O.D.D. Zone
  Épisode 1
 

Épisode 1

 
                                                              Le mangeur d'organes.
 
Lucy Liu dans le rôle d’Élenie
 
 
Qu’est-ce que l’O.D.D. exactement? Il s’agit de l’Organisation de Détection de Démon. Bref ce sont des gens ayant reçu des formations spéciales pour traquer et souvent tuer les démons venus des autres dimensions qui pourraient vouloir du mal à la race humaine.
L’O.D.D. fût fondée en 1954 par les grands dirigeants de l’Organisation des Nations Uni. L’ONU ayant découvert l’existence de mondes parallèles et ne voulant pas apeurer la population formèrent en secret le premier groupe d’enquêteur de ces autres dimensions, mais très vite, ils comprirent que cela représentait une menace, ainsi que des réponses à des énigmes encore irrésolues par les esprits butés des scientifiques ordinaires. L’O.D.D. officiellement baptisée se vit attribuer près de 56% du budget de l’ONU et depuis, cette organisation resta la plus importante et la plus secrète des filiales gouvernementales. Chaque pays possède sa bâtisse d’Organisation de détection de démon. Souvent même dans plusieurs provinces. Celle du Québec reste l’une des plus efficaces et il arrive souvent que les autres maisons mères demande à faire former leur combattant dans cette province.
L’organisation compterait jusqu’à présent 374 scientifiques spécialisés en fabrication d’arme de combats et préparation chimique pour neutraliser l’espèce ennemie. Ils ont deux départements dans la tour de l’O.D.D. Le premier se situe au 6e étage et se sont, bien entendu les laboratoires. L’autre est au dernier sous-sol et se trouve à être l’endroit des tests. On y trouve des créatures encore vivantes enfermées dans des cages de fer électrifiées qui serviront de cobayes à la science démonologique.
Viens ensuite la classe des sorciers. L’O.D.D. en compte 289 pour le moment. Leur tâche consiste à renvoyer les montres dans leur monde à l’aide de sortilèges, de formule magique et de concoctions étranges, parfois mis au point par des scientifiques. Ils sont très utiles à l’organisation, car souvent les démons des autres mondes ne peuvent pas être tuer avec des armes ordinaires et donc, la magie devient l’arme la plus efficace contre ces créatures.
Pour finir, Il y a les tueurs. Seulement 128 offrent leur vie en sacrifice pour la race humaine. Les tueurs sont des machines à tuer parfaitement entraîner au combat. Ils savent manier les armes à feu, comme les armes blanches et maîtrise à la perfection les meilleures méthodes de combats au corps à corps. Ils ont besoin d’un minimum de 2ans d’entraînement de 12h par jour 6jours par semaine pour être près à aller sur le terrain. La plupart d’entre eux n’ont plus aucune famille et sont insensible à l’idée de mourir. C’est ce qui en fait les meilleurs combattant de l’O.D.D.
L’ordre possède aussi 543 employés à son service tel que des infirmiers, des médecins, des concierges, des secrétaires, des bibliothécaires, des armuriers et quelques autres membres devant vivre dans le secret professionnel.
Le dirigent actuel de l’organisation se nomme Giovanni. Il s’agit d’un homme dévoué (à son travail) et intelligent, pour qui le temps passe toujours trop vite et donc qui n’en a jamais à perdre. Il y a maintenant 12ans qu’il gère l’O.D.D. et n’as probablement pas mis le nez en dehors de sa bâtisse depuis 9 longues années.
Ces employés sont logés dans des maisons fournies par l’organisation elle-même et se situes un peu partout dans la ville. Comme cela coûte tout de même cher, ils essayent de réunir les familles ensemble. Donc des mariés, des liens de sang, etc. doivent cohabiter pour le bien de la cause. Cela reste pourtant le moindre de leurs soucis.
 
 
 
Vendredi, 15 octobre
7h13am, bureau de l'O.D.D, laboratoires.
 
