl n'aurait voulu obéir à personne et qu’elle resterait encore une fois complètement invisible. Au moins, Lorna restait une personne sensée et aimable vers qui elle pourrait un peu plus se tourner.
Anika: Il me semble que Lorna et Carl ne sont pas capable de se sentir. Peut-être n’est-ce qu’une rumeur, mais je crois même que c’est Lorna qui me l’ais dit.
Giovanni: Je sais, mais ils vont devoir s'endurer pour cette mission. Disons que ce n’est pas toujours facile de montée des équipes où la paix et l’harmonie règne. Surtout que je ne veux pas prendre de chance avec cette mission, j’ai besoin de gens expérimenté. Si j’aurais vraiment eu le choix, peut-être aurais-je pu remplacer Carl par Maria, mais ce n’est pas le cas.
Anika ne voulais pas contredire les choix de son supérieur, mais un autre détail la troublait encore.
Anika: Dominic n'est qu'un débutant, sera t-il à la hauteur?
Giovanni: J'y ais longuement penser, mais Rachelle n'était pas encore prête pour une autre mission. Elle se sent un peu responsable de l’accident de sa coéquipière, mais j’essaye de lui faire comprendre qu’elle n’y est pour rien. Ce sont les risques du métier. Pour Dominic, il m’a assuré être capable de commencer sur le terrain. Je vais devoir courir le risque.
Si pour une fois sa gène aurait pu lui servir à quelque chose, cela aurait probablement pu être dans un moment comme celui-ci, mais elle ne pu s’empêcher de parler malgré tout.
Anika: Je connais déjà la réponse, mais… J’ai du mal à supporter Élenie et je crois que c'est réciproque pour tous les autres membres de l'équipe.
Giovanni: Personne n'aime Élenie. Pourtant, comme je l'ai déjà dit, il va falloir le supporter pour cette mission. Dans la vie on ne peut pas aimer tout le monde et heureusement nous n’avons qu’une seule Élenie et un seul Carl qui travaillent pour nous. Je dois cependant avouer que les avoir tout les deux en même temps dans une même équipe ne doit pas être facile à endurer. Allons Nika, je ne connais personne de plus patiente que toi, tu sauras gérer ça je te fais confiance.
Les quatre autres membres de l'équipe se firent annoncer par le haut parleur et Giovanni donna son feu vert pour qu’ils entrent. Ils s’exécutèrent et furent tous réunis pour recevoir les dernières instructions concernant le travail à accomplir.
Giovanni: Bon, comme vous êtes tous là, je vais vous donner vos instructions. Vous serez sous les ordres d'Anika. Votre objectif sera de détruire le plus de gobelins possible. Tâchez aussi de savoir ce qu’ils faisaient à cet endroit et même si possible d’où ils venaient. Ils se trouvent à l’entrepôt d’arachide, à sept kilomètres d'ici. On nous à signaler que tout les employés avaient été tuer, mais comme c’est la pleine lune ce soir, je me doute qu’ils en aient gardé quelques un en vie pour des sacrifices. Vous passerez à l'armurerie pour votre matériel. Vous devrez êtres sur les lieux dans moins d'une heure. Des questions?
Lorna: Es-ce que je peux utiliser les toilettes?
Giovanni: Heu... oui! D'autres questions? Non? Alors allez vous équipés, je veux votre rapport au plus tard mardi.
 
6h04am, armurerie, O.D.D.
 
Steve étudiait encore une fois la listes d'objets pour être sûr de n'avoir rien oublier. Il s’étira le cou pour être capable de se voir dans le miroir au fond de la pièce d’en face, replaça une ou deux mèche de cheveux tombantes et souffla dans sa main pour tester son haleine. Il entendit des pas et fit semblant d’être très occupé. L'équipe arriva.
Steve: Ha déjà arriver! Salut! J'ai eu des ordres stricts sur le matériel que je doit vous donner. Alors soyez gentil, ne poussez pas et attendez patiemment votre tour. Je vais commencer par Anika.
La jeune femme s'avança. Il mit un panier de plastique gris sur le comptoir.
Steve: Donc, Anika ma puce, tu aura droit au costume anti-morsures à ta taille, les poignards rétractables pour les manches et comme tu es quelqu'un d'agile, les souliers à lames empoisonnée. Le cellulaire assortit à la combinaison vient en prime.