Les scientifiques travaillent sur un nouveau mélange de poudre paralysante pour les mangeurs d'âme.
Carrianne, vêtue de ses gants et de ses lunettes de protection, raconte le film qu'elle a vu dernièrement, à son équipier.
Carrianne: J'ai tellement ris quand la fille mange la nourriture du chat sans le savoir… passe moi le sulfate… pis que sa mère… le pot avec les herbes orages…
Élenie: Vous n'êtes pas payé pour parler, mais pour travailler! Et quand vous aurez fini mademoiselle, vous irez voir le patron, il veut vous parler.
Carrianne: Heu oui madame je suis désolée.
Après qu'Élenie se soit éloignée, Carrianne reprit son récit à voix basse. Quelques minutes plus tard, elle retira ses gants et ses lunettes, les déposa dans la boîte à son nom et parti en direction du bureau.
Carrianne: Pierre! Attend moi pour tester cette formule. À plus tard!
Elle sortie en saluant quelques personnes à qui elle avait l'habitude de parler.
(Carrianne est la plus jeune des employées de l’O.D.D. Toujours souriante et aimable avec les gens, elle est une personne agréable à fréquenter. Elle a intégrée l’organisation à l’age de 16ans comme assistante scientifique pour Jack. Depuis sa majorité, elle fut considérée comme scientifique à part entière, même si sa supérieure fait tout ce qui est en son pouvoir pour lui rendre la vie moins rose.) 
 En chemin, elle croisa son frère qui transportait des boîtes de pansements pour l'infirmerie.
Mathieu: Hé Carrie! Où tu vas comme ça?
Carrianne: Désoler j'ai pas le temps de te parler, mais je te promet d'avoir une conversation avec toi plus tard.
Mathieu (taquin): Toi tu n'as pas le temps de parler? Ça doit vraiment être important.
Elle lui sourit et alla appuyer sur le bouton d'assenceur. Elle refit sa traditionnelle queue de cheval pour ne pas se faire réprimander. (Les scientifiques ne doivent pas avoir les cheveux plus long que les épaules ou doivent les garder attachés. Règlement 48 de l'O.D.D.) Elle enleva les dégâts de poudre sur son sarrau blanc pour paraître plus présentable. Les portes s'ouvrirent et une jeune femme entra dans l'élévateur.
Carrianne: Salut! Tu vas au 10e?
Anika (gêner): Oui.
Carrianne: Parfait moi aussi. Alors quoi de neuf?
Anika: Rien.
Carrianne: Ha! As-tu vu le film qui jouait à la télé hier? C'était vraiment bon.
Anika: Non. J'étais occupé.
Carrianne: Bon je vais devoir te laisser! Le patron veut me voir. On devrait reprendre notre conversation un de ces jours. Fait attention à toi, bonne journée!!
L'ascenseur s'arrêta de nouveau et Carrianne sortie pour aller dans le bureau de la secrétaire.
Carrianne: Bonjour Agatha! Comment va votre mari?
Agatha: Ho très bien merci. Il a adoré la recette de poulet que vous m'avez donné.
Carrianne (Fière): Je savais que ça lui plairait. Élenie m’as dit que le patron voulait me voir.
Agatha: Oui il vous attend dans son bureau, allez-y.
Carrianne remercia la secrétaire et frappa à la porte du bureau du patron pour ensuite y entrer.
Giovanni: Ha Carrianne! Assis toi, j'ai à te parler. Alors… par où commencer? Tu es une de nos scientifiques qui est sorti le plus tôt de notre école. Malgré ta jeunesse, tu es une personne très douée et intelligente. Tu fais partie des meilleures et c'est pourquoi j'ai décidé de te donner une promotion.
Carrianne (contente): Une promotion! Pour vrai! Et qu'est-ce que je vais faire? Je vais enfin pouvoir travailler sur les virus?
Giovanni: Heu…non… pas à ce point là. Tu devras t'occuper d'un nouvel arrivant pour la semaine.
Carrianne (déçue): Ah bon! Je vais devoir m'occuper d'un nouveau scientifique? Vous savez je ne crois pas que ce soit une bonne idée, Élenie n'aime pas que je soit déconcentrée et…
Giovanni (la coupant): Oublie Élenie! Aux dernières nouvelles c'est moi qui décide dans cet immeuble. Tu devras t'occuper d'un nouveau sorcier. Tu ne feras aucune science de la semaine. Tu lui apprendras comment utiliser les sorts et tu l’accompagneras dans les missions de débutant pour qu'il puisse tester ses connaissances.
Carrianne (heureuse): Un sorcier??? Mais je ne peux pas, je ne suis pas du même domaine.
Giovanni : Je compte sur toi pour l’aider à s’intégrer. Je veux essayer cette technique pour aider les nouveaux arrivant. De plus, nous sommes plutôt débordé ces derniers temps, je ne peux pas me permettre de me priver d’un sorcier accomplis pour le moment. Je sais que tu es une personne intelligente qui saura le guider dans ses débuts avec nous. Je sais que tu étudie la sorcellerie en cachette dans tes temps libres et tu as l’avantage de connaître et manipuler toute sortes de produits et ingrédients qu’utilisent ou utiliseront les sorciers.
Carrianne : Merci! Quand es-ce que je commence?
Giovanni: Mais dès maintenant!
Il appuya sur le bouton du haut parleur.
Giovanni: Agatha? Faîtes entrer le nouveau sorcier je vous pris.
Un grand homme dans la vingtaine, aux yeux bleus et aux épaules carré, entra dans la pièce. Un large sourire aux lèvres, il serra la main du patron et de Carrianne.
Giovanni: Maintenant aller faire plus ample connaissance en visitant l'immeuble. Je ne veux plus vous voir j’ai du travail. À la prochaine!
Carrianne sortie, le nouveau sur les talons. Ils commencèrent par faire le tour de l'étage.
Carrianne: Moi c'est Carrianne, mais tout le monde m’appelle Carrie. Mis à part mes supérieurs. Et toi c'est?
Dominic: Heu… moi c'est Dominic Rivet…
Carrianne: Chut! Il ne faut jamais dire son nom de famille, quand tu entre ici, tu perds ton identité. C'est une question de sécurité. Tu dois l'oublier.
Dominic: Ha… ok… merci. Mais comment faites vous pour vous reconnaître quand vous êtes appelé ou quoi que se soit, je ne suis sûrement pas le seul à m’appeler comme ça non?
 Carrianne: C’est une question d’organisation, quand on va te confier une mission, tu seras appelé par haut-parleur, si bien sûr il ne t’appel pas directement chez toi, et il nommerons ton nom, ta fonction, c'est-à-dire pour l’instant apprenti sorcier, puis pour finir il nommera ton numéros d’employer. Ce numéro qu’Agatha t’a donné quand tu l’as rencontré la première fois. 
Dominic : Ha bon. Je devrais m’y faire rapidement. Alors, ça fait longtemps que tu fais de la sorcellerie ici ?
Carrianne : En fait, je suis une scientifique. Je voulais devenir sorcière, mais mon frère trouvait que c'était trop dangereux. Il est très protecteur. Et c'est grâce à lui que j'ai découvert cette organisation. Giovanni m’a demandé de faire ton intégration et ça va me faire plaisir de te faire découvrir notre petite entreprise!
Dominic: Tu as l'air jeune pour une scientifique. On m’a dit que je serais avec une des meilleures.
Carrianne (fâcher): Pourquoi tu dis ça? Ce n'est pas parce que je suis jeune que je n’ais pas les qualifications requises! Je suis une des meilleures et je suis jeune! Alors ça veux peut-être dire que je suis plus intelligente que la moyenne.
Dominic (qui s'en est fait boucher un coin): Heu … heu je voulais juste être sûr de ne pas m'être fait avoir. Donc… quel est le rôle d'un scientifique ici??
Carrianne (plus calme): Nous devons trouver des sorts ou fabriquer des armes pour les sorciers et ou les tueurs. Une fois que le sorcier a réussi à affaiblir le démon avec les sortilèges, le tueur fait son travail. Parfois c'est le contraire. Les tueurs affaiblissent le monstre et le sorcier le tue. Ça dépend des démons. À chacun ses particularités. Ha tien! Ici ce sont les toilettes. En générale il y en a à chaque étage. Maintenant si tu veux bien m'excuser, je dois y aller. Profites-en pour allez visiter celles des hommes.
Sur ce, elle disparue devant la grande porte grise des toilettes pour filles. Dominic s'appuya contre le mur et attendit que son "guide" en ressorte pour qu'ils puissent continuer leur visite des lieux.
 
9H20pm parc Pierre-Joseph
 
Carl: Alors ça vient cette formule?
Lorna: Ça s'en vient, je fais ce que je peux.
Carl frappa son adversaire avec violence à la gorge, ce qui eut pour effet de couper le souffle à son opposant. Ce dernier s'en remit assez rapidement et contre attaqua en soulevant le jeune humain au-dessus de sa tête et en le lançant contre le poteau d'une balançoire.
Lorna: Retourne d'où tu viens,
Soit damnés par tout les saint,
Et jamais ne reviens.
Lorna lança une petite fiole contenant une glue rouge, dans le dos du démon. La fiole se cassa et son contenu se répandit rapidement sur sa victime pour l'avaler complètement et reprendre sa taille d'origine. La sorcière blonde s'avança fièrement vers son équipier un peu sonner. Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever, mais celui-ci n'y fit pas attention. Il se leva seul et repartit en direction de la sortie du parc, trop orgueilleux pour démontrer le moindre signe de douleur.
(Carl, le meilleur tueur de l’O.D.D. Un être froid et anti-social, il devint l’arme secrète de l’organisation dès son admission. Son regard bleu glacial refroidit généralement quiconque voudrait le taquiner ou seulement l’approcher.)  
La sorcière ramassa son arme.
Lorna (criant pour que l'autre entende): TU SAIS, J'AI TOUJOURS ADMIRÉ TA BONNE HUMEUR.
Carl ne répondit pas et continua son chemin jusqu'à la voiture. Lorna le rejoint quelques minutes plus tard et s'assis du côté passager. Il était toujours ennuyeux de voyager avec Carl. Il ne parlait jamais, n'écoutait pas la radio et ne quittait jamais la route des yeux. C'est pour cela que Lorna essaya de tuer ce silence.
Lorna: T'as été efficace avec le titan.
Aucune réponse de la part de l'autre.
Lorna: Es-ce que tu est toujours aussi bavard?
Toujours aucune réponse.
Lorna: On peut allumer la radio?
Carl (bête): Non!
Lorna (sarcastique):Wow tu est vraiment très enthousiaste!
Ils arrêtèrent à une station service pour faire le plein. Carl alla à l'intérieur pour payer et Lorna attendit sagement dans la voiture. Lorsqu'il revint, elle pu remarquer qu'il s'était acheté un sachet d’arachides salées, car un coin de l'emballage dépassait de sa poche.
Lorna: Tu aimes les noix? Au moins tu aimes quelque chose.
Carl: Je déteste les noix. C'est pour mes rats.
Lorna (mal à l'aise): Ha… Où on va?
Carl pointa la route et dit d'un air aussi bête que d'habitude.
Carl: Par là.
Lorna soupira et s'enfonça plus profondément dans son siège. Elle trouvait l'atmosphère tellement assommante qu'elle s'endormit.
(Lorna fit son entré comme apprenti sorcière à l’O.D.D. à sa sortie de l’université. Diplômée d’une maîtrise en science occulte et théologie, elle devient un membre quasi indispensable pour l’organisation. Une femme qui pense longtemps avant d’agir et minutieuse, elle ne laisse rien au hasard et ne croit pas aux coïncidences.)
La voiture s'immobilisa dans le parking d'un grand immeuble. Carl descendit en ferma sa porte bruyamment. Lorna se réveilla en sursaut, descendit à son tour et courue pour rejoindre son équipier.
Lorna (fâché): Tu aurais pu me réveiller!
Carl poussa la porte d'entrée du bâtiment et disparut dans un corridor sombre. La sorcière grogna et prit l'ascenseur jusqu'au 10e étage. Elle entra d'un pas ferme, sans prendre la peine de se faire annoncer, dans le bureau du patron. Celui-ci fit presque une attaque en se réveillant. Il avait une feuille de document collé contre la joue et cela lui donnait un air stupide.
Lorna (de mauvaise humeur): C'est quoi l'idée de me placé avec cet espèce de con sans vie? Pourquoi es-ce que je suis en équipe avec…ça!?
Giovanni (endormi): Mais… heu…De quoi tu parle?
Lorna (enrager): Vous m'avez placé en équipe avec Carl. JE LE DÉTESTE. Il est tellement endormant, il ne parle pas et il est bête!
Giovanni: Oui mais c'est le meilleur tueur et toi une excellente sorcière sans équipier. C'est normal que je vous place ensemble.
Lorna (un peu plus calme): Mais… Ce n'est pas une raison! J'aurais pu être placé avec n'importe qui d'autre et j'aurais été aussi efficace.
Giovanni: Je vais voir ce que je peux faire pour arranger ça.
Lorna (marmonne): J'aurais dû laisser le colosse joué plus longtemps avec lui.
Elle partit en direction de la sortie, mais s'arrêta juste quelques centimètre avant le cadre de porte. Elle se retourna vers son patron.
Lorna: Vous travailler trop. Prenez donc des vacances, vous en avez besoin.
Le patron sourit et elle repartit.
 
10h00pm, maison abandonnée.
 
Deux jeunes adolescents à la recherche d'un endroit tranquille pour explorer leurs corps, entre dans une vielle maison abandonnée. La plupart des pièces étaient vides, mais ils en trouvèrent une où il y avait un vieux matelas qui servait encore aux autres couples. La fille en était à sa première expérience sexuelle et ne voulant pas que ses parents, des fanatiques religieux, lui fasse la morale ou pire l’envoie dans un couvent de sœurs cloître, elle avait accepter d’accompagner son copain dans cet endroit sinistre. Maintenant qu’elle s’y trouvait réellement, elle n’était plus aussi certaine de son choix.
Suzie: Je n’aime pas cet endroit, il me donne froid dans le dos.
Justin: C'était le seul endroit qui avait de l'allure. Alors va falloir s'en contenter. C’est loin des parents et c’est ce que nous voulons!
Suzie: Tu t'imagine vraiment que je vais laisser ma peau entrer en contact avec ce matelas qui a servi à plein d'inconnu avant nous?
Justin ne répondit pas. Il semblait tendre l'oreille.
Suzie: Quoi? T'as entendu quelque chose?
Elle se retourna pour regarder dans l'encadrement de la porte.
Suzie: Je ne vois rien. Tu as dû entendre le vent.
Elle fit volte face et cria en apercevant Justin en train de se faire manger l'intérieur du ventre par une créature couverte du sang de sa victime. En entendant le cri, le monstre releva la tête et fixa la jeune fille de ses yeux injectés de sang. Il lui sourit de ses grandes dents pointues. Suzie sortie, en courant, de la vielle baraque. Elle courut sans s'arrêter, jusqu'au poste de police, à 12 rues plus loin.
 
12h27am, O.D.D.
 
Le téléphone sonna plusieurs coups avant que quelqu'un ne réponde.
Giovanni (endormi): Allô?
Policier: Bonjours, police municipale. Nous avons découvert quelque chose qui pourrait vous intéresser et un témoin soutien que c'était un monstre. Quand pouvez-vous envoyer une équipe?
Giovanni: Quand en avez-vous besoin?
Policier: Le plus tôt possible.
Giovanni: Faîtes un périmètre de sécurité à l'endroit où cela c'est produit et nous vous enverrons des spécialistes à 6h00. Où est-ce que ça c'est passé?
Policier: Dans la vieille maison de la rue Myriam. Avez-vous besoin d'un autre renseignement?
Giovanni: Non merci. Dites seulement à vos policiers de ne pas entrer dans la maison et veiller a ce que rien n’y entre ou ne sorte. Bonsoir.
Il raccrocha, prit quelques notes dans un calepin et se recoucha.
 
4h46am, O.D.D.
 
Les employés commence à arrivés, une voix retentit dans tout le bâtiment.
Intercome: Mathieu tueur 434, Jack scientifique 225 et Lorna sorcière sont demandé au bureau principale.
Les 3 personnes se rencontrèrent dans l'ascenseur.
Jack: Belle journée pour un samedi d'Octobre.
Lorna: Ouais! Surtout si je ne suis pas encore en mission avec Carl pas de langue à l'air bête.
Jack: C'est mon frère!
Lorna (mal à l'aise): Oups… désoler… j’avais oublier vous êtes si différent… il est peut-être pas si pire que ça quand on le connaît.
Jack: Non! Il est comme ça depuis que nos parents sont morts. Ne t'en fait pas pour lui. J'ai bien essayé de lui redonner sa bonne humeur, mais ça n’a pas marché. On s'habitue.
Mathieu: Je suis sûr que ma sœur pourrait le rendre plus bavard. Elle est du genre à parler à tout le monde même si la personne ne veut rien savoir. Elle parle toujours de tout et de rien. Réussir à l’ignorer devient un art et ce n’est pas facile. Je commence a peine à pouvoir me concentrer sur la télévision le soir…excepté pendant les pubs là ça y est je suis perdu.
Jack: Ça m’étonnerait qu'elle réussisse quelque chose avec mon frère, mais je ne rejette pas l'idée. Elle est toujours célibataire?
Mathieu: Hey je te propose de l’amitié là j’ai jamais dit que ton frère ou qui que ce soit pourraient attendre plus. C’est déjà beaucoup même! Y’a pas intérêt à y toucher!
L'ascenseur s'immobilisa et les portes s'ouvrirent, mettant un terme temporaire à la conversation. Les 3 personnes en sortirent et entrèrent un à un dans le bureau principal.
Giovanni (pressé): Un adolescent à été tuer la nuit dernière, le témoin dit que c'était un monstre. Vous irez enquêter à la maison abandonnée sur la rue Myriam. Vous devrez trouver des indices pour savoir quel démon a fait cela. Vous interrogerez aussi le témoin et je veux votre rapport au plus tard demain sur mon bureau. Des questions? Non? À la prochaine.
Il leur tendit un dossier contenant quelques feuilles pour la plupart déjà brochées et se replongea dans ses travaux. Les trois invités sortir sans un mots et retournèrent a l’ascenseur pour descendre au 1er sous-sol.
 
6h00am, maison abandonnée, rue Myriam.
 