Il lui tendit le panier et elle alla dans les vestiaires pour s'équiper. Il se prenait vraiment au sérieux lorsqu’il distribuait les équipements. De plus les histoires de cellulaires assortis et tous les petits gadgets inutiles décoratifs venaient de lui. Steve était un peu comme le mouton noir de la compagnie. Il n’avait ni talent en science ni en sorcellerie et était encore moins doué en combat. Pourtant, il tenait absolument à travailler pour l’O.D.D. Giovanni lui confia donc le poste d’armurier, n’importe qui pouvait effectuer ce travail. Steve était convaincu être indispensable pour l’organisation et il adorait ça. Son travail lui tenait à cœur et si Correy le laissait tranquille, il lui arrivait de ne pas faire de bêtises de toute la journée.
Steve: Carl! Donc, toi tu es quelqu'un de plus sauvage, alors nous te réservons: la fameuse combinaison anti-morsures, les poignards rétractables pour les manches, les couteau à doigts pour crever les yeux, il sont trop cool, aussi utile pour transpercer les gorges… oui bon tu me suis… finalement, le pistolet à balles chercheuses explosives. Tu veux une démonstration?
Carl (bête): Non!
Steve prit le fusil et visa une cible, sur le mur derrière lui. Il fit feu. La balle fendit l'aire et fit exploser une étagère vide.
Steve (gêner): Je l'ai fait exprès! Mais toi… Il ne va pas falloir que tu fasses…exprès….heu…suivant, Dominic! Tien un nouveau!
Dominic riait aux éclats. Carl prit son panier de plastique gris et alla à son tour revêtir cet équipement.
Steve: Salut! Moi je suis Steve… Je crois que j'ai encore fait un fou de moi.
Ils se serrèrent la main. Dominic trouvait bien marrant cet être hyperactif.
Dominic: Pas tant que ça! Alors, qu'es-ce que j'ai?
Steve: La combinaison anti-morsures, on ne fait pas de favoritisme tout le monde à la même. Échantillon de poudre et d'herbes magique, le cellulaire et des lunettes rayon-X, uniquement pour les sorciers. Tiens, c'est toi qui vas conduire aussi un merveilleux véhicule discret et pratico pratique!! En passant on m’as donner ta taille pour la combinaison mais je ne sais pas si ça va être bien, viens me revoir si c’est trop juste d’accord? Oubli pas de vérifier la longueur des manches et des pantalons les sales petits gobelins savent remarquer ses choses là et si ils sentent l’envie de mordre il vont voir que toi tu est une proie facile.
Il lui tendit ses choses et le sorcier disparut dans les vestiaires. Le préposé appela la suivante.
Steve: Élenie! Tien, tien, n'est-ce pas la grande Élenie. Je ne t'ais pas oublié toi!
Élenie (bête): Tu me les donnes mes chose oui ou non?
Steve: Oui, oui! Donc tu as la même combinaison que tout le monde et la ceinture avec équipement de science intégré.
Élenie prit impoliment son panier des mains de Steve et alla se changer. Il n’était même pas tenter d’en dire plus. Lorna arriva en courant.
Lorna: Désoler, j'ai dû aller aux toilettes. C'est mon tour?
Steve: Oui! Alors, pour la belle Lorna il y a la combinaison anti-morsures, le cellulaire assorti, les herbes et les poudres pour les sortilèges, les lunettes rayon-X et juste pour toi, je te rajoute mon numéro de téléphone. Au cas où tu aimerais….
Lorna: Pour aucune raison au monde je ne voudrais sortir avec toi. Garde ton numéro de téléphone, tu pourrais l'oublier.
Steve: Je ne m'appelle pas souvent. Je n'en ai pas besoin. Tu est sur que tu ne le veux pas, si un jour tu es seule chez toi et que tu as peur, je serais toujours prêt à venir te protéger!
Il lui tendit son équipement avec un large sourire et la regarda s'éloigner vers les vestiaires. En passant devant une poubelle, Lorna jeta le bout de papier que Steve avait tout de même laisser dans ses affaires et alla se changer.
 
6h10am, parking, O.D.D.
 
Toute l’équipe se retrouva au premier sous-sol, vêtus de leur combinaison et équipé, pour tenter de choisir le véhicule approprié. 