L'Avalanche bleu de Mathieu se stationna devant la vieille maison. Les 3 employés de l'O.D.D. descendirent du véhicule, vêtu de leurs sarraus noirs, pour protéger leurs vêtements. Des bannières de sécurité appartenant à la police locale entouraient tout le terrain et personne ne semblait avoir encore remarquer ce changement radicale de décor. Profitant du fait que le cartier était encore endormi, les employés purent entrer incognito à l’intérieur faire leur inspection. Mathieu poussa la porte d'entrée qui n'avait pas été complètement refermée. Lorna le précéda, suivi de Jack, qui transportait une mallette pour son matériel de science. Les murs étaient couverts de sang, ainsi que le tapis. Ils trouvèrent le corps éventré sur le sol d'une chambre, à côté d'un vieux matelas. Mathieu assurait la sécurité des 2 autres. Lorna prenait en note tout ce que lui dictait Jack. Celui-ci, prenait des échantillons d'un peu de tout avec une pince à bout rond et de petites éprouvettes en plastiques à couvercle bleu ciel. Il prenait ensuite quelque photographie du corps et des principales blessures qu’affichait la victime. La police n’avait touché à absolument rien comme convenu et cela les arrangeait bien. Le tueur se promenait entre la porte d’entrée de la pièce et la garde-robe à la porte coulissante mal fixée, tout en faisant souvent le tour de ses deux collègues.
Jack: Le démon a brisé la cage thoracique comme une armoire pour manger le cœur. Il fallait que la chose soit extrêmement habile et forte car tout semble avoir été cassé en même temps. Le bris des sept premières paires de côtes, les sternales, est parfaitement aligné. Les asternales et les flottantes n’ont pas été touchées. Le sternum semble avoir été légèrement marquer peut-être par une lame lorsque la peau fut retirée. Le foie et l'estomac ont aussi disparut. Le diaphragme est complètement déchiré, le gros intestin se trouve à la droite du corps, mais l’intestin grêle n’y est plus ce qui est très étrange. Le pancréas a été écarté et les reins manques aussi à l’appel. Le pire dans tout ça est que victime était consciente lorsqu'elle fut éventrée, mais quelque chose l'a empêché de crier.
Lorna: La peur?
Jack: Peut-être l'hypnose. Il se serait sûrement servi de ce pendentif.
Il ramassa une chaîne en or, sur le sol, qui avait un médaillon en forme de losange. Mathieu arrêta de marcher pour venir se placer près de ses acolytes.
Mathieu: On dirait que le démon est encore ici!
Lorna: Pourquoi tu dis ça?
Mathieu: Parce que je l’entends respirer!
Il leva les yeux au plafond et vit une grande forme qui les observait. S'étant fait prendre, il sauta sur Mathieu et l'aplatit sous son poids. Il regarda Lorna avec ses yeux rouges comme le feu. Celle-ci resta figée. Elle ne bougea plus, comme si elle avait testé la nouvelle poudre paralysante. Le monstre était couvert de sang coaguler autour de la bouche jusqu’au cou et le thorax, ainsi que sur les mains aux doigts longs et osseux, agrémenter de grands ongles noirs d’au moins 8centimètres. Ses pieds squelettiques étaient aussi grands que ses mains et lui offrait la même agilité. En un temps record, Mathieu sorti un poignard imbibé de poison et le plana dans le bras du démon. Le monstre, surpris, cria et disparut dans une autre pièce.
Le tueur se tourna vers Lorna.
Mathieu: Qu'est-ce que tu attendais pour dire une incantation?
Le regard vide, elle fixait l’endroit par où s’était enfuis la créature et se repris enfin.
Lorna: Hein…Je… je ne sais pas, je ne pouvais plus parler.
Jack: Ok on peut y aller. J'ai fini et je ne me sens pas à l'aise ici. De toute façon, il faut aller interroger le témoin. Le poison sur le poignard fera le travail à notre place, en ce qui concerne le démon.
Jack et Mathieu sortirent. Lorna s'arrêta pour jeter un dernier regard vers la pièce où le démon avait disparut.
Jack: Lorna? Dépêche toi, on a encore un témoin à interroger et on n’a pas toute la journée. De plus, si la chose décide de refaire une attaque avant que le poison ne l’affaiblisse et que tu es seule, tu seras une proie facile.
Lorna: J'arrive…J'arrive.
 
6h44am, maison du témoin.
 
Jack frappa à la porte. Une femme en robe bleue vint ouvrir.
Jack: Bonjour! Nous faisons partit de l'O.D.D. et nous voudrions parler à la personne qui affirme avoir vu quelque chose d'anormale hier soir.
Femme: Partez, ma fille n'est pas folle, elle n'ira pas dans un hôpital psychiatrique.
Lorna: Non madame, votre fille a toute sa tête, j'en suis sûr. Nous faisons partit de l'organisation de détection des démons. Nous sommes ici pour la questionner sur ce qu'elle a pu voir, pour empêcher que d'autres innocents ne subissent le même sort que le jeune homme.
Lorna lui montra un badge semblable a ceux des policiers, mais aux symboles et aux inscriptions différentes. La femme le regarda attentivement et ouvrit au peu plus la porte.
Femme (hésitante): Entrez! Elle est dans le salon, c’est à votre droite après la salle de bain.
Elle laissa entrer les 3 enquêteurs. Ils trouvèrent une jeune fille au cheveux bruns foncé, son visage et ses yeux encore rouge et gonflés par ses larmes, en train de regarder la télé. Elle était assise sur un sofa gris, un coussin blanc poser sur ses genoux. Elle était emmitouflée dans une longue couverture bleu pâle et avait des pantoufles de Bob l'éponge posée à côté d'une boîte de mouchoirs presque vide, tandis que la poubelle à sa droite en était pleine. Quand elle vit les trois inconnus entrer, elle ferma la télé, au désespoir de Mathieu et attendit qu’ils ne lui posent leurs interminables questions. La mère arriva à l’instant pour s’assurer que ces étrangers n’intimident pas trop sa pauvre fille. Jack lui serra la main, suivi de Lorna et de Mathieu.
Lorna: Salut! Je suis Lorna. Nous sommes de l'O.D.D. et nous voudrions te poser quelque questions sur ce que tu as pu voir la nuit dernière. Je sais que c'est dur pour toi de devoir te souvenir cet événement alors que c'est encore récent, mais c'est très important.
Suzie: Es-ce que je peux garder certain détails personnel confidentiel?
Jack: Tout ce qui ne touche pas à la chose qui s'est produite à ton ami peut rester secret.
Elle jeta un œil inquiet à sa mère et reporta son attention sur Lorna.
Suzie : J’aimerais mieux que ma mère ne soit pas là, je me sentirais plus à l’aise.
La mère eu une expression de surprise un instant puis comprenant le message retourna à la cuisine. Lorsqu’elle sembla s’occuper d’autre chose, Suzie pris une grande inspiration et commença sont récit à voix basse.
Suzie: Moi et Justin sommes entré dans la maison. Je ne me sentais pas vraiment en sécurité là-bas, mais je ne voulais pas vraiment partir non plus, en plus comme je n’étais pas seule, cela me redonnait un peu de courage. À un certain moment, Justin fut figé. J'ai cru qu'il avait entendu un bruit, alors je me suis approcher de la porte pour savoir si il y avait quelqu'un… quand je me suis retournée… je… j'ai…
Lorna: Prend ton temps, respire a fond, bois un peu d’eau. Nous ne sommes pas là pour te mettre de la pression, tu as tout ton temps.
Suzie (qui se remet à pleurer): j'ai vu Justin, couvert de sang, couché sur le sol… le… le ventre ouvert… et… et il y avait… cet horrible chose qui m'as sourit.
Lorna : Comment sais-tu qu’elle te souriait?
Suzie : Je…l’ai sentis c’est tout.
Jack prenait des notes et Lorna s’était assise à coté de la jeune fille pour lui frotter le dos et essayer de la réconforter. Mathieu observait autour de lui sans prêter grande attention à la conversation.
Jack: Peux-tu nous décrire la chose en question?
Suzie: Ça avait des yeux rouges, ses longues dents blanches et pointues étaient pleines de sang. Il avait de grandes mains avec des griffes noires. Ses bras étaient musclés et sur l'un d'eux, il avait un tatouage.
Jack : Serais-tu capable de le dessiner?
Suzie: Je ne pense pas. C’était compliquer, comme… une carte.
Lorna: Une carte? Sais-tu si cette carte montrait des indications connues? Une ville de notre pays où quelque chose comme ça?
Suzie: Je ne sais pas. J'ai regardé rapidement et je me suis sauvée. Mais avant cela il m’a dit quelque chose dans ma tête. Il a dit…que mon tour viendrais et que peux importe où je serais, moi et touts les êtres vivants de notre monde y passeront.
Jack: Donc c’est un télépathe. Ne t’en fait pas pour ça, beaucoup d’autre comme nous veillent à ce que les gens comme toi soit en sécurité.
Suzie : Alors où étaient-ils? Où étiez-vous quand mon Justin a été tué?
Des larmes continuaient de couler sur ses joues, mais il n’y avait que de la colère dans sa voix.
Lorna : Il est vrai que nous ne pouvons pas toujours être présent exactement au moment et à l’endroit où ce genre de chose se produit, mais une fois que nous sommes mis au courant de telles choses, nous traquons la bête et la tuons le plus tôt possible pour éviter que ça ne se reproduise et ainsi protéger la population.
Suzie sembla se calmer un peu, mais au fond d’elle-même, elle avait trouvé sur qui rejeter la faute. Jack se risqua à parler malgré tout.
Jack: Une dernière question. As-tu déjà vu cela?
Il sortit la petite chaîne en or de sa mallette. La jeune fille ouvrit de grands yeux en l’apercevant et son menton recommença à trembler sous le coup de l’émotion.
Suzie: Oui, c'était un cadeau que Justin avait fait à sa sœur…elle… Elle est morte il y a deux ans, alors il gardait cette chaîne constamment avec lui. C'était un souvenir.
Jack approcha de la jeune adolescente et lui mit le bijou dans la main.
Jack (doux): Alors ce sera ton souvenir maintenant. Quand tu serreras le pendentif dans ta paume, pense aux bons moments que vous avez vécus ensembles et essaye d’oublier le pire. Merci d'avoir répondu à nos questions.
Pendant que Jack disait ses derniers mots, Lorna versa subtilement une poudre cristalline dans le verre d’eau de Suzie. Alors qu’ils sortaient tout trois de la pièce, la fillette pris une grande gorgée d’eau pour faire passer toutes les émotions vécues, sans se douter un instant qu’elle avalait une potion d’oubli. La poudre avait pour effet de supprimer tous les souvenirs d’une personne des dernières 24heures qu’elle avait pu vivre.
Jack alla ensuite à la cuisine raconter une petite histoire à la mère pour arranger le tout, pendant que Lorna retournait au salon donner une autre version au témoin.
Jack : Écouter madame, votre fille était sous le choc lorsqu’elle est venue vous voir pour vous raconter son histoire, mais elle nous a tout raconté et si elle a demandé à vous voir quitter les lieux c’est seulement qu’elle se sentait mal d’avoir inventer une histoire aussi invraisemblable.
Mère : Mais alors qu’est-ce qui s’est réellement passer?
Jack : Le garçon n’avait semblait-il pas entièrement guéris de la blessure causer par la mort de sa sœur et dans son désespoir tentait de s’accrocher a votre fille comme à une bouée de sauvetage. Cela n’aura cependant pas été suffisant pour lui alors il aurait entraîner votre fille dans la maison abandonner pour passer un dernier moment avec elle, comme pour la remercier d’avoir été là, mais qu’il ne pouvait plus continuer comme ça. Il…Il s’est suicider madame. Il est normale que votre fille a pu avoir un traumatisme, mais faite lui sentir qu’elle n’ait pas seule dans cette histoire et elle devrait s’en sortir.
Mère : Ho mon doux Seigneur. Oui je comprends parfaitement et je ne lui en veux pas du tout. Merci monsieur de votre aide et que Dieu vous protège.
Jack : Vous de même madame, mes condoléances et passer tout de même une bonne journée, merci de nous avoir reçu.
Alors qu’il allait quitter la pièce pour rejoindre les deux autres qui l’attendait dans l’entrée, la femme le rappela.
Mère : Pardonner ma curiosité, mais de quelle agence avez-vous dit que vous faisiez partit déjà?
Jack : Ho ça… oui heu… c’est une sorte d’invention pour mettre les gens en confiance pour ne pas qu’ils pensent qu’ils sont fou, mais en fait rien de tout cela n’est vrai je m’en excuse. En fait mes collègues et moi-même faisons partit d’une division spéciale de la police en psychologie infantile. Votre enfant n’est pas la première à vivre ce type d’expérience pour le moins traumatisante et il arrive souvent qu’ils inventent des scénarios de monstres et créatures pour chasser un certain sentiment de culpabilité. Je suis désolé madame, mais nous étions bel et bien des psychologues. Cependant, nous n’avons réellement jamais cru que votre fille était folle c’était la pure vérité.
La femme se tus, compréhensive et voyant qu’elle n’avait rien à ajouter, Jack alla rejoindre les autres qui l’attendaient.
Ils sortirent. Avant d'entrer dans le bel Avalanche, ils discutèrent de leur enquête.
Lorna: Quel type de démon est-ce d'après vous?
Jack: Aucune idée! Mais je sais que ma théorie de l'hypnose est à l'eau.
Les deux autres se tournèrent vers Mathieu qui avait cesser d’exister dès leur arriver.
Mathieu: Quoi?Ne me regarder pas comme ça! Je suis juste un tueur moi.
Lorna: On sait qu'il mange les cœurs, les foies et les estomacs.
Jack: Je ne comprend pas le but d'avoir une carte tatouer sur le bras.
Ils regardèrent à nouveau le tueur pour avoir son avis.
Mathieu: Mais voulez-vous bien arrêter de me regarder comme ça! Je ne sais rien. Je ne fais qu'exterminer. Je ne pense pas. J'ai hâte d'aller écouter la télé et c’est tout bon!
Les deux autres levèrent les yeux au ciel en soupirant. Subitement, Lorna se mis à courir en faisant le tour du véhicule pour aller s’asseoir à la place du chauffeur.
Lorna (qui change de sujet): C'est moi qui conduit!
Mathieu: Hey non c'est mon camion! Descend tout de suite! C'est moi qui conduis.
En guise de réponse, Lorna lui fit une grimace pour le taquiner.
Jack (soupirant): Les jeunes!
 