Lorna: Je propose que l'on prenne le blindé! C'est plus sûr.
Élenie: Mais pas très discret. On va prendre la Jeep.
Dominic regarda l’étiquette attachée au porte-clé que lui avait remis l’armurier et retint un rire.
Dominic: Désoler de vous interrompre mesdames, mais j'ai eu les clés de la Grand Caravane.
Lorna se retourna vers le sorcier.
Lorna (jalouse): Pourquoi c'est toi qui as eu les clefs?
Dominic: Parce que j'ai été désigné comme chauffeur. Ne me dit pas que tu es déçu de ne pas pouvoir conduire une caravane?
Le silence se fit et Dominic alla s’asseoir côté chauffeur. Les autres allèrent prendre place dans le véhicule.
Lorna (marmonne): C'est moi qui s'assis en avant.
Comme personne n’osait parler, Le sorcier se permis d’ouvrir la radio. Carl lâcha un long soupir et se cala dans le fond du banc, les bras croisés. Il n’aimait pas la radio. Selon lui il y avait trop de pub, trop de dialogue inutile de la parts des animateurs et trop de musique merdique à répétition. Le voyage s’annonçait long.
 
6h31am, entrepôt d'arachides.
 
La Caravane s’immobilisa en silence à quelques mètres de l’entrée principale de l’entrepôt. Il y avait encore beaucoup de voiture dans le stationnement des employés, mais l’endroit semblait désert. Soudainement ils purent entendre clairement un rire aigu venant de l’édifice en face d’eux. Ils s’agissait plutôt d’une chorale de rire assourdissant. Élenie passa devant tout le monde et leur fit face pour leur donner ses propres instructions.
Élenie: Vous devez constamment être sur vos gardes et vous me couvrez.
Lorna qui n’avait pas peur de cette scientifique lui mis les premiers point sur les «i»
Lorna: Aux dernières nouvelles, c'est Anika qui est en charge des opérations. Reprend ta place de scientifique et laisse quelqu’un qui a l’habitude d’être sur le terrain diriger correctement.
Bouchée, Élenie lui lança un regard noir mais ne trouva rien à répliquer.
Anika: Je ne crois pas qu’ils s’attendent à nous voir débarquer, nous resterons groupé pour unir nos forces, mais une fois la porte close, Élenie et les sorciers devront être le plus près du mur possible pour ne pas subir une attaque de dos. Carl et moi nous permettrons une distance de cinq mètre devant vous pour avoir toute liberté de mouvement.
Élenie: Je ne suis pas d'accord! On devrait se séparer.
Carl qui avait fait un très mauvais voyage avait les jointures blanches à force de serrer les poings et ne pu contenir sa colère contre cette arrogante femme.
Carl (bête): Mais tu vas la fermer oui? On reste grouper et ça fini là. Si tu dis encore quelque chose je te jure que tu ne sortiras pas vivante de cet entrepôt compris?!
Élenie bouda et ils entrèrent dans l'endroit. Anika se sentait un peu soulager que Carl semble d’accord avec son plan d’action. Lorna et Dominic n’y trouvèrent rien à ajouter non plus. Il y avait des tonnes d'arachides de toutes les sortes entreposées dans des caisses de bois. Certaine était identifiées comme étant salées, d’autres rôtie et d’autre encore à saveur de Bar b Q. Il y avait encore les cadavres des employés, gisant un peu partout sur le sol. Leurs corps étaient couverts de traces de morsures, de petites griffes ou encore ils avaient été empalés par de petites lances. Certains avaient le crâne fendu d’autre étaient défigurés. Les gobelins s'affairaient un peu partout pour préparer leur sacrifice. Certain préparait le bûcher, d'autres l'autel d'offrandes et d'autres pillait les arachides. Certain continuait de massacrer les cadavres. L'entrée des cinq membres de l'O.D.D. les surpris. Il devait y en avoir des centaines qui arrêtèrent leurs activités pour contempler les intrus. Ils se mirent à rire en apercevant le petit nombre de personnes qui étaient venu pour les exterminer. Leurs petits rires aigus se répercutèrent en écho partout, ce qui eu pour effet de croire à un plus grand nombre de démon. Ils devaient être environs quatre-vingt. Les deux derniers à être entrés fermèrent les lourdes portes pour leur éviter de s’enfuir. Carl et Anika prirent leur position déterminer, Lorna et Dominic préparaient mentalement leurs incantations et la scientifique scruta la pièce à la recherche d’otages. Lorna avait l’air nerveuse et se dandinait d’un pied à l’autre.