8h11, Décharge publique.
 
Maria: Pourquoi Giovanni nous a collé la mission de la décharge publique. On a rien à démolir ici.
Rachelle (se pinçant le nez): Sans parler de l'odeur! Il a dit que nous devions chercher un nid d'écailleux.
Maria (sarcastique): Les écailleux ont choisi un bel endroit pour faire un nid. Je dirais même qu'avec un peu de tapisserie l'endroit pourrait être accueillant.
Rachelle (sur le même ton): HA oui et du tapis aussi!
Maria: Contente que tu sois de mon avis. Donc, à quoi ça ressemble un nid d'écailleux?
Rachelle fit un tour sur elle-même pour chercher quelque chose du regard et s’arrêta en pointant quelque chose.
Rachelle: Juste à ça!
Elle pointa un vieux canot gonflable crevé, entourant deux gros œufs de la taille d'un chien beagle. Ils étaient blancs avec des taches vertes olive.
Puis elle se retourna pour voir la réaction de son associée. Celle-ci fronçait les sourcils en essayent de voir plus clairement ce qu’elle devait voir.
Maria: Heu… pourquoi ils se mettent à saigner?
Rachelle se figea un instant.
Rachelle (inquiète): Parce qu'il vont bientôt éclorent.
Elles coururent se réfugier derrière une pille d'ordure compactés et en décomposition. Une énorme créature fit son apparition. Son corps était recouvert d'écailles couleur olive, ses minuscules yeux étaient jaunes et furetaient partout, à la recherche d'un ennemi potentiellement dangereux pour ses oeufs. Son cou était long et mince ce qui devenait une faiblesse intéressante. Ses pieds et ses bras étaient disproportionnés, ce qui rendait sa démarche disgracieuse. De grosses dents jaunes avec des taches vertes moisies dépassaient de sa bouche crochue comme des défenses de sanglier. Une grosse crête de pique rouge lui sortait de la nuque, jusqu'au somment du crâne. Une de ses longues oreilles avait été arrachée. Son nez renfoncé était transpercé par un os humain. Des mouches volait autour du monstre, preuve qu'il sentait mauvais.
Maria: Ouach! C'est ça la mère!? Quel est l'aveugle qui a bien voulu s'accoupler avec ça? C'est dégoûtant!
Rachelle: En fait, celle-là serait sans doute considérée comme une des plus belle pour les écailleux mâles. Les autres femelles sont souvent beaucoup plus laides.
Maria: Ha bon! Dit donc t’en a du temps a perdre pour étudier la sexualité des écailleux. Pourtant je dois avouer que l'idée de l'os dans le nez à beau faire très préhistorique, mais je le trouve assez chouette.
Rachelle leva les yeux au ciel. Elle fouilla un peu dans les déchets et y ramassa une vielle peau de banane moisie, un pamplemousse à demi manger par les vers, un vieux bol de plastique craqué, un morceau de miroir avec lequel elle se coupa, ainsi que du sang de viande passé date. Puis elle sortit un petit sachet contenant des herbes séchées à l’odeur plutôt agréable comparé à celle du dépotoir.
Maria: Tu vas lui faire à déjeuner?
Rachelle: Non, j'ai vu quelque chose dans un livre sur les écailleux un jour et si je me rappel bien, on peux l'affaiblir avec tout ce que j'ai ici. Il me faudrait juste une grosse pierre pour pouvoir mélanger le tout dans le bol ici présent.
Maria: Comme celle-là? Et le miroir c'était seulement pour te couper? Tu aurais pu me demander mon couteau de poche, c'était plus propre que ça.
Rachelle (paniquée): Je me suis coupée? Où ça? Où ça? J'ai horreur du sang. Ho mon dieu…! Je vais m'évanouir!
Maria: Tu est bizarre toi! Avais-tu remarquée que tu travaillais dans un département d'extermination de démons? Le sang fait partit du métier.
Rachelle: Je sais, je sais! Donne moi vite un pansement avant que je ne vide de tout mon … sang.
Maria: Tu ne trouves pas que tu en mets un peu trop? C'est à peine une égratignure. Comment tu fais pour être une sorcière? Il y a plein de rituel où la sorcière doit verser de son sang?
Rachelle: Oui, mais la plupart du temps, il existe des substituts. Dans le cas du… sang, c'est de l'amidon. Suffis de le savoir.  
Elle mélangea touts les ingrédients dans le vieux bol craqué. À la fin, le mélange était devenu une purée épaisse, brune, puante et dégoûtante, qui brillait un peu, grâce aux morceaux de miroirs réduits en miettes.
Maria: Donc, quel est le plan petite sorcière?
Rachelle: C'est très simple. Tu t’arranges pour lui faire avaler ça!
Maria: Ha c'est bien….QUOI?
Rachelle: C'est très facile tu va voir. Les écailleux ne sont pas très intelligents et si tu lui fais mal, il va nécessairement ouvrir la bouche pour crier, mais ils sont tellement stupides qu’ils oublient de la refermer. Tu n'auras qu'à lui grimper dessus, tu lui verses ça dans la bouche et lorsqu'il est affaibli, tu lui brises la nuque. Fait juste attention à sa crête, c'est du poison.
Maria (sarcastique): C'est super tout ça, mais toi pendant ma mission suicide, quel sera ton rôle?
Rachelle: Et bien après que tu ais tuer la mère, je vais m'occuper des œufs.
Maria soupira, prit le bol contenant la mixture et courut jusqu'au démon. Elle enfonça son poignard entre deux écailles de l'énorme pied du monstre. Celui-ci cria et comme prévu, il oublia de fermer la bouche. La jeune tueuse escalada comme un singe, jusqu'à ce qu'elle puisse lancer le répugnant mélange, dans la bouche de l'écailleuse, qui avala le bol et tout ce qu'il contenait. Le démon continuait d'essayer de chasser son assaillant, qui elle, se cramponnait solidement aux écailles.
Maria: QUAND TA POTION DEVRAIT FAIRE EFFET?
Rachelle: Je ne sais pas. Peut-être dans deux minutes.
Le monstre ralentit ses mouvements. Maria continua de grimper, en évitant agilement la dangereuse crête empoisonnée, jusqu'à ce qu'elle soit capable d'atteindre sa grosse tête. Elle passa ses bras autour du front du démon et avec une force surhumaine, elle lui brisa le cou. La bête tomba lourdement sur le sol.
Maria (essoufflée) Facile voyons.
Rachelle: Félicitation.
Rachelle mit des gants de plastique et versa une poudre bleue sur le sang qui s'écoulait doucement des œufs. Lentement, ils se transformèrent en pierre. Tout à coup, ils explosèrent. Sous l'effet de la surprise, Rachelle plongea sur le sol pour se couvrir et Maria recula et trébucha sur un camion de pompier Fisher Price brisé. Dans sa chute, elle fut transpercée au bras par une des extrémités de la crête de l'écailleux mort. Elle étouffa un cri de douleur. Rachelle se précipita sur sa coéquipière. Elle regarda rapidement la blessure et plongea son regard dans celui de la tueuse.
Rachelle: Maria…? Maria regarde moi! Il ne faut pas que tu dormes. Tes membres vont s'engourdirent et tu devras lutter contre l'envie de dormir. Je sais que tu m’entends. Lutte contre le poison, fait le au moins pour ta fille qui n'attend que le moment où maman rentrera pour lui souhaiter bonne nuit.
Elle attrapa le cellulaire qui était accrocher à sa ceinture et composa du plus vite qu'elle pu.
Rachelle (Paniquée): Allô? C'est Rachelle! Il faut que tu nous envois du secours tout de suis, Maria à été empoisonnée. Fait vite!
Elle raccrocha et retourna auprès de la blessée. Elle lui tapota le dos de la main nerveusement.
Rachelle: T'en fait pas, j'ai dis a Giovanni de nous envoyer du secours. Ils vont arriver bientôt, tiens le coup. J'ai toujours sus que tu étais forte, mais maintenant c'est le temps de le prouver.
Le corps de Maria était devenu aussi raide que du bois, ses yeux avaient virés dans leurs orbites et un épais liquide blanc coulait de sa bouche.
Rachelle continua de lui parler et de la secouée, parfois assez violement pendant au moins dix minutes.
Un hélicoptère se posa tout près des deux jeunes femmes. Trois hommes vêtus de rouge descendirent de l'engin avec une civière. Ils y déposèrent la tueuse blessée et retournèrent dans l'appareil pour aller directement à l'infirmerie de l'O.D.D. Rachelle alla dans sa voiture pour les suivre. (Seul les blessés peuvent entrer dans l'hélicoptère de secours. Règlement 249 de l'O.D.D.) Elle espérait que Maria puisse se réveiller un jour.
 
10h07am, gymnase, O.D.D.
 
Mathieu frappe sauvagement un démon rembourrer. Son t-shirt noir était mouillé sous les bras, ainsi que le contour de son collet. Pour se mettre dans l'ambiance, il écoutait du Métal.
(Mathieu est un homme plutôt tranquille mais qu’il ne faut surtout pas mettre en colère. Si la première impression qu’il a de quelqu’un est mauvaise, il aura automatiquement quelque chose contre cette personne. Un peu trop protecteur envers les gens qu’il aime, il devient parfois envahissant. Il s’agit une personne simple qui trouve son bonheur en s’évadant en regardant la télévision. Ayant fuis son véritable domicile avec sa jeune sœur à l’age de 17ans il fit son entré a l’O.D.D. pour avoir une chance de subvenir aux besoin de la petite Carrianne et lui offrir ce que son père ne pouvais pas. Il s’était alors juré de la protéger quoi qu’il arrive puisque pour lui, elle était maintenant sa seule famille.)
Ses coups suivaient le rythme de la musique. Il était seul dans le grand gymnase. Tout à coup, la porte s'ouvrit et deux personnes vinrent à la rencontre du tueur.
Carrianne: Et je te présente mon frère Mathieu!
Mathieu se retourna d'un geste vif et leur fit face.
Carrianne: Mat, je te présente Dominic. Un nouveau sorcier.
Dominic tendit la main et le tueur serra celle-ci, encore essoufflé de son entraînement.
Mathieu (essoufflé): Salut! Bienvenue… à l'O.D.D.
Carrianne (maternelle): Combien de fois je t'ai dit de mettre tes protections quand tu t'entraîne. Tu as les jointures pleines de sang.
Mathieu: Je sais, je sais mais ce qui ne tue pas rend plus fort. Et je vais bien finir par faire de la corne comme les autres tueurs! Tu n'as pas quelque chose de mieux à faire?
Dominic: Tu a dis que nous visiterions l'armurerie aujourd'hui. On y va?
Carrianne: Oui j'arrive! À plus tard frérot!
Mathieu: Carrianne! Tu fais quoi ce soir?
Carrianne: Rien pourquoi?
Mathieu: Pour rien! Dépêche toi, le nouveau t'attend.
Mathieu mit ses protèges jointures et continua de massacré le démon artificiel. La porte s'ouvrit de nouveau. Mathieu s’interrompit à nouveau pour accueillir le nouvel arrivant.
Jack: Alors? Je viens de voir ta sœur sortir, elle est d'accord pour ce soir? Ça devrait faire du bien à Carl d’avoir quelqu’un avec qui parler…ou plutôt à écouter parler.
Mathieu: Je sais seulement qu'elle n'a rien de prévu. Et ton frère?
Jack: Je vais fini par trouver quelque chose.
Mathieu: On pourrait les envoyer chercher quelque chose au dépanneur!
Jack: Non. Carl n'est pas assez serviable, il me dirait d'y aller moi-même et irais faire semblant d’être occupé dans sa chambre.
Mathieu: Si ton frère rencontre ma sœur, il ne va pas continuellement lui tourner autour et la harceler?
Jack: Non! Je ne penserais pas c’est pas son type… ne t'en fais pas avec ça. Si la belle réussie à séduire la bête, il va rester respectueux. Il n'est pas aussi mauvais qu'il veut le faire croire.
Mathieu: Il a intérêt ou je lui casse les deux jambes.
Jack: Hé c’est quand même de mon petit frère qu’il est question. De toute façon il est trop orgueilleux pour avoir des sentiments ou du moins en laisser paraître. En plus avec toutes les filles que j'ai ramenées à la maison, il n'y en a pas une seule qui lui a fait de l'effet. Je ne vois pas pourquoi ta sœur serait une exception.
Mathieu: Hey qu’est-ce que tu veux insinuer par là?? Elle est pas assez bien pour lui c’est ça?
Jack: Heu non non, juste que mon frère est pas très sociable .On pourraient faire semblant de se rencontrer comme par hasard sur la route, je te dirai que j'ai quelque chose à te montrer et on les laisseraient seul pendant environs une heure. Il ne va pas être trop dur de le sortir, il prend une marche tout les soirs pour faire prendre l'air à ses rats.
Mathieu: Ouais, ça pourrait peut-être marcher. Je me sens presque machiavélique.  Où et à quelle heure?
Jack: Il sort toujours vers 10h, il va sur la piste cyclable. C'est pour les cyclistes, mais il est contre ce règlement et il ne le respecte pas.
Mathieu: Ha merde en plein pendant mon émission. Je vais voir ce que je peux faire pour inciter ma sœur à aller prendre une marche aussi tard. Pourvu qu’on n’aille pas de mission d'ici là. Changement de sujet, est-ce que quelqu'un à penser à aller porter le rapport sur l'affaire mangeur d'organes?
Jack: Oui Lorna s'en est chargée.
Quelqu'un entra dans le gymnase. Les deux hommes tournèrent les yeux vers le nouvel arrivant.
Carrianne: Savez-vous ce qui s'est passé?
Mathieu (taquin): Ton élève est parti parce que tu parlais trop?
Carrianne: Non, lui il est rester parler avec Steve, à l'armurerie. Pire que ça!
Jack: Élenie démissionne! Il était temps.
Carrianne: Non! Maria a été empoisonnée par un écailleux. Elle est aux soins intensifs à l'infirmerie.
Jack sorti en courant. Maria était sa meilleure amie et la question ne se posait même pas quand il s’agissait d’aller lui donner son soutient.
Mathieu: Les médecins ont-ils trouvé un antidote?
Carrianne: Pas encore, mais les scientifiques du département des virus font des recherches.
Mathieu: Avec qui elle était?
Carrianne: Rachelle. C'est la seule fille qui est capable de l'endurer, avec moi bien sûr. Bon, je vais te laisser, j'ai un jeune sorcier qui réclame mon savoir!
Mathieu: Tu lui fourniras de l'aspirine.
Il rit et sa sœur lui donna un coup de poing amical sur l'épaule. Mathieu reprit son entraînement. La nouvelle qu'on lui avait apprise ne le touchait pas vraiment, car il n'avait encore jamais vu cette Maria. Pourtant, plusieurs hommes du département des sciences en parlaient comme si c'était une déesse. Pour Mathieu, ce n'était qu'une femme qui couchait avec des scientifiques.
 
12h43pm, bureau du patron, O.D.D.
 
Lorna sort à son patron tous les arguments imaginables pour obtenir le reste de sa journée.
Lorna: J'ai travaillé toute la journée pour vous faire votre stupide rapport. Vous l'avez et je veux le reste de ma journée.
Giovanni: Tu as déjà eu lundi et mardi de congé. Ça ne te suffit pas?
Lorna: Non! De plus nous sommes samedi. Il serait normal que j'ai mon après midi de libre. J'ai plein de chose à faire.
Giovanni: Il y a de plus en plus de personne qui travail le samedi. Qu'arriverait-il si il y avait un démon quelque part?
Lorna: J'ai déjà demandé à Claudia de me remplacer. S'il vous plaît, je ne vous demanderai plus rien de tout le mois, promis!
Giovanni leva les yeux au ciel et fit signe à Lorna qu'elle pouvait partir. Elle sauta de joie, remercia son gentil patron et sortit en gambadant. En sortant de l'immeuble, elle croisa Carl qui transportait une boîte de carton. Par gentillesse, et parce qu'elle était de bonne humeur, elle lui tint la porte ouverte, mais ne lui parla pas.
Carl (sec): Merci!
Lorna resta figée. Si elle s’attendait des remerciements de la part de quelqu'un, ce n'était sûrement pas de Carl. Lorsqu'elle réussi à revenir à elle, elle vit les portes de l'ascenseur se refermer, faisant disparaître le jeune tueur arrogant. Elle monta dans sa Jaguar noir et se rendit chez elle pour relaxer.
 
Carl entra impoliment et sans se faire annoncé, dans le bureau du patron comme à son habitude, si désagréable soit-elle. Celui-ci étant au téléphone dû dire à la personne qu'il allait la rappeler.
Giovanni: Carl? Que puis-je faire pour toi?
Carl s'avança, ouvrit la boîte et  vida d'un coup son contenu sur le bureau de chêne du patron.
Carl (bête): Voici ce qui reste de mon dernier sorcier. Il n'a pas survécu au cyclope. Ils étaient trop nombreux et l'un d'eux a réussi à atteindre mon sorcier, pendant que je m'occupais de ses trois frères.
Giovanni: Ho!
Ils contemplèrent le pied, la tête et le bras qui avaient atterris sur le bureau.
Carl (indifférent): Je vais en avoir besoin d’un autre.
Giovanni l'observa curieusement.
Giovanni: Je…Je vais voir ce que je peux faire. Prend le reste de ta journée.
Carl remercia le patron d'un signe de tête et sortit du bureau. Giovanni appuya sur le bouton d'intercome relier au bureau de sa secrétaire.
Giovanni: Agatha? Apportez-moi un café je vous pris…. Et faite venir un concierge dans mon bureau. Merci!
Le patron posa les coudes sur l’écritoire et se prit la tête à deux mains en soupirant
 
8h22pm, maison de Mathieu et Carrianne.
 
Carrianne fini préparer le souper, pendant que son frère accumule la poussière en regardant la télévision.
Elle mis les couverts sur la table en faisant beaucoup de bruit pour tenter d’attirer son attention, mais en vain.
Carrianne (taquin): Quand tu auras fini d'usé le divan, tu pourras venir manger!
Mathieu ferma sa précieuse télévision 50pouce 1080p et alla s'asseoir à la table avec sa sœur.
Carrianne (fâcher): Sais-tu ce que Giovanni a fait tout à l'heure?
Mathieu (moqueur): Il est sorti de l'immeuble! J'espère que les caméras de surveillance ont tout enregistré, il faut que je voie cet événement historique.
Carrianne: T'es con! Non, il a placé Dominic dans une mission, assez dangereuse, avec je ne sais trop qui. Moi je dois recommencer les sciences dès demain. N'est-ce pas injuste?
Mathieu: Oui c'est sûr. Ne t'en fait pas pour Dominic, Giovanni lui a sûrement trouvé un bon tueur qui saura bien le protéger, pendant qu'il fera ses incantations et tout les autres trucs de sorcier.
Carrianne: Je sais ça! Mais je trouve injuste le fait de reprendre les sciences demain. J'étais supposée recommencer la semaine prochaine seulement. J'aimerais tellement être une sorcière.
Mathieu: On en a déjà parlé, tu ne peux pas faire une sorcière. De toute façon, tu es une des meilleures scientifiques de l'établissement. Il ne faut pas que tu abandonnes.
Carrianne: Je sais. Élenie ne semble pas pensé comme ça par contre. Dans le fond il y a peut-être quelque chose de vrai dans ce que tu dis. Je suis une des meilleures. Je n'ai qu'à aller demander au patron une augmentation.
Mathieu: Et quoi de mieux que du bon air frais pour trouver les arguments idéals?
Carrianne: Oui! C’est assez vrai ça, tu as raison. C’est rare que tu as de bonnes idées toi tu fait de la fièvre?
Elle s’étira le bras pour lui toucher le front et renversa le poivre au passage.
Mathieu: Ho renversement de poivre c’est du bonheur ça. Je crois que tu me sous-estimes chère sœur. On ira prendre une petite marche ensemble toi et moi tiens, juste avant ton dodo vers 10heure c’est ce qui fera le plus de bien tu vas dormir comme un bébé. De plus je peux t'être utile si tu es attaquée. Les rues ne sont pas très sûr depuis l'arriver du mangeur d'organes. Même si le poison que je lui ai injecté doit l'avoir tuer.
 