Lorna: Y faut que j'aille aux toilettes!
Dominic: Tu n’aurais pas pu y penser avant?
Lorna: Je sais, mais j'ai bu trop de café!
Élenie: Retiens-toi! Bon sang mais qu’elle boulet cette femme!
Lorna jeta un regard froid à la scientifique.
Anika: On n’en viendra jamais à bout, ils sont trop nombreux.
Carl: Laissez-les moi!
Carl s'élança dans un petit groupe d'environs vingt gobelins et les tua sauvagement. Ses coups étaient précis et du sang giclait de partout. Il avait presque l’air de danser, mais agissait tellement vite que ses mouvements devenaient inidentifiables. Les autres petits monstres, voyants les capacités des cinq personnes, passèrent à l'attaque. Anika donnait des coup de pied un peu partout. La lame de ses souliers s'enfonçait dans la tête des petits démons, dans leurs ventres, ainsi que dans leurs gorges. Elle ne laissait aucune de ces bestioles l'approcher à plus d'un mètre. Carl, quant à lui, préférait tuer à mains nues. Il tordait des têtes dans tout les sens pour rompre les cous, pliait des gobelins en deux pour leur briser la colonne vertébrale et donnait des coups de pieds mortellement puissant sur les cages thoraciques pour leur écraser les os et ce qu'elle protégeait. Lorna se balançait en récitant des formules qui faisaient flamber ses assaillants. Plus elle en tuait, plus vite elle pourrait aller aux toilettes, du moins elle l’espérait. Des colonnes de feu de trois mètres sortait de la terre par groupe de trois, disposées en triangle et tuait sans laisser de chance aux petites créatures qui se faisaient grillées. Dominic oubliait certain mot dans ses incantations et la plupart de ses victimes finissaient par se changer en limace. Au moins, il pouvait les achever à coup de semelle, mais il aurait préféré faire quelque chose de plus spectaculaire comme sa coéquipière. Élenie restait gentiment dans son coin en attendant la fin de la bataille. Soudain, un gobelin lui sauta dessus et la mordit à la jambe. Elle lui donna un coup de pied qui l'envoya atterrir dans une caisse de bois. Elle regarda sa morsure et constata que sa combinaison était vraiment efficace.
Au bout de vingt-cinq minutes, ils les avaient pratiquement tous tués. Il y avait du sang partout et tellement de cadavre. Le peu qui restait étaient en train de se faire achevé par Carl qui lui, pouvait enfin évacuer tout son ressentiment qu’il éprouvait contre Élenie, la radio et peut-être aussi lui-même. Pourtant, neuf d'entre eux montèrent dans un camion de livraisons et réussirent à quitter les lieux.
Anika: Les prisonniers devaient être dans le camion.
Carl attrapait encore les derniers démons qui essayaient de fuir. Il courrait derrière eux et leur sautait dessus pour les étrangler jusqu’à ce que mort s’ensuive. Élenie observait la scène, un léger frisson lui parcourant le dos.
Dominic: Il n'y a qu'un seul otage. Il est enfermé dans une cage qui est recouvert d’un grillage à poule.
Il avait mit ses lunettes rayon-X. Lorna qui n’en pouvait plus de se retenir courut jusqu'aux toilettes. Elle n’eut pas de difficultés à les trouver puisqu’il y avait des indications affichées sur les murs.
Élenie: Ils ne sacrifieraient qu'une seule personne? Ce n'est pas normal. En générale, ils tuent des familles entières.
Anika: Pourquoi un seul alors?
Élenie: Peut-être est-ce un de leur ennemis. Plus le chef déteste quelque chose, plus ce quelque chose à de la valeur lors d’un sacrifice.
Carl lâcha son dernier gobelin et se tourna vers ses compères.
Carl: Pourquoi on ne se bat plus? Où sont-ils tous passé?
Anika, Dominic et Élenie se tournèrent vers Carl, qui semblait s'être à peine échauffé. Lorna sorti de la salle de bain, un air de soulagement dans le visage. Elle retourna auprès de son groupe pour prendre part à la discussion.
Anika: Y'a t-il un endroit où les gobelins peuvent sacrifier un ennemis?
Lorna: Je ne sais pas si la forêt est un bon endroit pour ça, mais je suis sûr que c’est là où ils irons, ils ne sont plus assez nombreux pour prendre une bâtisse d’assaut. En plus ils ne faut pas s’attendre à ce qu’ils aillent bien loin, on à quand même affaire a des gobelins qui conduisent…
Les autres n’avaient rien à ajouter à ces remarques plutôt intelligentes.
Dominic: Alors qu'est-ce qu'on attend?
Ils retournèrent à la Caravane. Lorna indiquait la route à Dominic, Anika et Carl regardait dehors sans rien dire et Élenie écrivait. Au grand soulagement du tueur, La radio n’était pas allumée. La forêt n’était pas très loin car l’entrepôt se trouvait dans un quartier industriel encore en développement et tout n’avais pas encore été défriché. Il fallait seulement faire quelque détour dans une ou deux rues pour tenter de devancer les petits démons.
 
7h18am, forêt de chênes.
 
Ils roulèrent tranquillement sur un sentier étroit de terre battue. Des pistes de roues et des marques sur les écorces d’arbres leur indiquèrent que le camions était passer par la avant eux. Bien évidemment les gobelins ne savaient pas manier un tel engin et allait beaucoup trop vite c’est pourquoi il le retrouvèrent rapidement, hors d’état de marche après une violente collision avec un énorme chêne. L’un d’eux était passer en travers le pare-brise et gisait mort de tout son long, le corps couvert de morceau de verre, sur le capos enfoncé du véhicule de livraison.
Lorna: Là! C'est le camion!
Ils s'arrêtèrent derrière le camion de livraison. Carl et Anika allèrent en reconnaissance, chacun d’un côté pour éviter au fugitif de fuir d’un côté ou de l’autre. Ne trouvant rien, ils allèrent inspecter l’intérieur. Anika fut la première à ressortir et retourner auprès des autres.
Anika: Ils sont partis avec l'otage.
Dominic: Ils n'ont rien laissé à l'intérieur?
Anika: Non! Tout est vide. La porte de la cage est endommagée, ils doivent avoir emmener l’otage avec eux.
Élenie : Génial et comment on fait maintenant pour les retrouver?
Anika et Dominic se tournèrent vers Lorna espérant qu’elle ait encore la réponse à leur problème, mais cela ne sembla pas être le cas cette fois.
Carl arriva à son tour.
Carl: J'ai trouvé ça!
Il descendit du véhicule, un rat sur l'épaule.
Lorna: C'est bizarre! Comment ce fait-il que tu ais pu l’approcher sans qu’il ne se sauve et plus étrange encore comment ce fat-il qu’il reste sur ton épaule?
À ce moment, une trentaine de rats, sortant d’un peu partout, passèrent à côté d'eux. Élenie eu une expression de dégoût et tenta d’en écraser un qui passait près de son pied.
Élenie: Je hais les rats. Nous devrions tester nos produits sur eux plutôt que sur les coquerelles. Bestioles nuisibles!
Carl l’empoigna par la gorge et la fixa droit dans les yeux.
Carl : Ne redis jamais ça et ne les touchent surtout pas.
Il la relâcha et elle perdit l’équilibre. Elle toussa en reprenant sa respiration et se massa le cou. Les autres ne s’interposèrent pas.
Anika: Je… je crois que nous devrions les suivre.
Elle partit dans la même direction que les petits rongeurs. Carl fut le premier à la suivre. Lorna et Dominic se joignirent à eux. Élenie hésita à les accompagner, mais capitula. Cependant, elle garda tout de même ses distances. Après un certain temps, les rats se rassemblèrent et ils trouvèrent un homme lugubre attaché à un arbre. Il portait un smoking noir et avait un étrange anneau autour du cou. Les rats entouraient l'homme, comme pour le protégé. Tous étaient aux aguets. Carl envoya une pierre dans un tas de feuilles mortes. Il sortit son pistolet à balles chercheuses explosives et tira dans le tas. Des morceaux de gobelins tombèrent autour d'eux. Les autres sortirent de leur cachette et tentèrent de fuir. Anika en attrapa un et Carl se chargea des trois les  autres. L’otage semblait plutôt calme, mais après avoir vu les armes qu’utilisaient les nouveaux arrivant, il le devint un peu moins.