9h00pm, maison de Jack et Carl.
 
Carl viens de rentrer, son frère était assit dans la cuisine en train de lire un journal.
Jack: Où étais-tu?
Carl ne répondit pas et montra un sac de nourriture pour rat. Il alla ensuite s'enfermer dans sa chambre.
Jack (pour lui): Tien, il est de bonne humeur.
Ce n'est qu'à 9h46 que Carl sortit de sa chambre, un rat sur chaque épaule.
Jack: Tu t'en vas prendre l'air? Je vais venir avec toi ça va me faire du bien et ça te fera de la compagnie.
Carl regarda son frère d'un air détaché et sorti. Jack le suivi et ensembles, sans un mot, ils marchèrent en direction de la piste cyclable. C'était un endroit éclairé au dix mètre environs. De chaque côté il y avait une petite forêt de feuillus. Ceux-ci commençaient à laisser place aux feuilles d'automne, emplissant l’air d’une douce odeur naturelle et pure de la saison. Au loin, ils purent apercevoir un couple, qui se dirigeait vers eux. Quelques minutes plus tard, ils se croisèrent.
Jack: Mathieu? Qu'est-ce que fait ici? Salut petite sœur de Mathieu!
Mathieu: Ma sœur et moi avions besoin de prendre l'air. Et toi?
Jack: Moi, j’accompagnais mon frère. J'avais envie de marcher un peu et en tant que simple petit scientifique il est mieux pour moi d’avoir une certaine protection n’est-ce pas. C'est bizarre, nous travaillons tous à la même place et on ne se connaît même pas tous. Ho! En passant, j'ai du nouveau sur le mangeur d'organes. Les documents sont à la maison. J'habite tout près, on pourrait aller voir ça. C'est deux là sont assez grand pour se débrouiller.
Mathieu fit signe à sa sœur de rester avec Carl et il partit avec Jack, laissant les deux autres seuls.
Carrianne: Salut moi c'est Carrianne, mais tu peux m'appeler Carrie! Je suis scientifique.
Elle lui tendit la main. Carl resta planter là à la fixer pendant un instant sans réagir. Voyant l’expression de son interlocutrice commencer à changer tranquillement il se décida à tenter les mots.
Carl: Heu… Moi c'est… Carl…Je suis…heu…Tueur.
Il lui serra maladroitement la main.
Carrianne: Ce sont des rats? Ils sont mignons! Comment ils s'appellent?
Carrianne possédait vraiment ce don qui consiste à faciliter les conversations, son entregent devenait presque de l’art.
Carl: Le blanc c'est Vlad et le noir Marius.
Il prit Vlad et le mit dans les mains de la jeune fille. Elle sourit et lui caressa la tête. Le rat escalada son bras et alla se poser sur son épaule.
Carrianne: Il est gentil. On ne s'est jamais vu avant, c'est dommage.
Carl: Je…heu…Je suis presque toujours en mission.
Carrianne: Ha oui et moi je suis presque toujours enfermer au laboratoire tu ne dois pas y aller très souvent! Par contre j’ai souvent entendu parler de toi pas toujours en bien, mais bref je te connais de nom. On m’a dit que tu étais bête, froid, méchant… moi je ne trouve pas. Tu es assez gentil, même si tu ne parles pas beaucoup. Bon je ne te connais pas vraiment non plus, mais je sens ces chose la normalement et je serais prête à te faire confiance. Si tu ne parles pas souvent tu dois être un bon confident quand il s’agit de garder des secrets.
Soudain, un homme sortant de nul part, sauta sur Carrianne. Celle-ci se frappa la tête sur le sol froid. Carl frappa l'homme dans les côtes et le projeta contre un arbre. Son temps de réaction était beaucoup plus efficace lorsqu’il s’agissait de combattre. L'inconnu se releva difficilement et se sauva, souffrant. Le tueur fût tenter de le poursuivre, mais craignant une récidive, resta près de la jeune victime pour la protéger et l’aider. Il se pencha au dessus de Carrianne et attendit qu'elle ouvre les yeux. Lorsqu'elle se réveilla, elle croisa le regard bleu profond de son sauveur.
Carrianne: Wow! Tu as de beaux yeux!
Carl tourna la tête un peu mal à l’aise et tendit la main pour l'aider à se relever. Vlad, qui, tombé en même temps que Carrianne, vint retrouver son maître en lui grimpant le long de la jambe, jusqu'à son épaule.
Carl: Je… je vais aller te raccompagner jusqu'à chez toi, au cas où… le fou reviendrais.
Carrianne: Tu es sûr que ça ne te dérange pas? Il est tard, je ne veux pas t’embêter.
Alors qu’elle allait faire un pas elle perdit l’équilibre, encore un peu étourdit par le coup. Elle toucha le derrière de son crâne et découvrit avec une grimace de douleur qu’elle aurait une vilaine bosse d’ici une heure.
Carl lui prit maladroitement le bras un peu en dessous de l’épaule et la tira dans la direction d’où elle était arrivée avec son frère. Elle lui indiqua le chemin à prendre tout en bavardant tranquillement. Bien qu’il ne participait pas beaucoup à la conversation, le tueur écoutait attentivement tout ce qu’elle pouvait dire, en repensant parfois à cette attaque surprise pour le moins étrange.
 
10h47pm, brasserie le gros cochon.
 
Lorna finit son verre et sortit pour aller se coucher. Étant venu à pied, elle dû marcher pour retourner chez elle. Chemin faisant, elle entendit un bruit. Comme elle n'était pas peureuse, elle essaya de chercher la provenance du son. Un gémissement retenti dans une étroite rue sombre. Ayant une petite lampe de poche porte-clé, elle éclaira l'endroit lugubre. Elle y vit un homme blessé, probablement un pauvre sans-abri, coucher sur le sol. Il avait les cheveux brun et court, un vieux chandail sale et des jeans troués. Son bras gauche avait une profonde entaille. S’il s’agissait d’un sans-abri comme elle le pensait, personne d’autre ne viendrait à son secours. Le prenant en pitié Lorna s'approcha de lui. Il la regarda avec peine. Elle l'aida à se lever et à marcher.
Lorna: Ne vous en faites pas monsieur, je vais vous aider. Je vais vous emmenez chez moi et vous soigner si je ne peux rien faire, je vous appellerai une ambulance. Je m’appelle Lorna.
L'homme se laissa faire, sans doute trop faible pour réagir. Sa peau était brûlante et il suait abondamment. En chemin, il vomit un liquide vert et bouillonnant. Lorna cru qu'il avait peut-être trop bu, mais comme il faisait trop noir, elle ne remarqua pas la couleur ni la texture. Arriver chez elle, elle aida l'homme à s’allonger sur le sofa. Elle alla à la salle de bain pour lui ramener un linge humide et un verre d'eau froide. Il semblait avoir de la difficulté à respirer. Elle épongea doucement son front, ses joues, son cou. Il ne semblait pas très vieux, plutôt bel homme même, il était sale et avait une légère barbe de quelques jours.  Elle vint pour lui retirer son chandail, histoire de le laver, mais une main lui agrippa le poignet pour l'en empêcher. Elle tourna la tête vers celle-ci, et, sous sa manche un peu relever, elle pu voir une moitié de tatouage, représentant une carte.
 
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