Homme: S'il vous plaît! Ne me faites pas de mal.
Lorna s’approcha pour aller le détacher, mais étrangement les rats autours de lui commençait à s’agiter et semblait près à bondir sur quiconque voulait approcher.
Dominic: On vient vous libérer, on ne vous tuera pas.
L’inconnu soupira légèrement soulagé, les rats se calmèrent à leur tour et Lorna pu le détacher. L’homme se massa les poignets avec douceur.
Lorna: Comment vous appelez-vous?
Il se retourna pour regarder la sorcière en face comme surpris par cette question.
Homme: Pardon?
Dominic: Quel est votre nom?
Il regarda Dominic puis les rats à ses pieds. Il parlait avec une voix légère en claire. Il porta la main à son coup et eut un petit sursaut en touchant l’anneau qui s’y trouvait.
Homme: Mon nom?
Élenie: Éloignez vous, c'est un démon!
En entendant cela, Carl vint les rejoindre. Il frappa l'homme à l'estomac. Celui-ci tomba par terre. Frapper d’abord, poser les questions ensuite. Ainsi maîtrisé, il serait maintenant plus facile de l’interroger.
Homme (supplie): Non! Non, pitié, je ne vous ferai pas de mal, c'est juré! Ne m'en faites pas!
Carl lui tordit le bras. L'homme cria.
Homme (supplie) Je vous le promet. Je travaillerai pour vous si vous le désirez, mais pitié!
Élenie : Tais toi langue sale! Nous connaissons les démons et on ne leur fait pas de pitié.
Anika: Pourquoi les gobelins voulaient-ils te sacrifier?
Homme: Parce que… parce que je suis un démon voilà! HAAA!!! Un sacrifice de démon de mon rang équivaut à une dizaine de personne…je vous en pris!!!
Les rats s’agitaient dans tout les sens, mais ne voulais pas attaquer, du moins pas encore.
Lorna: Et donne nous une bonne raison de ne pas te tuer nous démon!
Homme: Je… je ne suis pas formellement un démon, en théorie. Je suis un dieu-démon
Lorna: C'est quoi ça?
Homme : Lâcher moi et…et je vous expliquerai je le promet!
Carl leva les yeux vers Anika qui lui fit un signe de tête approbateur. Elle savait que Carl le rattraperait et le tuerait à la moindre tentative de fuite. Le tueur le lâcha, mais ne le quitta pas une seule seconde des yeux. L’homme se mis adopta une position assise plus confortable en se massant les endroits où il avait mal, comme il l’avait fait pour ses poignets avant cela. Il pris une profonde inspiration et les dévisagea tous, sans trop s’attarder sur Carl.
Homme: Les dieux-démons sont des démons protecteurs de certaines choses qui ne sont pas très aimé. Il y a un dieu-démon pour les serpents, un autre pour les scorpions et un pour les caniches miniatures.
Dominic rit.
Élenie: Tu protège quoi toi? Les araignées?
L’inconnu semblait éprouver une grande haine pour cette scientifique.
Homme: Non, ça c'est mon cousin. Moi je suis le rat.
Carl recula le regard vide. Il aimait les rats et si cet homme les protégeait, il ne lui ferait plus de mal. Il le regrettait déjà.
Homme: Je peux appeler des rats à des kilomètres, je peux leur commander tout ce que je veux et je peux même me dématérialiser en plus de deux cent rats.
Élenie: Dégoûtante créatures. Carl! Achève-le!
Carl regarda Élenie avec indifférence.
Homme: Je promets de vous servir, si vous me laissez en vie. Mais je ne peux renier ce que je suis, mon instinct premier sera toujours voué aux rats, mais je suis fidèle et sauf si vous me trahissez, je ne vous ferai rien.
Tous se tournèrent vers Anika pour entendre sa décision. Elle rougis mais réussi tout de même à proposer quelque chose.
Anika: Emmenons-le au patron. C'est lui qui décidera.
 
  Copyright: Gabryelle Vendette  
 
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